La formation du Racing en dehors de ses frontières
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Brive aligne en challenge cup un 3ieme ligne :
Abadie - Fa'aso'o - Voisin
Voisin sera même capitaine, un brassard qu'il porte régulièrement.
Abadie - Fa'aso'o - Voisin
Voisin sera même capitaine, un brassard qu'il porte régulièrement.
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Le troisième-ligne Esteban Abadie a prolongé avec Brive jusqu'en 2023.
Super nouvelle pour lui !
Super nouvelle pour lui !
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Après Voisin, c'est au tour d'Abadie de porter le brassard de capitaine pour le CAB.
Ils aiment bien nos 3ieme ligne
Ils aiment bien nos 3ieme ligne
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Un article sur Anatole Pauvert qui a passé plusieurs saisons chez nous et joue désormais à Vannes.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2 ... tory.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/pro-d2/2 ... tory.shtml
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Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
y'a un article sur la formation du Racing,
si quelqu'un peut le partager.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le ... ub/1215348
si quelqu'un peut le partager.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le ... ub/1215348
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Je regardais les statistiques de Issam Hamel avec Nevers, il a déjà 19 feuilles de match sur 20 journées dont 8 titularisations,
mais le plus intéressant est qu’il a déjà marqué 5 essais.
Il aurait peut-être été judicieux de le garder.
mais le plus intéressant est qu’il a déjà marqué 5 essais.
Il aurait peut-être été judicieux de le garder.
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Je pense que pour le joueur, il a été très judicieux d'aller à Nevers pour avoir plein de temps en pro plutôt que d'attendre une éventuelle feuille de match au racing avec les pro.
Au racing on avait Chat-Baubigny-Le Guen sous contrat donc pas de place pour lui.
Au racing on avait Chat-Baubigny-Le Guen sous contrat donc pas de place pour lui.
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Avant, les débouchés étaient bouchés de l'intérieur. Quand ils passaient devant la devanture du Racing, les jeunes à haut potentiel la trouvaient fort jolie mais finissaient souvent par se dire, comme l'admet Christophe Mombet, le directeur du centre de formation depuis 2011, « ce ne sera jamais pour moi. On a raté Yacouba Camara ou Judicaël Cancoriet alors qu'ils sont passés dans mon bureau. Jusqu'en 2016, on avait cette image de club de mercenaires, de riches, un peu british, un peu de la haute. Même aujourd'hui, même si ça s'est amélioré, on a encore cette image. En 2017, on a réorienté la politique sportive pour sortir des joueurs pro, en lien direct avec Toto Travers (entraîneur en chef), rejoint depuis par Yannick Nyanga (directeur sportif). Ils vont me dire en fonction des fins de contrat, des recrutements en cours, s'ils auront besoin d'un talonneur ou d'un deuxième-ligne dans trois ans ».
Pour devenir attractif, rien ne vaut la propagation d'un bouche-à-oreille favorable. Et pour le déclencher, pas de meilleure voie que la force des actes et le poids des chiffres. Ces trois dernières années, le temps de jeu chez les pros des garçons formés au club a plus que doublé. Ils étaient dix sur la feuille de match dimanche dernier contre Toulon. Et même onze pour la finale de Coupe d'Europe contre Exeter. Ils seront douze contre l'UBB (*). Tout aussi parlant, la proportion grandissante de Racingmen faits maison en équipe de France. Après Le Roux, Ben Arous, Chavancy, Chat, Vakatawa, Gomes Sa, sont venus se greffer cette dernière année Palu, Baubigny, Kolingar ou encore Colombe. Comme cercle vertueux, on ne fait pas plus rond.
[/img]
« Les gens voient comment ça se passe chez nous, constatent qu'on ne met pas les jeunes au frigo, souligne le président Jacky Lorenzetti. Je crois beaucoup au supplément d'attachement lié à l'amour du maillot. Il y a sept ans, on est parti d'une feuille blanche. C'était une question philosophique : soit on pense que l'argent achète tout, soit on pense qu'il faut toujours miser sur la construction, la transmission. La formation, c'était une tradition au Racing et il fallait que ça le redevienne. » Sur le sujet, Lorenzetti a su évoluer. Il a surtout demandé des résultats, pas seulement de belles intentions.
