Le Racing dans la presse

[Templier92]

dans le Parisien d'aujourd'hui

Comment Lorenzetti a reconstruit le Racing en un temps record

Sans lui, le Racing-Métro naviguerait aujourd’hui dans les eaux calmes du rugby amateur, en Fédérale 1 ou 2, Set se produirait devant une poignée de fidèles à Colombes. Avec lui, le club francilien dispute, vendredi en Auvergne, un barrage contre le vice-champion de France Clermont afin d’accéder aux demi-finales du Top 14. Depuis son arrivée il y a quatre ans, Jacky Lorenzetti, 62 ans, a transformé une équipe de Pro D2 à la dérive en une formation redoutée par tous les cadors du Top 14. Retour sur une ascension fulgurante.

L’ambition dès le début

Mai 2006, le Racing sauve de justesse son maintien en Pro D2. Eric Blanc et Franck Mesnel, les présidents de l’époque, sollicitent l’homme d’affaires souvent présent dans les tribunes de Colombes afin qu’il prenne les rênes du club. Le PDGcréateur de Foncia, leader de la transaction et de la gestion immobilière en France, assis sur une fortune de 780Meuros, se pique au jeu. Initié au spectacle du rugby par une belle-famille originaire du Sud-Ouest, Jacky Lorenzetti se lance dans un projet fou. «Mon ambition est de brandir le bouclier de Brennus et la Coupe d’Europe », annonce-t-il d’emblée.

L’arrivée de Jésus

Au moment où il revend Foncia à la Banque populaire, Lorenzetti porte le budget du Racing-Métro de 2 à 10 Meuros et convainc Pierre Berbizier, alors sélectionneur du XV d’Italie, de rejoindre les Ciel et Blanc. « J’ai demandé qui était le meilleur entraîneur, raconte-t-il. Blanc et Mesnel m’ont dit que c’était Berbizier, mais qu’il n’était pas libre. J’ai insisté. Nous avions un nom de code pour parler de lui : Jésus. » « L’hommem’a inspiré confiance. J’ai vu son côté bâtisseur et ses qualités humaines », explique l’ancien sélectionneur des Bleus, qui arrive en octobre 2007. Les vieux grognards du Stade Français Auradou et Pichot, ainsi que Lombard, sont enrôlés. Le Racing-Métro s’incline en finale de Pro D2 contre Mont-de-Marsan le 21 juin 2008 et rate d’un cheveu la montée en Top 14. Au centre de dissensions internes, Auradou et Pichot sont licenciés.

Une nouvelle ère avec Chabal

Emmené par Mehrtens et Fillol, le Racing, leader incontesté de Pro D2, accède au Top 14 le 26 avril 2009. Dans la foulée, Jacky Lorenzetti officialise les arrivées de Chabal et Nallet, bientôt rejoints par le Sud-Africain Steyn. Le budget augmente de 50 % (15Meuros). Lamédiatisation explose. Les deux amis, auteurs du Grand Chelem avec les Bleus, effectuent une saison tonitruante, propulsent les Ciel et Blanc, sixièmes du Top 14, en barrages et les qualifient pour la prochaine Coupe d’Europe. Pendant ce temps, des architectes planchent afin de décrocher la construction de l’Arena 92, futur stade de 35 000 places à deux pas de l’Arche de La Défense, prévu pour 2013 et coûtant 200 Meuros. Fall et Hernandez ont signé pour le prochain exercice. Les rêves de grandeur commencent à prendre une tournure bien réelle.

OLIVIER FRANÇOIS

[chomelaregle]

RACING-METRO / FRANCK MESNEL : « Je le souhaite de tout cœur »
Jean-François PATURAUD

mercredi 05 mai 2010 - 12h11
Vingt ans après le dernier titre décroché par la génération « showbizz », le Racing-Métro retrouve les phases finales du championnat. L'ancien international Franck Mesnel espère que l'équipe actuelle va aller au bout à son tour.

Franck Mesnel, que vous inspire la présence du Racing-Métro en phases finales du championnat ?
Je suis très heureux. Avec Eric Blanc, on s'est battu pour maintenir sous oxygène le Racing avant de transmettre le flambeau à Jacky Lorenzetti. On s'est senti responsable de cette sauvegarde des couleurs avec les moyens que nous avions à l'époque. Aujourd'hui, Jacky a un potentiel financier magnifique pour redorer le blason du Racing. C'est génial. Nous avons fait notre job et nous laissons travailler Jacky et surtout Pierre Berbizier. Les deux sont indissociables. C'est un duo formidable et explosif avec une rigueur absolument nécessaire. J'ai totalement confiance en Pierre pour réussir de grandes choses avec ce club cette année ou dans les saisons à venir. Il y a largement la place pour deux clubs à Paris.

