La date du comité directeur de la LNR, qui doit valider officiellement la fin de la saison, n’a pas encore été fixée, mais pour l’instant les présidents se sont accordés sur : pas de matches à huis clos en août, pas de phases finales en septembre. C’est déjà ça.
Sinon, présider, comme gouverner, c’est prévoir. En l’occurrence le rugby français a perdu presque 50 jours en palabres, chaque Président de club n’ayant eu comme but, sur le plan sportif, que d’imposer sa vision de la fin du championnat en fonction de ses propres intérêts. Question pognon, la position des Présidents est plus consensuelle car chez ces gens-là, on compte, et parfois on a l’impression qu’on ne fait que ça (au détriment de la santé des joueurs). « L’Étude sur l’expérience de consommation des spectateurs de rencontres sportives » proposée par
jfroggy en est une illustration. Depuis la professionnalisation, le Rugby court derrière le Foot, les yeux exorbités et la langue pendante de cupidité. Qu’il ne se fasse pas d’illusions, il ne le rattrapera jamais.
Dommage que Max Guazzini ou Mourad de Toulon ne soient plus Présidents de club. Le déroulé de cette période aurait peut-être été différent à la LNR. Le seul Président qui s’en sort par le haut est Vincent Merling du SR avec sa lettre « Les dix raisons d’arrêter le championnat », dès le 3 avril. Je vous remets le lien, au cas où :
https://www.lerugbynistere.fr/news/mett ... 201203.php. Le Racing ne s’est pas couvert de gloire en y répondant par le document « Raisons de tout faire pour finir le championnat »…
Quand reverrons-nous du rugby, live ? Les paris sont ouverts mais l’avenir est sombre. La première journée de Top 14 de la saison 2020-2021 est prévue le week-end du 5 septembre, mais l’hypothèse de janvier 2021 n’est plus une chimère…
AbaRa a écrit : ↑30 avr. 2020, 13:03
Le prochain sujet explosif c'est la baisse des salaires.
Oh, que oui ! La France est en guerre, c’est notre Président qui l’a dit. L’économie subit une attaque sans précédent dont le Rugby ne sortira pas indemne. Pour sauver le soldat Rugby, il va falloir trancher dans le vif et amputer la solde des joueurs, sans sous estimer les pertes financières des clubs du fait des matchs 2019-2020 non joués pour cause de CONNAROmachin, et en prévoyant (espérons-le) ceux de 2020-2021 qui seraient dans le même cas. Égal au cœur de chaque club, le geste chirurgical devra être large et sans faiblesse. Ce n’est qu’à partir d’un « corps » sain que pourra se régénérer le Rugby français. La réflexion du président de Provale : " Si c’est 30 % c’est non, si c’est 2 % pourquoi pas ", fait craindre le pire.