« On n'était pas reconnus, raconte Mombet. Le cap du président était clair : il fallait crédibiliser notre travail par un palmarès, que le Racing gagne chez les jeunes pour compter à nouveau. Entre 2014 et 2020, on a réussi un truc assez extraordinaire. On a gagné six titres de champions de France, dans à peu près toutes les catégories.» Lorenzetti ne se contente pas de passer une tête pour « cheeser » le jour de la photo d'équipe. Les héritiers, il les surveille. Les accoste parfois à la cantine. Et Mombet sait parfaitement qu'il recevra un emoji pas content du patron si, au milieu des résultats qu'il lui transmet tous les week-ends, se cache une vilaine défaite. « En revanche, si on bat le Stade Français ou Massy, je sais qu'il sera vachement content. » Lorenzetti date précisément le premier succès de la politique de formation à cette finale Crabos remportée en 2014 par Chat, Palu et leurs copains contre le FC Auch de Dupont et Jelonch. Il y était.
« Auparavant, malgré tout le travail de Pierre Berbizier, de Fred Barthe (son prédécesseur) et d'Alain Gazon (transfuge de Massy débauché pour régénérer les effectifs de l'école de rugby), la situation de la formation était balbutiante, indique Mombet. Le club avait perdu beaucoup de gamins. L'idée d'exfiltrer la section rugby du club omnisports n'avait pas été indolore. À l'époque, la Ligue classait les centres de formation par catégories. On était en catégorie 3, ce n'était pas brillant. En région parisienne, les forces étaient concentrées sur le Stade Français (qui jouissait d'une très bonne image) et Massy (qui s'était bâti une solide réputation de pouponnière). Nous, on était un gentil petit club, qui ne faisait de mal ni d'ombre à personne. » Pour grignoter petit à petit des parts de ce marché foisonnant, le Racing crée une deuxième école de rugby. Après Colombes, voici Le Plessis. « Les cinq-six premières années, on avait besoin de piquer de très bons joueurs, avec une politique agressive, comme celle de Massy quand il recrute des plus jeunes », raconte Mombet.
Il fallait bien amorcer la pompe. Contractualisés ou non, des partenariats voient le jour, avec Suresnes, Clamart, Vincennes, Versailles... À l'oeuvre depuis dix ans, les techniciens Florent Guichard et Anthony Cabaj frottent, grattent, poncent et finissent par faire briller cette jeunesse dorée. Plus en amont, le « chien-truffier » Jean-Max Calice, aidé de ses scouts, approvisionne en qualité la préformation. « L'idée, c'est d'avoir de bons joueurs en devenir à partir de la dernière année de l'école de rugby, en moins de 14 ans », synthétise Mombet. Contrairement à d'autres maisons, le Racing ne possède pas de succursales ou de couveuses à l'étranger. Il mise plutôt sur le relationnel de quelques ambassadeurs prestigieux, comme Joe Rokocoko. « Il est très respecté, il peut nous apporter beaucoup, dit Mombet. Il vient d'ailleurs de nous amener un junior fidjien qui jouait en Nouvelle-Zélande. »
Ce nouveau pouvoir de séduction fait bouger les lignes, même les plus résistantes. C'est ainsi qu'après Jordan Joseph, d'autres jeunes prometteurs, comme Wesley Lindor ou Andy Bordelai, ont fait le trajet Massy-Racing. « Pendant longtemps, des gens de Massy disaient à leurs jeunes qu'il ne fallait surtout pas aller au Racing, se rappelle Mombet. On était leur antithèse sociale, en théorie. » Même si l'ouvreur Léo Barré a finalement rejoint le Stade Français l'été dernier, la passerelle n'a jamais autant été empruntée. « Et puis, le club de la banlieue, c'est le Racing, pas le Stade Français », aime à répéter Hassane Kolingar.