Jacky Lorenzetti vous avait notamment consulté pour recruter Pierre Berbizier…
Oui, il m'avait gentiment demandé mon avis et j'ai répondu dans la même seconde. C'est l'homme de la situation. J'ai vécu beaucoup de choses avec lui en tant que joueur, notamment lorsqu'il était entraîneur de l'équipe de France lors de la Coupe du monde 1995. J'ai pu le voir à l'œuvre et il était déjà très avant-gardiste sur le professionnalisme. C'est quelqu'un de très exigeant. Et quand on est sportif de haut niveau, il faut de l'exigence. On peut mettre quelques petites touches de couleur rose, comme on l'avait fait avec un certain décalage et de l'humour, mais tout ça n'existe pas sans une extrême rigueur et beaucoup de travail.

Pensiez-vous que la mayonnaise allait prendre aussi vite et que le Racing allait se qualifier dès sa première saison en Top 14 ?
Si vous m'aviez posé la question beaucoup plus tôt, j'aurais répondu oui. Je ne vais pas dire que c'est normal car rien n'est normal en sport sinon les gens qui investiraient gagneraient tous beaucoup d'argent. Il reste l'incertitude des résultats et ce qui peut se passer au sein d'un groupe. Mais aussi l'amitié et l'amour, toutes les choses prépondérantes pour réussir des aventures extraordinaires. Pour y parvenir, il faut un petit plus qui est amené par un entraîneur, des joueurs qui se construisent leur histoire, beaucoup de respect, d'amitié et d'amour. C'est comme ça que l'on arrive à s'entraider et à se sortir de situations incroyables. C'est comme dans un couple.

Certains reprochent pourtant à l'équipe actuelle d'être composée de mercenaires…
C'est une nouvelle donne qui n'existait pas à notre époque. Il était plus facile pour nous d'être rattachés à l'ADN de nos obligations dans nos clubs respectifs. Aujourd'hui, les joueurs bougent, un peu comme dans les entreprises. Je reste persuadé qu'il faut passer un certain temps dans un club pour prouver sa valeur. C'est vrai que c'est plus compliqué qu'à notre époque. Le rôle des coachs est vraiment prépondérant. Ce sont des papas, des entraîneurs, des assistants sociaux et des gestionnaires d'hommes.

« Clermont doit s'inquiéter »

Quel regard portez-vous sur l'effectif composé de joueurs comme Chabal, Nallet et Steyn ?
C'est un effectif extrêmement complémentaire. Très puissant sur le papier. On a toujours des inquiétudes sur ce que peuvent donner des joueurs « anciens » comme Seb (Chabal) et Nallet. Ils sont très honnêtes dans leur approche du Racing. Ils sont prépondérants dans le système. On reproche souvent aux Anglo-Saxons de venir prendre un peu d'oseille et finir leur carrière. Eux, au contraire, je trouve qu'ils assument vraiment leur rôle de soutien à tous points de vue au niveau des jeunes. Il n'y a pas que des mercenaires. Certains sont issus de l'école du rugby du Racing, je pense à Henry Chavancy. Ils sont fiers et contents de participer à la construction de leur histoire. La génération du « showbizz » ne veut absolument pas être aigrie de la moindre chose. Nous avons eu une chance extraordinaire de vivre une aventure. Ne comptez pas sur nous pour être de vieux aigris. Nous sommes super contents de ce qui arrive actuellement au Racing.

Pensez-vous que la génération actuelle puisse vous succéder ?
Je le souhaite de tout cœur. J'adorerais que cela soit le cas. Ce sera différent et, encore une fois, ils doivent construire eux-mêmes leur histoire.

Croyez-vous que le Racing puisse s'imposer à Clermont vendredi ?
Oui, je pense que Clermont doit s'inquiéter. Ils sont capables de le faire même si on va tout de suite mettre en avant qu'ils n'ont pas une grande expérience des phases finales de la première division. Mais un paquet de mecs dans ce groupe savent gérer ça. Je vais regarder le match avec un grand plaisir.

