Transfert saison [2022-2023]

[minitaf]

Interview de Juan dans l'Equipe de ce matin :

Par son ancienneté au club (il est arrivé en 2011), parce qu'il en a vu d'autres tout en n'ayant jamais connu une saison sans qualification en phase finale, Juan Imhoff est une voix qui compte au Racing 92. L'ailier argentin de 33 ans ne prend pas à la légère la dixième place occupée en ce moment mais reste persuadé que son équipe sera dans le top 6 au soir de la 26e journée.

« Ça fait quoi de commencer une semaine en voyant le Racing dixième
du Top 14 ?
Être dixième, ce n'est pas digne du club. Quand je vois le projet du Racing, les dispositions dans lesquelles on nous met, les joueurs qui sont dans ce vestiaire, c'est dérangeant. C'est un peu honteux. On doit viser les quatre premiers, tout le temps. On est tous très conscients de la situation, de ce qu'elle veut dire. Le Racing dixième ? Ça fait parler parce que ce n'est pas normal.

Moi, je m'excuse pour les jeunes joueurs (Paul Leraitre et Maxime Baudonne) qui ont connu leur première titularisation dimanche 2 janvier à Lyon(35-37). Moi, pour mon premier match, on avait gagné à Castres. J'avais le sourire parce que les autres avaient fait le boulot alors que j'avais dû toucher un ballon grand maximum... Dimanche, on n'a pas su les aider à garder un meilleur souvenir de leurs débuts. On aurait été quatrièmes avant Lyon, ça leur aurait apporté une autre sérénité. Ça me fout la haine.


Vous venez de perdre vos quatre derniers matches en Championnat. Pour trouver trace d'une telle série, il faut remonter à l'automne 2012. Le Racing avait enchaîné cinq défaites, la dernière à Colombes contre Mont-de-Marsan, qui avait perdu dix fois en dix journées...
Je m'en souviens très bien. J'étais avec l'Argentine pour la tournée de novembre, mais je sais qu'après la claque contre le Stade Montois, monsieur Lorenzetti avait annulé les vacances de tout le monde et convoqué une réunion le lundi matin qui avait duré plus de trois heures. Normal.

Gonzalo Quesada était entraîneur et il avait d'ailleurs fait un très bon discours à ce moment-là. Il avait dit qu'on se prenait trop la tête à se demander s'il ne fallait pas changer ceci ou cela, qu'on devait garder confiance en ce qu'on faisait. Et après, bam, bam, bam, on a enchaîné neuf victoires. Hallucinant. Ça fait longtemps que je suis ici (c'est sa onzième saison), on est déjà passé par des périodes similaires. Ça nous est arrivé d'être onzièmes à cette époque de la saison (2013 et 2014) et de nous qualifier quand même. C'est pour ça que je ne m'affole pas.



Peut-être qu'il y a dix ans, le Top 14 donnait davantage le droit de traîner en route. Mais aujourd'hui...
C'est vrai. Mais on n'en est qu'au début de la phase retour. Prendre du retard, c'est très risqué, on est d'accord. D'un autre côté, il y a des années où on a terminé premiers ou deuxièmes sans réussir à aller en finale. Franchement, le comportement de l'équipe depuis un mois est représentatif de ce qu'on veut faire. On est mieux qu'il y a deux ou trois mois. On a arrêté de se chercher des excuses et tout le monde veut remonter. Dimanche dernier, c'est un échec parce qu'on doit gagner ce match à Lyon. La saison passée, notre équipe aurait sûrement gagné. Ça aussi je pense qu'on l'a tous en tête. On n'est pas dixièmes par accident, par malchance ou je ne sais quoi. Si on est là, c'est de notre faute.

Le classement après douze ou treize matches(le Racing compte un match en retard, contre Pau à l'Arena) ne peut pas être un mensonge. Je suis mal à l'aise avec ce classement parce que le Racing ne devrait jamais se retrouver là mais je ne suis pas en panique. L'effectif est là. Les joueurs, le staff, on est tous en phase, sur la même longueur d'onde. C'est ça qui va nous refaire gagner des points, revenir au classement. Je suis persuadé aussi qu'avec cette pression ou cette urgence que nous, les joueurs de haut niveau, aimons parfois trop, le jour où on retrouvera la bonne dynamique, on restera dans le haut du tableau. Quand on regarde le classement, on voit qu'il n'y a pas tant de différence que cela, si ce n'est avec Bordeaux et Toulouse.

