Leone Nakarawa

Pour parler d'un joueur en particulier ...
Avatar de l’utilisateur
psy78
Messages : 2643
Inscription : 28 janv. 2010, 12:45

Re: Leone Nakarawa

Message par psy78 » 24 sept. 2016, 12:02

plektor a écrit :Image

On peut s'attendre à ce que les commentateurs C+ en fassent tout un pataquès sur lui cet après-midi. Ils vont encore être insupportables.

Si ça peut énerver un peu plus toutes les personnes qui pensent que l'on paye canal+ pour faire notre pub et devenir champion ...... :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Je suis pressé d'aller lire les commentaires :twisted:

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Leone Nakarawa

Message par plektor » 26 sept. 2016, 08:52

Image

Deux étoiles Midol pour sa première. Le seul point positif du déplacement à Castres ...
L'article présente sa polyvalence comme un problème ou presque :?:
Quant à sa capacité à jouer dans le sale temps ... le mec vient de Glasgow quand même, et il y a passé 4 ans je crois :idea:

dorgda
Messages : 10629
Inscription : 27 déc. 2011, 17:36

Re: Leone Nakarawa

Message par dorgda » 26 sept. 2016, 09:05

C'est clair et avec ces paluches a mon avis il n'aura pas tant de probleme que ca :mrgreen:

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Leone Nakarawa

Message par plektor » 29 sept. 2016, 19:39

Image

Après Carter les médias vont faire leurs choux gras de Nakarawa. La cote de popularité du Racigne n'est pas près de remonter :mrgreen:

Avatar de l’utilisateur
dhammadanam
Messages : 1436
Inscription : 08 déc. 2015, 18:55

Re: Leone Nakarawa

Message par dhammadanam » 29 sept. 2016, 20:06

Je suis fan :lol: le mec a un parcours et un état d'esprit qui force le respect :oops:

Alors en plus de ça, si Dieu lui dit d'envoyer des offloads en rafale moi ca me va bien ! :mrgreen:
.Image.

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Leone Nakarawa

Message par plektor » 29 sept. 2016, 20:37

J'adore le "en premier je mets la mêlée et la touche". Si c'est pas du flan, ça fait plaisir à lire.
Mais oui, il a l'air d'un mec bien :)

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Leone Nakarawa

Message par plektor » 17 oct. 2016, 20:46

Sans surprise il est appelé pour les tests de novembre.

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Leone Nakarawa

Message par plektor » 20 nov. 2016, 14:00

Je crois que je commence à comprendre le problème avec lui : il faut un Fidjien pour récupérer ses passes après contact :lol:

Il a quand trop tendance à penser que tout porté doit se finir par un offload.

Avatar de l’utilisateur
Stall
Messages : 974
Inscription : 12 sept. 2013, 16:16

Re: Leone Nakarawa

Message par Stall » 03 avr. 2018, 17:41

Article de l'Equipe que j'ai vu passer sur le forum des Cybers (merci à eux :relaxed: ) :
http://www.cybervulcans.net/forum/topic ... try2411868
Cela vous a peut-être échappé, mais il s'est produit un événement rare le week-end dernier à Lyon. Leone Nakarawa n'a pas commencé un match. À Gerland, le Fidjien a fait son apparition sur le tard, à la 67e minute. On peut déjà éliminer une hypothèse : ce n'est sûrement pas lui qui a supplié ses entraîneurs, Laurent Travers et Laurent Labit, pour obtenir la permission de souffler. «On discute avec lui, on négocie. Mais il veut jouer tout le temps, sourit Labit. Leone, pas besoin de lui demander deux fois s'il se sent de jouer. Même une, c'est une de trop.»

27 titularisations consécutives
Fin août 2017. Le Top 14 reprend, Nakarawa revient de vacances en temps et à l'heure. Utilisé pendant l'été par sa sélection, il a eu droit à une rallonge. « On papote avec lui, raconte Labit, et on vient à lui parler, sans arrière-pensée, de nos problèmes en deuxième ligne, à cinq jours du premier match contre Castres (Ryan, Albacete, Carizza, Le Roux sont hors service). Il nous dit du tac au tac : “Pas de problème, je joue moi !” On lui répond qu'il vient d'arriver, qu'il n'aura que deux entraînements... » Cause toujours. Nakarawa entrera en jeu à la 51e minute. Suffisant pour que Christophe Urios ait à la regretter. « Le grand Fidjien, il nous a fait chier », dira le manager du Castres Olympique. «Il n'y a que lui qui peut faire ça, insiste Labit. Deux entraînements, deux ! Je ne sais pas ce qu'il avait fait en vacances, il avait dû jouer à 7 tous les jours. » Entre cette première journée et la dernière en date à Lyon, Nakarawa a enchaîné vingt-sept titularisations. Trois en novembre avec les Fidji, six en Coupe d'Europe, et dix-huit en Top 14.