En cas de victoire, le Racing retrouverait Toulon, un autre club historique, la semaine suivante…
(Rires) Oui, c'est aussi une des raisons pour lesquelles je vais prier pour une victoire du Racing même si j'adore Clermont. Si le Racing avait cette chance de retrouver Toulon, ce serait le pompon. Avec ces mecs, on a vraiment une histoire particulière, paradoxale avec deux éducations différentes. Au Racing, on est vraiment fou amoureux de Toulon.

donc c'était pas de la déconnade, Mourad aime vraiment le Racing :mrgreen:

[Ced78]

On va réunir tous ce qui concerne le Racing et qui passe dans la presse ici ça sera plus lisible

[Ced78]

Un peu plus technique... Mais très interressant :

http://www.rugbyconnection.com/le-labor ... o-volume-1
http://www.rugbyconnection.com/le-labor ... o-volume-2

[Gorkh]

C'est super intéressant en tout cas. La façon dont ils le décrivent... c'est un travail de titan qu'ils font :o
Par contre, je me demande l'intéret de "diffuser" leurs méthodes de travail juste avant les phases finales

[Ced78]

C'est super intéressant en tout cas. La façon dont ils le décrivent... c'est un travail de titan qu'ils font :o
Par contre, je me demande l'intéret de "diffuser" leurs méthodes de travail juste avant les phases finales

A mon avis c'est pas les seules à le faire la vidéo devient de plus en plus un outils pour les club pro, voir semi pro.

[Templier92]

Chabal et Nallet, les indispensables

Quand ils se sont glissés sous le maillot ciel et blanc, beaucoup de questions se sont collées à Qleurs basques. Le 30 avril 2009, le Racing-Métro, tout juste admis en Top 14, officialise les arrivées de Sébastien Chabal et de Lionel Nallet, les deux amis internationaux. Le coup médiatique est fumant. Mais, sportivement, les interrogations naissent aussitôt.

Le premier, 31 ans, débarque d’Angleterre et ne convainc pas totalement avec les Bleus. Le second, 32 ans, blessé aux côtes, semble à bout de souffle et s’apprête à perdre son capitanat au sein du XV de France. Un an après, aumoment de disputer (demain en Auvergne) le barrage contre Clermont en vue des demi-finales du Top 14, les deux hommes se sont rendus indispensables.

Des performances au top

Comme un symbole, Chabal et Nallet ont chacun disputé 21 des 26matchs du championnat. Un programme copieux pour des internationaux sélectionnés lors de la Tournée d’automne et du Tournoi des Six Nations. Difficile de se passer d’eux. En leur absence, le Racing-Métro a sombré à Montauban (45-31), le 13 mars dernier, lors d’un match important. Nallet, deuxième ligne et capitaine, n’a jamais paru aussi dynamique que cette saison et Chabal rayonne au poste de troisième ligne centre.
« Pierre Berbizier nous a donné du temps avant le début de saison, explique Nallet. J’ai pu me soigner et travailler ma condition physique, et Sébastien a pu souffler après la Tournée d’été. » « Je suis plus régulier, j’ai une meilleure vision du jeu aujourd’hui », ajoute Chabal. « Lionel avait besoin de récupérer et Sébastien avait des doutes sur son positionnement, précise Berbizier. J’ai compris qu’il préférait évoluer troisième ligne centre que deuxième ligne. » Pari réussi. Au point que Marc Lièvremont, le sélectionneur des Bleus, s’apprête à s’aligner en changeant Chabal de poste…

Des leaders exemplaires

Toujours premier arrivé aux entraînements, Chabal stimule aussi le groupe par sa bonne humeur et ses parties de cartes interminables. Son aura médiatique ne semble perturber personne. Même les jeunes le trouvent simple et accessible. « Je fais un peu comme je le sens, indique-t-il. Je vais vers eux, donne quelques conseils, les réconforte par moments. Cela se fait naturellement. » Nallet, malgré son brassard de capitaine, n’élève pas souvent la voix en coulisse. « Pour moi, le capitaine doit d’abord donner l’exemple sur le terrain. » « L’un comme l’autre ont apporté leur simplicité. Ils ont montré leur envie d’avancer. Ils ont un fonctionnement très clair avec nous, comme nous l’avons avec eux », conclut Berbizier.

OLIVIER FRANÇOIS

[Gorkh]

Le selectionneur s'apprete à repositionner Chabal?
C'est quoi cette nouvelle? :shock:

[chomelaregle]

Le selectionneur s'apprete à repositionner Chabal?
C'est quoi cette nouvelle? :shock:

c'est ce que j'allais demander :mrgreen:

[Ced78]

Le selectionneur s'apprete à repositionner Chabal?
C'est quoi cette nouvelle? :shock:

La grosse saison d'Harinordoquy et sa blessure vont peut être obligé Lievremont a revoir sa troisieme ligne, et surtout avec les sorties qu'a fait le père Chabal...
Un repositionnement en 3eme ligne pour le moi de juin (et peut être en doublure d'Harynordoqui comme impact player pour la suite), surtout qu'en deuxieme ligne avec le retour de Milo, et l'arrivé de Julien Pierre ça commence a se bousculer