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par psy78 » 16 févr. 2012, 17:22
Le 16/02/2012 à 16:56:00 | Mis à jour le 16/02/2012 17:07:40
Rugby - Top 14 - RM 92
Blanc interpelle Lorenzetti
Ancien trois-quarts centre, entraîneur et président du Racing, champion de France en 1990, membre du Showbiz avec Rousset, Lafond, Guillard et Mesnel avec lesquels il a fondé la marque Eden Park, Barbarians français et international B, Eric Blanc adresse une lettre ouverte à Jacky Lorenzetti, l'actuel boss du Racing-Metro 92. Une lettre qu'il a fait parvenir en début d'après-midi à L'Equipe. Nous la publions in extenso.
«Cher Président,
Vous venez de confirmer le maintien de Pierre Berbizier comme directeur général sportif avec ses adjoints Simone Santa Maria (Vidéo) et Pascal Valentini (préparateur physique). Seul Philippe Berbizier, entraîneur des avants a donné sa démission, remplacé dans la foulée par Didier Retière.
Comme dirait Lelouch... «Tout ça, pour ça...».
Vous minimisez donc la prise de parole des joueurs, selon vous, manipulée par les «media : presse écrite, radio, télévision». On l'a donc bien compris, Pierre Berbizier est tombé dans un guet-apens.
Après le clash avec la tête de gondole du Racing, Chabal, le Christ du Rugby français, vous essayez de rattraper par le short le «worker class hero», Nallet. Comme vous le dîtes, vous devez reconquérir son âme, sa confiance, et son coeur.
En 2008, le club a déjà connu des turbulences, une dizaine de têtes de série ont quitté l'équipe : Pichot, Auradou, Valbon, Lombard, Tournaire, Dubois... Et l'entraîneur en chef des avants Philippe Benetton.
La saison dernière, après la défaite en demi-finale contre Montpellier, Jonathan Wisniewski a été jugé comme le principal responsable. Je me souviens encore d'une explication de texte sur le parking du stade, sous les yeux de ses grands-parents. Courant novembre, Simon Mannix est envoyé au Père Lachaise, alors que son contrat vient d'être renouvelé pour deux ans. Tout ceci me laisse à penser que le problème : ce sont les autres... Il me semble que le désarroi que nous traversons est plus profond qu'un simple rappel à l'ordre.
Un directeur général sportif doit être entraînant et se doit de fédérer toutes les composantes du club : joueurs, staff médical et associatif. La remise en question ne doit pas se limiter à de simples mots, elle doit s'appliquer à tous.
Les cures de rigueur et d'austérité n'ont jamais été des solutions sur le long terme, le Racing doit retrouver une crédibilité perdue.
De plus en plus, on associe l'entreprise et le monde du sport, mais celui-ci ne se dirige pas comme une PME, avec un contrôle permanent des hommes, et une communication fermée à double tour. Le coeur et l'âme des joueurs sont le moteur essentiel des futures victoires.
Le Racing Club de France a construit son histoire en mélangeant titres, résultats et performance tout en véhiculant des valeurs de travail, solidarité, de respect mutuel et de liberté d'expression.
J'espère qu'en étant le garant du club et de ses valeurs, vous saurez, avec humour et plaisir, redonner espoir et confiance à la communauté des Ciel et Blanc.»
Signé : Eric Blanc, représentant en souvenirs depuis 1975
Eh bien ! Je pensais que l'on allait tourner la page ....je ne comprends pas à quoi ça sert mise à part mettre de l'huile sur le feu ... on en sortira jamais ......