Autre exemple significatif : la signature il y a trois ans du demi de mêlée breton Nolann Le Garrec (18 ans) en dépit de l'offre, plus régionale, de La Rochelle. Malgré tout, au dernier classement des centres de formation publié par la LNR, le Racing n'était que huitième. « On a été premiers pendant deux ou trois saisons, explique Mombet. Il se trouve que ce concours est faussé par le temps de jeu pris en compte en Challenge Cup, qui sert souvent à faire tourner les équipes et lancer les jeunes. Sans prétention, je pense pouvoir dire que le Racing est en réalité à l'une des trois premières places.»
(*) Colombe, Baubigny, Kolingar, Palu, Le Roux, Chavancy, Vakatawa, Dupichot, Chat, Gogichachvili, Gibert, Goms Sa.
Trois duels à suivre
1. Hassane Kolingar vs Ben Tameifuna
Transfuge du Racing 92 cet été, Ben Tameifuna a plutôt réussi son intégration à l'Union Bordeaux-Bègles. Le pilier tonguien est devenu un élément prépondérant du pack girondin. Avec 11 matches de Top 14 dont huit titularisations, il semble être le numéro 1 au poste, même si Vadim Cobilas a débuté les trois dernières rencontres. « Big Ben » retrouve une place de titulaire pour le déplacement au Racing et aura forcément à coeur de briller face à ses anciens partenaires.
Attention néanmoins à ne pas en faire trop. Tameifuna est l'un des joueurs les plus pénalisés du Top 14 depuis le début de saison (12 pénalités). Face à lui, une des nouvelles pépites du club francilien : Hassane Kolingar. Avant de rejoindre Nice et le quinze de France pour la préparation du premier match du Tournoi des Six Nations en Italie (6 février), le jeune pilier gauche (22 ans, 2 sél.) a une nouvelle occasion de prouver son talent, lui qui détient toutes les caractéristiques du pilier moderne : costaud sur les fondamentaux et très mobile.
2. Bernard Le Roux vs Cameron Woki
C'est la petite surprise du chef, signée Laurent Travers, le manager du Racing 92. Bernard Le Roux va débuter la partie au poste de troisième-ligne aile. La dernière fois, c'était il y a un an lors d'un déplacement aux Saracens en Coupe d'Europe (27-24, le 19 janvier). Le joueur d'origine sud-africaine, qui a longtemps occupé ce poste, ne devrait pas être dépaysé pour autant. D'autant que le deuxième-ligne du quinze de France a l'habitude d'abattre un travail considérable.
Face à lui, un autre tricolore. Après une petite entorse d'une cheville il y a quinze jours, le Bordelais Cameron Woki est déjà sur pied et titulaire. Il fait même coup double. Alors qu'initialement il n'avait pas été retenu dans la liste des 37 du sélectionneur Fabien Galthié, il sera bien présent au stage à Nice en remplacement de Grégory Alldritt. L'occasion pour lui de montrer notamment ses qualités de coureur, passeur, voltigeur et parfois même marqueur !
3. Virimi Vakatawa vs Remi Lamerat
Attention ça va cogner avec d'un côté Virimi Vakatawa, considéré comme l'un des meilleurs centres du monde actuellement, et de l'autre le robuste Rémi Lamerat. Le centre francilien reste sur une fausse note. Un essai tout fait, gâché la semaine passée lors de la défaite à domicile face à Toulon (23-29) pour avoir trop tardé à aplatir (sauvé par Villière). Avant de filer avec l'équipe de France, Vakatawa voudra se racheter. En grande forme, il sera à chaque fois une menace pour la défense bordelaise.
Mais face à lui, il va retrouver un vieux compère en la personne de Rémi Lamerat, avec qui il compte neuf sélections communes entre 2016 et 2017 (Lamerat jouait au centre et Vakatawa à l'aile). Ménagé la semaine passée, le puissant centre de l'UBB est de nouveau à 100% et s'impose comme l'un des cadres de Christophe Urios. La volonté des deux joueurs de faire jouer derrière eux apportera un peu de finesse dans ce duel de costauds.
