Qovu casse tout
Re: Qovu casse tout
Sur lequipe.fr
Jone Qovu est un être à part, qui se détache du contingent fidjien en affichant de grandes performances dans le pack. Hors du terrain, il se révèle attachant.
Fait figure d'extraterrestre dans le rugby fidjien. Il ne se fait pas remarquer en marquant des essais supersoniques, en jonglant avec le ballon en même temps qu'il met un tampon à un imprudent défenseur. Parce que Qovu n'est pas ailier mais deuxième-ligne. Ou N°8. Son truc à lui, c'est plutôt de créer des brèches ou des mauls. Et en défense, il est plutôt du genre Terminator. «Au Racing, personne ne fait d'opposition avec lui. Les deux qui se sont amusés avec lui y ont laissé un genou. Simon Raiwali, il l'a pris au bord d'un ruck, l'a levé, jeté : un genou. Benjamin Noirot pareil, un genou», en rigole encore Sébastien Chabal.
Pourtant, l'homme serait plutôt une crème. Chabal encore : «Au club on l'appelle "Bébé". Il parle tout doucement, il ne dit jamais rien, il est attendrissant dans la vie». Malgré un gabarit impressionnant (1,97 m, 124 kg), il faut plutôt se fier à son visage poupin pour se faire une idée de l'humilité du bonhomme. A l'écouter, il ne sait toujours pas ce qui lui a fallu d'être sélectionné. «Un jour, en rentrant du travail, on m'a dit qu'il fallait que je rappelle des gens de l'équipe nationale, explique Qovu. J'étais convoqué pour jouer contre la Nouvelle-Zélande. Je n'avais pratiquement jamais joué en club, je ne sais pas où ils m'ont découvert».
Le Racing-Métro 92 a eu moins de mal à le repérer. Qovu était le capitaine fidjien lors du Mondial 2007. De retour au pays, il reçoit un coup de téléphone (décidément) qui lui apprend qu'un club étranger veut le recruter. Il rappelle, quitte son pays et débarque en France. Transition compliquée. «La première saison a été difficile parce que je suis passé directement de mon village à Paris, où tout est grand. J'ai lutté le premier hiver. Au pays, il n'y a que du soleil. Pas d'été, automne, hiver...». Alors il bosse dur. Et lorsque le Racing accède au Top 14, il voit débarquer au club Sébastien Chabal et Lionel Nallet. Des stars qu'il avait l'habitude de voir à la télé et qui l'ont pris sous leur aile. «J'ai envie de le voir exploser, montrer l'étendue de son potentiel. C'est un joueur rare, de qualité rugbystique et humaine. Je lui parle un peu plus qu'à un autre pour qu'il se rende compte de ce qu'il pourrait faire s'il était plus agressif. Ce serait une machine», conclut un Chabal qui pourrait avoir fort à faire si les deux Racingmen se retrouvaient en opposition à Nantes.
Jone Qovu est un être à part, qui se détache du contingent fidjien en affichant de grandes performances dans le pack. Hors du terrain, il se révèle attachant.
Fait figure d'extraterrestre dans le rugby fidjien. Il ne se fait pas remarquer en marquant des essais supersoniques, en jonglant avec le ballon en même temps qu'il met un tampon à un imprudent défenseur. Parce que Qovu n'est pas ailier mais deuxième-ligne. Ou N°8. Son truc à lui, c'est plutôt de créer des brèches ou des mauls. Et en défense, il est plutôt du genre Terminator. «Au Racing, personne ne fait d'opposition avec lui. Les deux qui se sont amusés avec lui y ont laissé un genou. Simon Raiwali, il l'a pris au bord d'un ruck, l'a levé, jeté : un genou. Benjamin Noirot pareil, un genou», en rigole encore Sébastien Chabal.
Pourtant, l'homme serait plutôt une crème. Chabal encore : «Au club on l'appelle "Bébé". Il parle tout doucement, il ne dit jamais rien, il est attendrissant dans la vie». Malgré un gabarit impressionnant (1,97 m, 124 kg), il faut plutôt se fier à son visage poupin pour se faire une idée de l'humilité du bonhomme. A l'écouter, il ne sait toujours pas ce qui lui a fallu d'être sélectionné. «Un jour, en rentrant du travail, on m'a dit qu'il fallait que je rappelle des gens de l'équipe nationale, explique Qovu. J'étais convoqué pour jouer contre la Nouvelle-Zélande. Je n'avais pratiquement jamais joué en club, je ne sais pas où ils m'ont découvert».
