Le Racing et le corona

[AbaRa]

ça y est c'est officiel la LNR abandonne la saison 2019-2020 !

Après concertation avec les Présidents de Clubs de TOP 14 et de PRO D2, le Bureau proposera au Comité Directeur de la LNR de ne pas donner suite au scénario 2 qui prévoyait l'organisation de Phases Finales fin Août pour clôturer la saison 2019-2020, de prononcer la fin de cette saison 2019-2020, et de se concentrer sur l'organisation du lancement des éditions 2020-2021 des deux championnats à compter du mois de septembre 2020.

Ils vont pouvoir se concentrer sur la reprise et sur la situation économique.

reste aussi à déterminer qui seront les 6 en coupe d'europe (la saison 2019-2020 n'est donc potentiellement pas blanche).
On attend encore un retour de l'EPCR

[Racingforever]

La date du comité directeur de la LNR, qui doit valider officiellement la fin de la saison, n’a pas encore été fixée, mais pour l’instant les présidents se sont accordés sur : pas de matches à huis clos en août, pas de phases finales en septembre. C’est déjà ça.

Sinon, présider, comme gouverner, c’est prévoir. En l’occurrence le rugby français a perdu presque 50 jours en palabres, chaque Président de club n’ayant eu comme but, sur le plan sportif, que d’imposer sa vision de la fin du championnat en fonction de ses propres intérêts. Question pognon, la position des Présidents est plus consensuelle car chez ces gens-là, on compte, et parfois on a l’impression qu’on ne fait que ça (au détriment de la santé des joueurs). « L’Étude sur l’expérience de consommation des spectateurs de rencontres sportives » proposée par jfroggy en est une illustration. Depuis la professionnalisation, le Rugby court derrière le Foot, les yeux exorbités et la langue pendante de cupidité. Qu’il ne se fasse pas d’illusions, il ne le rattrapera jamais.

Dommage que Max Guazzini ou Mourad de Toulon ne soient plus Présidents de club. Le déroulé de cette période aurait peut-être été différent à la LNR. Le seul Président qui s’en sort par le haut est Vincent Merling du SR avec sa lettre « Les dix raisons d’arrêter le championnat », dès le 3 avril. Je vous remets le lien, au cas où : https://www.lerugbynistere.fr/news/mett ... 201203.php. Le Racing ne s’est pas couvert de gloire en y répondant par le document « Raisons de tout faire pour finir le championnat »…

Quand reverrons-nous du rugby, live ? Les paris sont ouverts mais l’avenir est sombre. La première journée de Top 14 de la saison 2020-2021 est prévue le week-end du 5 septembre, mais l’hypothèse de janvier 2021 n’est plus une chimère…

Le prochain sujet explosif c'est la baisse des salaires.

Oh, que oui ! La France est en guerre, c’est notre Président qui l’a dit. L’économie subit une attaque sans précédent dont le Rugby ne sortira pas indemne. Pour sauver le soldat Rugby, il va falloir trancher dans le vif et amputer la solde des joueurs, sans sous estimer les pertes financières des clubs du fait des matchs 2019-2020 non joués pour cause de CONNAROmachin, et en prévoyant (espérons-le) ceux de 2020-2021 qui seraient dans le même cas. Égal au cœur de chaque club, le geste chirurgical devra être large et sans faiblesse. Ce n’est qu’à partir d’un « corps » sain que pourra se régénérer le Rugby français. La réflexion du président de Provale : " Si c’est 30 % c’est non, si c’est 2 % pourquoi pas ", fait craindre le pire.

[AbaRa]

comme prévu les négociations vont être très compliqué :

Cet après-midi, cʼétaient ainsi les trente représentants de Provale qui sʼétaient attablés autour de la table virtuelle des négociations, en plus du président du syndicat Robins Tchalé-Watchou. Si ce dernier sʼétait montré plutôt compréhensif vis à vis des problématiques des présidents de club depuis le début de la crise, le joueurs ne lʼont pas été autant, qui plus est au vu des baisses drastiques. En effet, les recommandations de la DNACG ont été reçues glacialement par les joueurs, lʼorgane de contrôle préconisant une baisse des salaires de 31 % pour les joueurs de Top 14 et de 27 % pour le Pro D2. Des chiffres qui ont soulevé une volée de boucliers chez les représentants de Provale, lesquels arguent à juste titre quʼils ne sont pas les premiers responsables de la flambée des salaires connue par le rugby ces derniers mois (quand bien même ils ne sont pas les derniers à en avoir profité) et ne sauraient porter à eux seuls les conséquences de la crise du coronavirus.