Pour devenir attractif, rien ne vaut la propagation d'un bouche-à-oreille favorable. Et pour le déclencher, pas de meilleure voie que la force des actes et le poids des chiffres. Ces trois dernières années, le temps de jeu chez les pros des garçons formés au club a plus que doublé. Ils étaient dix sur la feuille de match dimanche dernier contre Toulon. Et même onze pour la finale de Coupe d'Europe contre Exeter. Ils seront douze contre l'UBB (*). Tout aussi parlant, la proportion grandissante de Racingmen faits maison en équipe de France. Après Le Roux, Ben Arous, Chavancy, Chat, Vakatawa, Gomes Sa, sont venus se greffer cette dernière année Palu, Baubigny, Kolingar ou encore Colombe. Comme cercle vertueux, on ne fait pas plus rond.
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« Les gens voient comment ça se passe chez nous, constatent qu'on ne met pas les jeunes au frigo, souligne le président Jacky Lorenzetti. Je crois beaucoup au supplément d'attachement lié à l'amour du maillot. Il y a sept ans, on est parti d'une feuille blanche. C'était une question philosophique : soit on pense que l'argent achète tout, soit on pense qu'il faut toujours miser sur la construction, la transmission. La formation, c'était une tradition au Racing et il fallait que ça le redevienne. » Sur le sujet, Lorenzetti a su évoluer. Il a surtout demandé des résultats, pas seulement de belles intentions.
« On n'était pas reconnus, raconte Mombet. Le cap du président était clair : il fallait crédibiliser notre travail par un palmarès, que le Racing gagne chez les jeunes pour compter à nouveau. Entre 2014 et 2020, on a réussi un truc assez extraordinaire. On a gagné six titres de champions de France, dans à peu près toutes les catégories.» Lorenzetti ne se contente pas de passer une tête pour « cheeser » le jour de la photo d'équipe. Les héritiers, il les surveille. Les accoste parfois à la cantine. Et Mombet sait parfaitement qu'il recevra un emoji pas content du patron si, au milieu des résultats qu'il lui transmet tous les week-ends, se cache une vilaine défaite. « En revanche, si on bat le Stade Français ou Massy, je sais qu'il sera vachement content. » Lorenzetti date précisément le premier succès de la politique de formation à cette finale Crabos remportée en 2014 par Chat, Palu et leurs copains contre le FC Auch de Dupont et Jelonch. Il y était.
« Auparavant, malgré tout le travail de Pierre Berbizier, de Fred Barthe (son prédécesseur) et d'Alain Gazon (transfuge de Massy débauché pour régénérer les effectifs de l'école de rugby), la situation de la formation était balbutiante, indique Mombet. Le club avait perdu beaucoup de gamins. L'idée d'exfiltrer la section rugby du club omnisports n'avait pas été indolore. À l'époque, la Ligue classait les centres de formation par catégories. On était en catégorie 3, ce n'était pas brillant. En région parisienne, les forces étaient concentrées sur le Stade Français (qui jouissait d'une très bonne image) et Massy (qui s'était bâti une solide réputation de pouponnière). Nous, on était un gentil petit club, qui ne faisait de mal ni d'ombre à personne. » Pour grignoter petit à petit des parts de ce marché foisonnant, le Racing crée une deuxième école de rugby. Après Colombes, voici Le Plessis. « Les cinq-six premières années, on avait besoin de piquer de très bons joueurs, avec une politique agressive, comme celle de Massy quand il recrute des plus jeunes », raconte Mombet.