Est-ce que justement le plus grand risque n'est pas de se dire qu'avec les joueurs qu'il possède, le Racing va automatiquement se refaire ? Se dire que s'il a été capable de se retrouver, comme ce fut le cas à Northampton en Coupe d'Europe (45-14, le 10 décembre), c'est qu'il peut inverser une dynamique à tout moment...
C'est le travail du staff de sentir cela, de détecter les joueurs qui sont bien, moins bien. Les calculs, c'est pour le staff. Nous les joueurs, qu'on s'occupe de bien jouer et je suis sûr qu'à la fin on ne parlera plus des points de retard qu'on avait à mi-chemin. Aujourd'hui, je suis certain que même en interne, ici dans ce bâtiment, des gens doivent paniquer. Mais ce n'est pas mon cas. Si tout le monde donne le meilleur de soi, on aura les victoires qu'il faut pour être dans les six. J'ai totale confiance en ce groupe. On voit très bien qu'on est en train de sortir de cette mauvaise période. Mais il faudra être plus pragmatique qu'à Lyon. S'il faut moins jouer au rugby ou même pas du tout, il faudra le faire.

« La pression au Racing, c'est tous les jours à l'entraînement parce que tu veux être à la hauteur de Russell, Thomas, Fickou, Beale et les autres. Ce n'est pas facile, mais c'est génial »


Est-ce facile de penser comme cela quand on porte l'étiquette "galactiques" ?
Déjà, si certains ont envie de nous appeler galactiques, j'ai envie de dire merci. Y a pire comme surnom (rire). Après, on n'a pas choisi cette appellation. Ce surnom, il ne me correspond pas du tout. Je suis le contraire. La vie ne m'a donné aucun talent. J'habite à Paris, je suis bien coiffé
à la télé, j'ai de jolis crampons mais je suis avant tout un bosseur. La pression au Racing, ce n'est pas le mot "galactiques" dans le journal. La pression, c'est tous les jours à l'entraînement parce que tu veux être à la hauteur de Russell, Thomas, Fickou, Beale et les autres. Si tu veux être dans cette équipe, ce n'est pas facile, mais c'est génial.

Une des spécificités du Racing, c'est que vous ne subissez pas une forte pression des supporters ou de votre boulangère quand les résultats plongent.
OK, à la boulangerie, c'est calme (sourire). Mais quand tu arrives au centre d'entraînement du Racing (au Plessis-Robinson, dans les Hauts-de-Seine), quand tu vois les bâtiments, les joueurs, tu te rends compte que ce club représente quelque chose de grand, avec une histoire. Quand on est au Racing, on se doit de viser la gagne à chaque match. Tout est fait pour ça ici. Quand tu rencontres monsieur Lorenzetti et que dans les cinq mots qu'il te dit il y a trois fois "victoire", ça place le niveau d'exigence.

« On a des trous, des manques de confiance terrible [...] Le Racing vit une transition avec beaucoup de joueurs en fin de contrat. C'est ce qui peut expliquer que nous n'étions pas si bien connectés que ça »


Sur les 27 essais encaissés cette saison, 13 l'ont été dans les vingt dernières minutes. Vous êtes, après Biarritz, l'équipe qui concède le plus de points dans cette période. Pourquoi ?
Ça montre notre inconstance individuelle et collective. On a des trous, des manques de confiance terrible, c'est étonnant. Pourquoi, l'an dernier, on les gagnait ces matches serrés ? On sait que c'est l'équipe qui a le plus de confiance qui finit le mieux. On nous paie avec la même monnaie.

D'où viennent les germes de ce mauvais début de saison ?
Le Racing vit une transition assez importante avec beaucoup de joueurs en fin de contrat. Qui part ? Qui reste ? Ça joue sur un groupe même si ça ne devrait pas. Il y a des joueurs difficiles à remplacer parce qu'ils ont une histoire avec le club. C'est ce qui peut expliquer que nous n'étions pas si bien connectés que ça. Maintenant, je crois que chacun s'est enlevé ça de la tête, que sa situation soit réglée ou pas encore.