Alors, si pratiquement tous les directeurs sportifs des clubs professionnels ont déjà consenti à une baisse de leurs émoluments depuis le début de la crise sanitaire, nul doute quʼen ce qui concerne leurs joueurs, le combat est encore loin dʼêtre gagné. Car même si les joueurs sont bien conscients que la survie du rugby des clubs professionnels passera par cette négociation, ces derniers ne sont pas décidés à ce quʼelle se fasse à nʼimporte quel prix.

Laquelle doit sʼavérer d'autant plus complexe que les éventuelles baisses de salaire devront se négocier de gré à gré avec chaque joueur...

Maintenant on ne sait pas si l'on parle de baisse de salaire sur quelques mois ou bien sur toute la saison prochaine ou bien sur tout le contrat de chaque joueur.

[AbaRa]

D'après l'Equipe, Canal+ serait prêt à faire une avance sur le droit TV de la saison prochaine :

Le diffuseur du Top 14 pourrait s'acquitter de sa dernière redevance de 17,16 millions d'euros si la trésorerie des clubs est en danger. Une somme qu'il déduirait lors des prochaines saisons.

[AbaRa]

Le syndicat des joueur accepte le principe d'une baisse des salaire :

Après la réunion de la commission paritaire dont nous nous sommes fat lʼécho en début dʼaprès-midi, le syndicat de joueurs Provale a validé ce jeudi le principe d'une baisse des salaires en vue de la saison prochaine, au bout de longues discussions.

Reste que le pourcentage de cette baisse reste encore a discuter, sachant que la DNACG propose des abattements de 31 % pour les joueurs de Top 14 et de 27 % pour ceux de Pro D2, jugés beaucoup trop élevés par les joueurs qui se réuniront vendredi pour se mettre dʼaccord sur une position commune dʼautant plus difficile que chaque contrat doit légalement être modifié de gré à gré, et non pas par une convention collective. Par ailleurs, les représentants de Provale présents de repousser certains congés qui leur sont dus, ainsi que la loi le permet aux clubs depuis une ordonnance parue la semaine dernière, dans la limite de six jours ouvrables

une nouvelle réunion est prévu demain pour définir entre eux ce qui leur semblerait acceptable.

A priori on parle d'une baisse sur la saison prochaine.

[AbaRa]

Dans le midol :
2 camps s'affrontent :

Pour faire simple : pour des raisons de droits TV, les clubs estampillés "mécènes", moins dépendants du partenariat et de la billeterie, prônent une reprise au plus vite, coûte que coûte, dès septembre. Avec ce crédo : "Il faut que le rugby retrouve sa place au plus vite dans le paysage médiatique et culturel des français" à huis clos si besoin.

Sans trop d'hésitation on peut ranger le racing dans ce camps.

Quand le monde du rugby parle de partenaire, c'est ce que l'on appel du "sponsoring" ou bien l'un est un sous-ensemble de l'autre ?

On peut penser que du côté du racing, Lorenzetti et son réseau a ramené des gros sponsors qui souhaitent bénéficier de l'attrait médiatique du racing et des compétitions dans lequel le racing évolue. D'où le besoin de reprise du championnat.
Alors qu'un club comme Agen ou Bayonne se base sur plein de petit partenaire, des PME etc ... où là l'intérêt c'est le tissu local et donc moins les médias.


L'autre clamp :

Un autre groupe de clubs s'y oppose fermement (au huis clos), jusqu'à envisager l'extrème inverse avec l'arrêt total des compétition pour 2020 et une reprise du rugby professionnel en janvier 2021 seulement, quand les conditions sanitaires sont espérées favorables à un retour total du public dans les stades. Ces club qui sont'-ils Nevers-Bordeaux-toulouse-Lyon-Agen-Vannes-Perpignan-Aix-Biarritz-Clermont-Bayonne, de ce qu'on en sait Soit tous ceux qui n'envisagent pas la survie de leur comptabilité sans public dans les stades.