Il fallait bien amorcer la pompe. Contractualisés ou non, des partenariats voient le jour, avec Suresnes, Clamart, Vincennes, Versailles... À l'oeuvre depuis dix ans, les techniciens Florent Guichard et Anthony Cabaj frottent, grattent, poncent et finissent par faire briller cette jeunesse dorée. Plus en amont, le « chien-truffier » Jean-Max Calice, aidé de ses scouts, approvisionne en qualité la préformation. « L'idée, c'est d'avoir de bons joueurs en devenir à partir de la dernière année de l'école de rugby, en moins de 14 ans », synthétise Mombet. Contrairement à d'autres maisons, le Racing ne possède pas de succursales ou de couveuses à l'étranger. Il mise plutôt sur le relationnel de quelques ambassadeurs prestigieux, comme Joe Rokocoko. « Il est très respecté, il peut nous apporter beaucoup, dit Mombet. Il vient d'ailleurs de nous amener un junior fidjien qui jouait en Nouvelle-Zélande. »
Ce nouveau pouvoir de séduction fait bouger les lignes, même les plus résistantes. C'est ainsi qu'après Jordan Joseph, d'autres jeunes prometteurs, comme Wesley Lindor ou Andy Bordelai, ont fait le trajet Massy-Racing. « Pendant longtemps, des gens de Massy disaient à leurs jeunes qu'il ne fallait surtout pas aller au Racing, se rappelle Mombet. On était leur antithèse sociale, en théorie. » Même si l'ouvreur Léo Barré a finalement rejoint le Stade Français l'été dernier, la passerelle n'a jamais autant été empruntée. « Et puis, le club de la banlieue, c'est le Racing, pas le Stade Français », aime à répéter Hassane Kolingar.
Autre exemple significatif : la signature il y a trois ans du demi de mêlée breton Nolann Le Garrec (18 ans) en dépit de l'offre, plus régionale, de La Rochelle. Malgré tout, au dernier classement des centres de formation publié par la LNR, le Racing n'était que huitième. « On a été premiers pendant deux ou trois saisons, explique Mombet. Il se trouve que ce concours est faussé par le temps de jeu pris en compte en Challenge Cup, qui sert souvent à faire tourner les équipes et lancer les jeunes. Sans prétention, je pense pouvoir dire que le Racing est en réalité à l'une des trois premières places.»
(*) Colombe, Baubigny, Kolingar, Palu, Le Roux, Chavancy, Vakatawa, Dupichot, Chat, Gogichachvili, Gibert, Goms Sa.
Trois duels à suivre
1. Hassane Kolingar vs Ben Tameifuna
Transfuge du Racing 92 cet été, Ben Tameifuna a plutôt réussi son intégration à l'Union Bordeaux-Bègles. Le pilier tonguien est devenu un élément prépondérant du pack girondin. Avec 11 matches de Top 14 dont huit titularisations, il semble être le numéro 1 au poste, même si Vadim Cobilas a débuté les trois dernières rencontres. « Big Ben » retrouve une place de titulaire pour le déplacement au Racing et aura forcément à coeur de briller face à ses anciens partenaires.
Attention néanmoins à ne pas en faire trop. Tameifuna est l'un des joueurs les plus pénalisés du Top 14 depuis le début de saison (12 pénalités). Face à lui, une des nouvelles pépites du club francilien : Hassane Kolingar. Avant de rejoindre Nice et le quinze de France pour la préparation du premier match du Tournoi des Six Nations en Italie (6 février), le jeune pilier gauche (22 ans, 2 sél.) a une nouvelle occasion de prouver son talent, lui qui détient toutes les caractéristiques du pilier moderne : costaud sur les fondamentaux et très mobile.
2. Bernard Le Roux vs Cameron Woki
C'est la petite surprise du chef, signée Laurent Travers, le manager du Racing 92. Bernard Le Roux va débuter la partie au poste de troisième-ligne aile. La dernière fois, c'était il y a un an lors d'un déplacement aux Saracens en Coupe d'Europe (27-24, le 19 janvier). Le joueur d'origine sud-africaine, qui a longtemps occupé ce poste, ne devrait pas être dépaysé pour autant. D'autant que le deuxième-ligne du quinze de France a l'habitude d'abattre un travail considérable.
