Encore un président de club responsable qui obtient une baisse de salaire respectable de la part de ses joueurs (neuvième club du Top 14 à avoir trouvé un accord pour une baisse de salaire de son effectif après Castres, Clermont, La Rochelle, Lyon, Montpellier, Toulon, Toulouse et Pau -- Cador de la ProD2, Perpignan c'est fait aussi). JLo, qui refuse même de l’envisager, doit être un fan d’Eddy Mitchell qui chantait dans les années 1960 : « Et s’il n’en reste qu’un, je serai celui-là »...
Les malins, ce sont les présidents de clubs qui auront réussi à faire diminuer les salaires, ce qui leur donne une marche de manœuvre tant que la baisse du salary cap n’a pas encore été adoptée. Car quand 30 joueurs baissent aujourd’hui leur salaire de 20%, c’est potentiellement demain l’équivalent du salaire moyen de 6 joueurs que l’on peut se payer pour le même salary cap. Alors quand la baisse du salary cap sera votée à la LNR, il faudra à JLo un stock de kleenex pour sécher ses larmes car le Racing n’aura pas assez de remplaçants de qualité (que ce soit lors de blessures ou de sélections en équipes nationales), par rapport aux autres clubs.
D’autant que les rentrées financières par la billetterie (et donc les à-côtés : boissons, alimentation et produits de la boutique du Racing) seront maigres en ce début d’année à cause des conditions drastiques imposées par le gouvernement pour que les matchs aient lieu. Manquerait plus que le Racing soit le SEUL club à jouer à huis clos parce que l’Arena n’est pas une enceinte ouverte !