Mais une autre idée fait son chemin : le huis clos partiel

En quoi cela consisterait ? Une jauge de spectateurs adminissibles dans les stades, aux environs de 25% de la capacité totales, avec des scénarios construits au cas par cas selon la configuration des lieux. Sans pesage ... Un spectateur tous les 3 ou 4 sièges par exemple, en fonction de l'espacement entre les gradins. avec le port du masque obligatoire. des mesure drastiques, certes mais qui permettraient au rugby de redémarrer début septembre, pour retrouver ça visibilité vitale à sa survie

Pour le racing et l'arena, le fait que la salle est fermé n'est pas une configuration favorable par compte ça capacité de 30.000 places en est une avec l'ouverture du second étage. Cela pourrait lui permettre d'avoir environ 7.500 spectateurs soit 50% de l'affluence moyenne de la saison passé. Et si je ne me trompe pas cela on sera dans les eau de l'affluence moyenne à Colombes (hors délocalisation)

[Racingforever]

Je vois que les Présidents de clubs s’enquièrent de la santé des spectateurs, des supporters et des spectato-supporters en étudiant des mesures pour les faire revenir dans les stades. Ils y seront masqués et distanciés, prêts à dégainer leurs bouteilles de gel hydro-alcoolique à défaut d’être gantés, mais ils y seront. C’est bien. Outre le souci financier qu’il engendre, le huis-clos est une option qu’il est apparemment difficile d’accepter de la part des Présidents. Il est vrai que le Rugby c’est la convivialité et que le huis-clos, pour employer une image triviale, ce serait un peu comme l’usage de poupées gonflables, il manque quelqu’un…

Mais pour revoir du Rugby, je pense, peut-être naïvement, qu’avant qu’il y ait des spectateurs, des supporters et des spectato-supporters en tribune, il faut qu’il y ait sur le terrain des… JOUEURS ! Et c’est là que le problème se corse à cause de deux difficultés, l’une mineure (quoique), l’autre majeure (sans conteste).

La mineure, ce sont les contrats à réviser individuellement pour la baisse des salaires dans un cadre général qui devra être le même pour toutes les équipes du Top 14. Il y aura des cris et des pleurs devant le sacrifice financier à faire de la part des joueurs, mais le bon sens de chacune des deux parties peut en venir à bout, sinon c’est à désespérer de tout.

La majeure, c’est la santé des joueurs dans le cadre de la pandémie. Comment ce sport, ô combien de contact qu’est le Rugby, va pouvoir se jouer en contradiction totale avec les mesures préconisées (et peut-être bientôt imposées) par le gouvernement, distanciation et port de masques en tête ? En outre, envisage-t-on une prise de sang ou un test nasal pour chaque joueur quelques minutes avant chaque match pour s’assurer que tous les participants (n’oublions pas les arbitres) sont négatifs ? Sans parler du temps d’attente des résultats, n’oublions pas que 25 à 30% de ces tests sont des faux négatifs, soit en moyenne 6 à 7 joueurs par équipe en comptant le banc !

C’est pourquoi, je m’interroge : « Rugby, dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu ? ».

[AbaRa]

Article du Figaro sport

En cas de reprise en septembre à huis clos, la majorité des clubs de Top 14 pourrait faire faillite. L’Etat serait disposé à les aider financièrement pour éviter ce scénario-catastrophe.

Un appel au secours. En début de semaine, comme le révélait Le Figaro, le rugby professionnel français a envoyé un courrier au président de la République, Emmanuel Macron, copies aux ministres concernés. L’objet de cette missive cosignée par les présidents des trente clubs de Top 14 et du Pro D2 ? Un cri d’alarme quant aux désastreuses conséquences économiques d’un arrêt prolongé, ou d’une longue période à huis clos, des championnats de première et deuxième divisions.

Il faut savoir que le ballon ovale, contrairement au rond, ne vit pas grâce aux droits télé. Ceux-ci approvisionnent les budgets à hauteur de 20 % (environ 40 à 45 % en Ligue 1), les principales ressources provenant de la billetterie, des hospitalités (loges, repas…), de la buvette et du partenariat. Soit, selon le club et l’affiche proposée, de 800 000 à 1,5 million d’euros par rencontre. Sans match, pas de recettes donc, et des contrats de sponsoring revus à la baisse. « Si on nous dit qu’on ne peut pas rejouer avec des spectateurs avant janvier, ce sera catastrophique. Dans cette configuration, il faudra une aide de l’État pour sauver ces clubs », nous confiait Bernard Laporte, président de la fédération et cosignataire du courrier.

Il se pourrait que ce soit le cas. Jeudi, le président de la Ligue nationale de rugby, Paul Goze, et sept présidents de clubs ont été reçus par la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Ils lui ont présenté les différentes projections en fonction des modalités de reprise (quand, avec ou sans spectateurs). Le plus catastrophique (pas de reprise ou de public avant janvier) contraindrait certainement… seize des trente clubs professionnels à mettre la clé sous la porte. Une potentielle hécatombe révélée par un récent audit de la DNACG, le gendarme financier de la Ligue.