Face à lui, un autre tricolore. Après une petite entorse d'une cheville il y a quinze jours, le Bordelais Cameron Woki est déjà sur pied et titulaire. Il fait même coup double. Alors qu'initialement il n'avait pas été retenu dans la liste des 37 du sélectionneur Fabien Galthié, il sera bien présent au stage à Nice en remplacement de Grégory Alldritt. L'occasion pour lui de montrer notamment ses qualités de coureur, passeur, voltigeur et parfois même marqueur !
3. Virimi Vakatawa vs Remi Lamerat
Attention ça va cogner avec d'un côté Virimi Vakatawa, considéré comme l'un des meilleurs centres du monde actuellement, et de l'autre le robuste Rémi Lamerat. Le centre francilien reste sur une fausse note. Un essai tout fait, gâché la semaine passée lors de la défaite à domicile face à Toulon (23-29) pour avoir trop tardé à aplatir (sauvé par Villière). Avant de filer avec l'équipe de France, Vakatawa voudra se racheter. En grande forme, il sera à chaque fois une menace pour la défense bordelaise.
Mais face à lui, il va retrouver un vieux compère en la personne de Rémi Lamerat, avec qui il compte neuf sélections communes entre 2016 et 2017 (Lamerat jouait au centre et Vakatawa à l'aile). Ménagé la semaine passée, le puissant centre de l'UBB est de nouveau à 100% et s'impose comme l'un des cadres de Christophe Urios. La volonté des deux joueurs de faire jouer derrière eux apportera un peu de finesse dans ce duel de costauds.
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Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
Il fait d'ailleurs une très bonne rentrée lors du dernier match de Nevers contre Vannes (match nul 17-17 à l'extérieur en étant mené 17-0).
Il y avait également Witz et ça faisait du bien de revoir Léonard Paris.
Re: La formation du Racing en dehors de ses frontières
j'ai essayé de lister (en utilisant le site allrugby) les joueurs passés par le centre de formation et qui jouent actuellement en pro D2 (j'ai pu en oublier). j'ai volontairement oublié Velten et Torfs.
Dubourdeau (Aurillac) 12 feuilles de matchs, 9 titularisations en 12
D'Hooghe (BO) 2, 2 en 3ème ligne
Anon (Carcassonne) 15, 8 en 9 ou 10
Teissèdre (Carcassonne) 1, 0 en 2ème ligne
Pourteau (Montauban) 13, 9 en 10
Hamel (Nevers) 19, 8 en 2
Witz (Nevers) 3, 2 en 2ème ligne
Gascou (Nevers) 1, 1 en 8
Paris (Nevers) 1, 1 en 13
Le Gal (Nevers) 16, 16 à l'aile ou l'arrière
Camara (Oyo) 2, 0 à l'aile
Lafond (Rouen) 16, 12 centre ou aile
Vartanov (S-A) 13, 3 pilier
Goginava (S-A)19, 13 pilier
Lasmarrigues (S-A) 13, 12 centre
Lorée (Valence) 12, 4 en 9 ou 10
Chouvet (Valence) 9, 1 en 10
Javaux (Valence) 17, 14 en 10
Dubourdeau (Aurillac) 12 feuilles de matchs, 9 titularisations en 12
D'Hooghe (BO) 2, 2 en 3ème ligne
Anon (Carcassonne) 15, 8 en 9 ou 10
Teissèdre (Carcassonne) 1, 0 en 2ème ligne
Pourteau (Montauban) 13, 9 en 10
Hamel (Nevers) 19, 8 en 2
Witz (Nevers) 3, 2 en 2ème ligne
Gascou (Nevers) 1, 1 en 8
Paris (Nevers) 1, 1 en 13
Le Gal (Nevers) 16, 16 à l'aile ou l'arrière
Camara (Oyo) 2, 0 à l'aile
Lafond (Rouen) 16, 12 centre ou aile
Vartanov (S-A) 13, 3 pilier
Goginava (S-A)19, 13 pilier
Lasmarrigues (S-A) 13, 12 centre
Lorée (Valence) 12, 4 en 9 ou 10
Chouvet (Valence) 9, 1 en 10
Javaux (Valence) 17, 14 en 10