Le Racing-Métro 92 a eu moins de mal à le repérer. Qovu était le capitaine fidjien lors du Mondial 2007. De retour au pays, il reçoit un coup de téléphone (décidément) qui lui apprend qu'un club étranger veut le recruter. Il rappelle, quitte son pays et débarque en France. Transition compliquée. «La première saison a été difficile parce que je suis passé directement de mon village à Paris, où tout est grand. J'ai lutté le premier hiver. Au pays, il n'y a que du soleil. Pas d'été, automne, hiver...». Alors il bosse dur. Et lorsque le Racing accède au Top 14, il voit débarquer au club Sébastien Chabal et Lionel Nallet. Des stars qu'il avait l'habitude de voir à la télé et qui l'ont pris sous leur aile. «J'ai envie de le voir exploser, montrer l'étendue de son potentiel. C'est un joueur rare, de qualité rugbystique et humaine. Je lui parle un peu plus qu'à un autre pour qu'il se rende compte de ce qu'il pourrait faire s'il était plus agressif. Ce serait une machine», conclut un Chabal qui pourrait avoir fort à faire si les deux Racingmen se retrouvaient en opposition à Nantes.
1882
Re: Qovu casse tout
A Marcoussis
Quand il en parle, ses yeux pétillent, la voix s’adoucit et son visage s’illumine. Non, vous ne rêvez pas, Sébastien Chabal, sportif préféré des Français, a aussi des idoles. Le mot est fort mais correspond parfaitement au discours dévoilé par l’international cette semaine à Marcoussis au sujet de son partenaire en club. «Il a des qualités exceptionnelles, lance-t-il au moment d’évoquer le profil de Jone Qovu. C’est une machine, il ne connait même pas sa force. Un jour il se met avec les trois-quarts à la musculation et le lendemain avec les piliers, il prend les barres, les lève avec facilité.»
«Content qu’il reste 2e ligne»
Remplaçant au coup d’envoi samedi, Sébastien Chabal ne croisera pas le chemin de son coéquipier en club. Tout du moins pas dès le départ. Positionné en deuxième ligne, Qovu, vingt-cinq ans pour 120 kilos, ne cesse de progresser depuis son arrivée chez les Ciel et Blanc en 2007. A l’heure d’évoquer le meilleur poste de son coéquipier et concurrent samedi, le Français répond avec humour. «Je ne l’ai pas beaucoup vu en troisième ligne, mais apparemment quand il était en Pro D2, il traversait le terrain tout seul, plaisante l’international. Je pense que pour lui ça ne change pas grand-chose. Pousser en mêlée me gênait après dans le jeu, pas lui. Il est désarmant de facilité. Tant qu’il reste en 2e ligne, je suis content.»
«Ce sera une machine»
Intarissable sur le sujet et heureux à l’idée d’en parler, Chabal donne l’impression d’être un vrai guide pour le Fidjien. «On l’appelle bébé au club, il parle tout doucement, ne dit jamais rien, confesse le Tricolore. Il est attendrissant dans la vie, mais il faut le prendre en tête à tête si on veut lui soutirer deux mots. C’est quelqu’un que j’ai envie de voir grandir et exploser. Je lui parle peut-être un peu plus qu’à un autre pour qu’il se rend compte de son potentiel.» Cela ne fait aucun doute, pour lui, Jone Qovu a tout d’un grand. «Avec un peu plus d’agressivité et moins de timidité, ce sera une machine», avance-t-il avec assurance avant de faire un aveu. «Au Racing, il n’y a pas d’oppositions. On ne s’amuse pas avec lui (rires). Les deux qui se sont amusés y ont laissé un genou (Ndlr : Noirot et Raiwalui).» On vous l’avait dit. Qovu a trouvé son fan numéro un. Et pas n’importe qui.
Quand il en parle, ses yeux pétillent, la voix s’adoucit et son visage s’illumine. Non, vous ne rêvez pas, Sébastien Chabal, sportif préféré des Français, a aussi des idoles. Le mot est fort mais correspond parfaitement au discours dévoilé par l’international cette semaine à Marcoussis au sujet de son partenaire en club. «Il a des qualités exceptionnelles, lance-t-il au moment d’évoquer le profil de Jone Qovu. C’est une machine, il ne connait même pas sa force. Un jour il se met avec les trois-quarts à la musculation et le lendemain avec les piliers, il prend les barres, les lève avec facilité.»