Et pas des moindres. Parmi les neuf pensionnaires du Top 14 au bord du dépôt de bilan, on retrouve principalement ceux reposant sur une économie réelle (ne pouvant donc pas compter sur un généreux mécène) : le Stade Toulousain, Bordeaux, Lyon, Castres, le Stade Rochelais et Pau. Toulon, le Stade Français Paris et le Racing 92 sont également dans le rouge. Reste à savoir si les richissimes propriétaires de ces écuries accepteront de remettre la main à la poche (l’homme d’affaires allemand Hans-Peter Wild a, par exemple, déjà injecté 30 millions d’euros depuis son rachat du club parisien en mai 2017)…
...

C’est ce risque de banqueroute - pour lequel les clubs professionnels ne sont pas exempts de responsabilités, eux qui sont à l’origine de la flambée mondiale des salaires dans le but d’attirer les meilleurs joueurs de la planète - qui a motivé les réticences de la majorité des présidents à terminer la saison en cours à huis clos. Ce qui aurait signifié, non seulement pas de recettes, mais des charges à la hausse en ne profitant plus du système de chômage partiel mis en place par l’État. La Ligue, elle, y tenait, pour sauver ce qui pouvait l’être, à savoir le dernier versement des droits télé par Canal+ (15 M€). Il n’y aura donc pas de champion de France en 2020. Mais ce n’est pas pour autant que le spectre d’une faillite à grande échelle est repoussé.

Le Top 14 et la Pro D2 se sont rendus à l’évidence : attendre septembre pour retrouver les terrains après un long arrêt de sept mois. Reste à savoir si cette date pourra être tenue (cela dépendra de l’évolution de la situation sanitaire) et si ce retour se fera dans des stades pleins (à condition que les supporters n’aient pas peur d’y retourner…), devant des jauges réduites (5 000 spectateurs maximum) ou à huis clos. Une dernière hypothèse qui fait frémir Bernard Pontneau, le président de la Section paloise : « Si en septembre on joue trois matches à huis clos, au quatrième on est mort. On n’aura même plus de quoi payer le bus… » Un pessimisme partagé par son homologue de Clermont, Éric de Cromières : « Si on reprend à huis clos, la plupart des clubs sans mécène seraient en faillite fin septembre. Ce serait la fin du rugby professionnel. C’est aussi simple et brutal que cela. »

Même pas un mois de marge de manœuvre sur huis clos ... c'est inquiétant

[Racingforever]

Le Rugby français qui vit difficilement depuis des années par la faute d’une inflation des salaires qu’il a lui même installée, est proche de la banqueroute. Il appelle au secours jusqu’au Président (de la République !) qui a promis et martelé son aide à chacun par de vibrants : « Quoi qu’il en coûte ». Notons bien que cette farouche résolution ne précise pas à qui elle va coûter, mais au niveau des clubs de rugby, il va bien falloir que les joueurs et les staffs se rendent compte que c’est à eux que la majeure partie de la facture va être présentée. En effet, si nombre de Présidents de clubs de rugby sont des mécènes, leurs poches ne sont pas pour autant des puits sans fond où leur générosité pourrait pomper indéfiniment l’argent des salaires de leurs joueurs et entraîneurs. Alors, messieurs, il va falloir y mettre du vôtre en acceptant des amputations conséquentes sur vos fiches de paie, sinon ces métiers de joueur et entraîneur professionnels où vous êtes arrivés par passion (je n’en doute pas), risquent de disparaître.

Concernant le Racing, je devine que certains supporters ne seraient pas mécontents de retrouver l’esprit du rugby de leur jeunesse, fait d’un amateurisme jovial, de main courante au plus près des joueurs et de troisièmes mi-temps non imposées à une Bodéga factice. « Colombophiles dans l’âme allergiques aux espaces fermés » (merci à l’auteur de cette plaisante formule qui se reconnaîtra), l’Arena ne leur a jamais plu et ce serait, qui sait ?, l’occasion pour leur club de cœur de retrouver ses racines et l’herbe verte d’YDM…

P.S. Dans cette sombritude (j’ai eu le même prof de français que Ségolène), une éclaircie, un petit coin de ciel bleu (blanc, rouge), la nouvelle de l’élection de Bernard Laporte à la vice-présidence de World Rugby. Enfin, c’est surtout une bonne nouvelle pour lui…

[AbaRa]

La FFR ne lâche pas l'idée de faire monter 2 clubs de fédérales 1 en proD2 (Albi et massy et donc de faire passer la proD2 à 18 clubs avec potentiellement à un championnat répartis en deux poules de neuf avec des phases finales.