Votre situation est-elle réglée ?
Pas encore. Quand j'ai entendu les rumeurs disant que je ne serais pas conservé, je l'ai très mal vécu. Ce club, ce maillot, c'est ma vie. Ma famille est accro à ce club. J'ai quitté l'Argentine en 2011 pour créer quelque chose ici et on a créé une belle histoire. Le Racing pour moi, c'est de l'amour. C'est ma famille. Je vais tout faire pour rester. »

[chomelaregle]

Votre situation est-elle réglée ?
Pas encore. Quand j'ai entendu les rumeurs disant que je ne serais pas conservé, je l'ai très mal vécu. Ce club, ce maillot, c'est ma vie. Ma famille est accro à ce club. J'ai quitté l'Argentine en 2011 pour créer quelque chose ici et on a créé une belle histoire. Le Racing pour moi, c'est de l'amour. C'est ma famille. Je vais tout faire pour rester. »

allez Jacky, signe et arrête de faire trainer!
si tu signes pas je me casse et tu perds 1/10 de tes supporters.

[Racingforever]

Comment ne peut-on pas garder un tel joueur !
Quelle est la raison de ce refus de prolongation ??? TT est inconstant, mais Juan, c'est incompréhensible.
Notre chance, c'est que pour l'instant, il n'a pas signé ailleurs. Mais JLo, fais vite, très vite...
P.S. En plus, il peut dépanner en demi de mêlée...

[minitaf]

purée, quel mec ! Tout ce qu'il dit respire la classe et l'humilité.

je suis prêt à envoyer des sous pour le garder

[Roger-Rabbit]

Vu la force d'attraction du Racing cette saison, il y a de fortes chances qu'Imhoff prolonge. On a pour l'instant recruté deux brivistes dont un n'est même pas titulaire dans son club, et l'autre s'est fait les croisés, et un joueur de Pro D2, et Nyakane.

Pendant ce temps on a perdu Baubigny, Colombe, Tanga, Machenaud, Thomas, Laborde et Joseph

[SAPIAC92]

Votre situation est-elle réglée ?
Pas encore. Quand j'ai entendu les rumeurs disant que je ne serais pas conservé, je l'ai très mal vécu. Ce club, ce maillot, c'est ma vie. Ma famille est accro à ce club. J'ai quitté l'Argentine en 2011 pour créer quelque chose ici et on a créé une belle histoire. Le Racing pour moi, c'est de l'amour. C'est ma famille. Je vais tout faire pour rester. »

allez Jacky, signe et arrête de faire trainer!
si tu signes pas je me casse et tu perds 1/10 de tes supporters.

Je peux vous dire que notre souhait de garder Juan est remonté jusqu'au président via un de ses proches , mais encore une fois , "les voies du Seigneur sont ( parfois ) impénétrables " !!

[Racingforever]

Je peux vous dire que notre souhait de garder Juan est remonté jusqu'au président via un de ses proches , mais encore une fois , "les voies du Seigneur sont ( parfois ) impénétrables " !!

À te lire, ce serait JLo en personne qui bloque le renouvellement ?
Aussi, je renouvelle ma question :
"Quelle est la raison de ce refus de prolongation ???".

[SAPIAC92]

Je peux vous dire que notre souhait de garder Juan est remonté jusqu'au président via un de ses proches , mais encore une fois , "les voies du Seigneur sont ( parfois ) impénétrables " !!

À te lire, ce serait JLo en personne qui bloque le renouvellement ?
Aussi, je renouvelle ma question :
"Quelle est la raison de ce refus de prolongation ???".

I don't know !! Impénétrable te dis-je !

[Racingforever]

Je peux vous dire que notre souhait de garder Juan est remonté jusqu'au président via un de ses proches , mais encore une fois , "les voies du Seigneur sont ( parfois ) impénétrables " !!

À te lire, ce serait JLo en personne qui bloque le renouvellement ?
Aussi, je renouvelle ma question :
"Quelle est la raison de ce refus de prolongation ???".

I don't know !! Impénétrable te dis-je !

Faudra-t-il que je fasse une grève de la faim, enchaîné aux grilles du Plessis Robinson pour que nous obtenions gain de cause ?

[SAPIAC92]

À te lire, ce serait JLo en personne qui bloque le renouvellement ?
Aussi, je renouvelle ma question :
"Quelle est la raison de ce refus de prolongation ???".

I don't know !! Impénétrable te dis-je !

Faudra-t-il que je fasse une grève de la faim, enchaîné aux grilles du Plessis Robinson pour que nous obtenions gain de cause ?

Ce jour là , tu me le dis , on vient avec Peto et on s'enchaine aussi ! Seul problème , grève de la faim , avec Peto ça va être difficile !!!