On dit parfois qu'il est inarrêtable sur le terrain, avec son «gogogadget au bras», sa facilité à s'enrouler autour des plaqueurs tout en tenant le ballon d'une main. Il est surtout inarrêtable tout court. Ou insatiable, infatigable, comme vous voudrez. Le champion olympique de Rio est aujourd'hui le seul joueur d'Europe à avoir ­dépassé les deux mille minutes cette saison. Derrière lui, le premier avant de ce classement, l'Anglais Don Armand, a économisé l'équivalent de trois matches et demi par rapport au Racingman. Et ce n'est rien comparé à d'autres deuxième-lignes majeurs du circuit comme Alun Wyn Jones (1 530 minutes), Maro Itoje (1 499), Sébastien Vahaamahina (1 436) ou Jonny Gray (1 406).

«Nakarawa est en pleine maturité physique, considère Fabrice Landreau, le coach de Toulon. Il a peu joué les saisons d'avant. Et puis il y a des joueurs qui ont besoin d'être toujours sur le feu. Guirado et Bastareaud sont comme ça. Il ne faut pas les gérer, sinon ils peuvent te faire de la méforme. À Grenoble, notre préparateur physique avait une règle : 300 minutes cumulées (4 matches) égale une semaine de régénération.» Cette idée vient d'être reprise par l'Observatoire médical du rugby. Si elle est adoptée, Nakarawa va nous faire une syncope, lui qui ne loupe jamais un entraînement au Racing.

Une santé de fer malgré les chocs
L'une de ses forces, c'est qu'il ne casse jamais, ou presque. « En trois saisons à Glasgow, il n'a pas raté un match », se rappelle son entraîneur de l'époque Greg Townsend. Au Racing, il s'est vraiment abîmé une fois, en marquant un essai à La Rochelle en décembre 2016. « Son épaule est sortie, se remémore Labit. Le chirurgien lui dit qu'on peut opérer mais que ça peut aussi s'arranger sans rien. Il a répondu : “O.K., ça va passer.” » Sept jours plus tard, il était titulaire en Coupe d'Europe.

« C'est le seul mec que je n'ai jamais vu en jaune (allusion aux chasubles jaunes distribuées aux remplaçants à l'entraînement), signale l'arrière Louis Dupichot. Je ne sais pas comment il fait. Moi, si je rentre de vacances et que je joue après deux jours d'entraînement... Euh, en fait, j'imagine même pas (rire). Je ne l'ai jamais vu se plaindre de quelque chose, ­jamais vu en salle kiné. » C'est d'autant plus remarquable que le jeu de Nakarawa et son importance dans le système du Racing l'exposent à beaucoup de collisions, n'en déplaise à ceux qui rechigneront toujours à l'appeler « deuxième-ligne » tant qu'il ne mettra pas davantage son nez dans les rucks.

« Il travaille dans les mauls, il pousse en mêlée, saute en touche, court... C'est une machine. »
«Ridicule, riposte son coéquipier Donnacha Ryan. Les gens ne se rendent pas forcément compte du travail qu'il abat. Il travaille dans les mauls, offensifs ou défensifs. Il pousse en mêlée, saute en touche, court... Il peut jouer fréquemment une heure troisième-ligne avec un grand volume de courses et finir deuxième-ligne. C'est une machine. Ses scores GPS à l'entraînement montrent à quel point il est fort. » Louis Dupichot en rajoute une louche : « Comme il tente beaucoup d'offloads en levant les bras, il prend énormément de chocs dans les côtes. »

D'où l'importance d'être gainé. « Il est fort du haut du corps, fort du bas, indique Stuart Yule, son préparateur physique des années Glasgow. Il est très coordonné pour un gars de son gabarit. Il peut changer de direction sans traumatiser ses articulations. Il a des muscles aussi explosifs qu'un joueur d'1,85 m. Je ne pense pas qu'il travaillait énormément avant d'arriver en Europe. Son corps n'est pas saturé. Mais, pour moi, l'explication prioritaire à ces deux mille minutes, c'est la mentalité de Leone. Pour lui, le rugby, c'est fun. »

Disons que Nakarawa, c'est de la fantaisie militaire. Il y a ce qu'on voit (du jeu libre) et ce qu'il s'inflige, par éducation ou par croyance. À Tavua, où il est né, le petit Leone n'était jamais certain de se coucher le ventre plein. Son père occupé à débrayer à la mine d'or – la grève la plus longue du monde, vingt-cinq ans ! –, il a dû travailler très jeune comme vendeur de manioc, avant de servir ensuite dans l'armée. De tout ça, il a gardé une rectitude dans le travail. « La fatigue, c'est dans la tête, nous disait-il il y a quatre mois. Les massages ? Jamais de massages. Ça me ramollit. » Il racontait aussi qu'il avait demandé à ses parents de ne pas venir le voir à Paris, ni de l'appeler. Pour ne pas le distraire.

Avatar de l’utilisateur
vincent
Messages : 2468
Inscription : 12 sept. 2009, 23:17
Localisation : Au Bar.

Re: Leone Nakarawa

Message par vincent » 03 avr. 2018, 20:26

Une machine le mec. Mais parfois il m'exaspère à vouloir tenter des offloads qui finissent mal.
Depuis 1882

Répondre