«Content qu’il reste 2e ligne»
Remplaçant au coup d’envoi samedi, Sébastien Chabal ne croisera pas le chemin de son coéquipier en club. Tout du moins pas dès le départ. Positionné en deuxième ligne, Qovu, vingt-cinq ans pour 120 kilos, ne cesse de progresser depuis son arrivée chez les Ciel et Blanc en 2007. A l’heure d’évoquer le meilleur poste de son coéquipier et concurrent samedi, le Français répond avec humour. «Je ne l’ai pas beaucoup vu en troisième ligne, mais apparemment quand il était en Pro D2, il traversait le terrain tout seul, plaisante l’international. Je pense que pour lui ça ne change pas grand-chose. Pousser en mêlée me gênait après dans le jeu, pas lui. Il est désarmant de facilité. Tant qu’il reste en 2e ligne, je suis content.»
«Ce sera une machine»
Intarissable sur le sujet et heureux à l’idée d’en parler, Chabal donne l’impression d’être un vrai guide pour le Fidjien. «On l’appelle bébé au club, il parle tout doucement, ne dit jamais rien, confesse le Tricolore. Il est attendrissant dans la vie, mais il faut le prendre en tête à tête si on veut lui soutirer deux mots. C’est quelqu’un que j’ai envie de voir grandir et exploser. Je lui parle peut-être un peu plus qu’à un autre pour qu’il se rend compte de son potentiel.» Cela ne fait aucun doute, pour lui, Jone Qovu a tout d’un grand. «Avec un peu plus d’agressivité et moins de timidité, ce sera une machine», avance-t-il avec assurance avant de faire un aveu. «Au Racing, il n’y a pas d’oppositions. On ne s’amuse pas avec lui (rires). Les deux qui se sont amusés y ont laissé un genou (Ndlr : Noirot et Raiwalui).» On vous l’avait dit. Qovu a trouvé son fan numéro un. Et pas n’importe qui.
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Re: Qovu casse tout
Alors ça c'est bien vrai !!!Ichnusa92 a écrit :Sur lequipe.fr
Jone Qovu est un être à part, qui se détache du contingent fidjien en affichant de grandes performances dans le pack. Hors du terrain, il se révèle attachant.
Pourtant, l'homme serait plutôt une crème. Chabal encore : «Au club on l'appelle "Bébé". Il parle tout doucement, il ne dit jamais rien, il est attendrissant dans la vie». Malgré un gabarit impressionnant (1,97 m, 124 kg), il faut plutôt se fier à son visage poupin pour se faire une idée de l'humilité du bonhomme.
Aux entrainements par exemple, c'est lui qui va chercher le matos, est quasiment toujours le dernier à quitter le terrain, toujours disponible, et les jours de matchs il se donne beaucoup, "mouille véritablement le maillot"; un exemple d'humilité et ça fait du bien...
Moi aussi fan de Qovu !!!
Nos valeurs :
Combat, passion, solidarité, courage, convivialité, respect, pudeur
Fier d'être racingman
Combat, passion, solidarité, courage, convivialité, respect, pudeur
Fier d'être racingman
Re: Qovu casse tout
racingmec la question est plutot comment ne pas etre fan de ce joueur j’espère que le racing fera tout pour le garder je le vois bien remplacer chabal en 3éme ligne quand il prendras sa retraite et je sais plus qui le disait plus haut devenir un leader dans cette équipe
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Re: Qovu casse tout
En tout cas Qovu est en super forme 3 essai pendant les matchs amicaux ! En esperant que cela continue !
Allez Allez les ciel et blanc !
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Re: Qovu casse tout
Tant mieux pour le Racing oui, mais dommage pour les Fidjis et la coupe du monde.Racingman95 a écrit :En tout cas Qovu est en super forme 3 essai pendant les matchs amicaux ! En esperant que cela continue !
Je ne trouve pas ça logique que les meilleurs joueurs de chaque Nation n'honorent pas leur selection. Mais ça c'est un autre débat.
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- Localisation : Argenteuil
Re: Qovu casse tout
Je prefere qu'il soit au Racing et pas a la CDM lol :lol:
Allez Allez les ciel et blanc !
Re: Qovu casse tout
D'après le midol, Qovu est rentré au pays en raison d'un problème familial d'où son absence des entraînements et du matchs.
J'espère que cela va aller mieux rapidement et que l'on récupèrera notre Autobus. :mrgreen:
J'espère que cela va aller mieux rapidement et que l'on récupèrera notre Autobus. :mrgreen:
Re: Qovu casse tout
Merci pour l'info
Re: Qovu casse tout
J'espere que c'est rien de grave et qu'il nous fera pas une Nalaga