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par Templier92 » 29 oct. 2010, 13:46
dans le Parisien du jour
«Je n’ai encore rien montré»
BENJAMIN FALL - arrière du Racing
Victime d’une fracture d’une apophyse dans le bas du dos le 25 septembre, Benjamin Fall n’a plus rejoué depuis la venue de Biarritz. Ces cinq semaines d’absence lui ont coûté sa place en équipe de France. Avant son retour, ce soir à Colombes face à Perpignan, l’ailier international se livre.
Dans quel état d’esprit abordez-vous ce match ?
BENJAMIN FALL. Je piaffe d’impatience, j’ai l’envie de bien faire.
Après la prestation décevante face à Bayonne, comment voyez-vous la rencontre face à Perpignan ?
Par rapport au jeu produit devant l’Aviron, on se doit de montrer un visage plus séduisant.C’est l’heure du rachat. Ce ne sera pas facile, car l’Usap est une équipe référence du rugby français. Elle sort d’un excellent match devant Toulouse. C’est une formation très joueuse.
Cette coupure vous prive de la tournée d’automne avec le XV de France. Comment le vivez-vous ?
Depuis le début de saison, je n’ai joué que six fois. J’ai connu pas mal de pépins, qui ont contrarié mes premiers pas au Racing. Sincèrement, je n’ai pas été fracassant. C’est logique de ne pas avoir été retenu.
Ne craignez-vous pas de prendre du retard en vue de la Coupe du monde ?
Ce n’est jamais bon de ne pas jouer. Les absents ont toujours tort. Il ne reste plus que dix matchs, c’est vrai, mais je ne me prends pas la tête. Il me reste toute la saison avec le Racing, puis le Tournoi pour me mettre en évidence.
Comment qualifiez-vous votre début desaison ?
Je n’ai encore rien montré, j’ai tout à prouver. Comme tout joueur qui change de club, il m’a fallu un temps d’adaptation. Mon entraîneur m’a repositionné au poste d’arrière. Cela ne me gêne pas. J’y joue avec plaisir, mais il me faut une période pour trouver mes repères. Mes débuts sont mitigés. Je peux mieux faire.
Pour le moment, vous avez marqué un seul essai contres ept l’an passé. Comment l’expliquez-vous ?
J’évolue à un nouveau poste. Contrairement à celui d’ailier, je suis moins en position de finisseur. Je suis plus créateur. Mon rôle consiste davantage à faire des passes et à créer des décalages. A l’arrière, je suis moins en vue.
Aimez-vous ce rôle ?
J’y ai pris goût. Il y a plus de responsabilités, on est plus sollicité.
Ressentez-vous une pression plus forte qu’à Bayonne ?
Même si on est plus exposé, je joue pour le plaisir et je ne stresse pas. A Paris, la concurrence est plus forte, il faut prouver sans arrêt qu’on mérite sa place. Ça me plaît. Il ne faut pas s’en dormir sur ses lauriers.
C’est difficile de passer de Bayonne à Paris ?
Pas spécialement. Je me suis vite habitué au club, à la température de la ville, je me sens très bien. Certes, le cadre de vie plaisant du Sud me manque, mais, ici, je ne m’ennuie pas.
Qu’appréciez-vous ?
De pouvoir bouger, visiter la capitale et profiter au quotidien de tout ce qu’il y a à découvrir sans se disperser pour autant. Avec Amandine, ma copine, j’aime bien flâner sur les Champs-Elysées et faire les boutiques.
Qui sont vos voisinsàAntony ?
Je suis très souvent avec Nicolas Durand, Grégory Arganèse, Henry Chavancy ou Jonathan Wisniewski. On va au cinéma, au concert, on joue à la PlayStation. Avec Jonathan, nous sommes allés à Bercy voir le match de NBA le 6octobre.
PROPOS RECUEILLIS PAR BERTRAND BOURGEAULT
Ciel & Blanc ou Bleu & Rouge
Semper Fidelis !!!