Le Racing suscite l’engouement
Publié : 04 mai 2010, 14:15
Dans le Parisien d'aujourd'hui.
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Le Racing suscite l’engouement
PLACE DES FÊTES (PARIS XIXe), LE 22 AVRIL. Sébastien Roussel est devenu récemment un inconditionnel du Racing-Métro. Vendredi, ce Parisien de 31 ans sera à Clermont-Ferrand pour le barrage du club francilien.
Il sera dans les tribunes du stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand, vendredi, au milieu de 1 500 fidèles du IRacing-Métro qui se sont arraché les places mises en vente par leur club. Impossible de rater, pour ce nouvel abonné — le Racing en compte un millier—, le barrage d’accession aux demi-finales entre le vice-champion de France et le promu de ProD2. Rien ne le prédestinait, pourtant, à endosser les accoutrements du supporteur.
A 31 ans, Sébastien Roussel, parisien pure souche, responsable de site d’une grande gare de la capitale, a franchi le pas allégrement, devenant l’un des plus fervents soutiens des Ciel et Blanc. Et il a converti sa famille à sa nouvelle passion. « J’ai pris mon premier billet à Colombes pour aller voir le Racing au mois de décembre, raconte-t-il. Auparavant, je me contentais de regarder les matchs du XV de France à la télé. Mais, depuis quelque temps, je m’étais mis à suivre l’émergence du Racing. Ce qu’il proposait, ce qu’il était en train de construirem’intéressait. Je suis tombé sous le charme. La convivialité et la chaleur humaine qui se dégagent de ce sport m’ont vraiment donné envie de découvrir le rugby. » Etonnamment, le Parisien n’a jamais été tenté par le Stade Français. « C’est bête à dire, mais ce maillot rose, ça m’a un peu refroidi, ajoute-t-il. J’avais l’impression qu’il y avait beaucoup de spectacle, de business, et je recherchais quelque chose de plus traditionnel. Mais je regrette ce qui lui arrive. Le Stade Français doit rebondir. Il faut deux grands clubs à Paris pour qu’il y ait encore plus d’émulation. »
Depuis décembre, l’ancien étudiant en histoire, qui n’a jamais joué au rugby, emmène sa famille à Colombes et propage le virus. « Mes beaux-frères sont mordus, l’un d’eux veut déjà s’abonner pour la prochaine saison, rigole-t-il.Ma femme, Danielle, apprécie, mes filles, Eloïse (7 ans) et Daphnée (5 ans), se sont prises au jeu. Elles ont rencontré Chabal à deux reprises ! Depuis, je me suis abonné à Canal + et je ne rate plus rien. On ira en famille à Clermont. On sera une douzaine. Le Racing peut être champion. »
OLIVIER FRANÇOIS
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Le Racing suscite l’engouement
PLACE DES FÊTES (PARIS XIXe), LE 22 AVRIL. Sébastien Roussel est devenu récemment un inconditionnel du Racing-Métro. Vendredi, ce Parisien de 31 ans sera à Clermont-Ferrand pour le barrage du club francilien.
Il sera dans les tribunes du stade Marcel-Michelin de Clermont-Ferrand, vendredi, au milieu de 1 500 fidèles du IRacing-Métro qui se sont arraché les places mises en vente par leur club. Impossible de rater, pour ce nouvel abonné — le Racing en compte un millier—, le barrage d’accession aux demi-finales entre le vice-champion de France et le promu de ProD2. Rien ne le prédestinait, pourtant, à endosser les accoutrements du supporteur.
A 31 ans, Sébastien Roussel, parisien pure souche, responsable de site d’une grande gare de la capitale, a franchi le pas allégrement, devenant l’un des plus fervents soutiens des Ciel et Blanc. Et il a converti sa famille à sa nouvelle passion. « J’ai pris mon premier billet à Colombes pour aller voir le Racing au mois de décembre, raconte-t-il. Auparavant, je me contentais de regarder les matchs du XV de France à la télé. Mais, depuis quelque temps, je m’étais mis à suivre l’émergence du Racing. Ce qu’il proposait, ce qu’il était en train de construirem’intéressait. Je suis tombé sous le charme. La convivialité et la chaleur humaine qui se dégagent de ce sport m’ont vraiment donné envie de découvrir le rugby. » Etonnamment, le Parisien n’a jamais été tenté par le Stade Français. « C’est bête à dire, mais ce maillot rose, ça m’a un peu refroidi, ajoute-t-il. J’avais l’impression qu’il y avait beaucoup de spectacle, de business, et je recherchais quelque chose de plus traditionnel. Mais je regrette ce qui lui arrive. Le Stade Français doit rebondir. Il faut deux grands clubs à Paris pour qu’il y ait encore plus d’émulation. »
Depuis décembre, l’ancien étudiant en histoire, qui n’a jamais joué au rugby, emmène sa famille à Colombes et propage le virus. « Mes beaux-frères sont mordus, l’un d’eux veut déjà s’abonner pour la prochaine saison, rigole-t-il.Ma femme, Danielle, apprécie, mes filles, Eloïse (7 ans) et Daphnée (5 ans), se sont prises au jeu. Elles ont rencontré Chabal à deux reprises ! Depuis, je me suis abonné à Canal + et je ne rate plus rien. On ira en famille à Clermont. On sera une douzaine. Le Racing peut être champion. »
OLIVIER FRANÇOIS