Labit et Travers

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chomelaregle
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Re: Labit et Travers

Message par chomelaregle » 26 oct. 2017, 17:46

les joueurs ont l'air de les apprécier en tout cas,
sinon y'aurait eu une fronde, comme à l'époque de Berbize, non?

dorgda
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Re: Labit et Travers

Message par dorgda » 29 oct. 2017, 20:41

Et merde!!!!

AbaRa
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Re: Labit et Travers

Message par AbaRa » 29 oct. 2017, 21:36

:cry:

jb190967
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Re: Labit et Travers

Message par jb190967 » 29 avr. 2018, 10:12

On apprend aujourd'hui que Travers et Labit seront en Nouvelle Zélande cet été avec le quinze de France et Adrien Buononato ?????
Mais il y a une petite subtilité, les deux Laurent participeront au debut de la tournée et Buononato lui n'y sera qu'à la fin.
Ils n'y seront pas ensembles, ouf !!!!

chomelaregle
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Re: Labit et Travers

Message par chomelaregle » 10 mai 2019, 10:19

Pourquoi le Racing s’effiloche


En difficulté depuis leur échec en Coupe d’Europe, les Franciliens peuvent toujours jouer les barrages. À condition de régler plusieurs problèmes.

Sur ce qu’elle a montré à Pau (défaite 29-27) et contre le Stade Français (défaite 23-27), cette équipe du Racing mérite davantage d’assister aux répètes du concert de Mylène Farmer à l’Arena que de rejouer à Colombes le temps d’un barrage. Et dire qu’en août dernier, la volonté de rester invincible à domicile figurait haut placé dans la liste des défis pour cette saison, ponctuée donc de quatre gamelles à « Nanterre-sous-Vide » (Clermont, Lyon, Toulouse, Stade Français). C’est autant d’échecs à la maison en Top 14 que lors des trois dernières saisons cumulées. Avant de tirer ses deux dernières cartouches à Perpignan et à Agen, le Racing, qui n’a jamais manqué une phase finale sous la présidence Lorenzetti, a encore son destin en main. Encore faut-il éviter les dernières sorties de route.

LE BOOMERANG EUROPÉEN
Sur ce sujet, Laurent Labit plaide coupable. « Nous, le staff, avons mal communiqué en interne en donnant trop de place à la Coupe d’Europe. Du coup, après l’élimination en quarts (contre Toulouse), il y a eu une cassure, comme si la saison était finie ce jour-là. Ce contrecoup a été plus important que ce qu’on pensait. En rapportant le nul de Clermont, en battant Montpellier, on a cru que c’était soldé. Mais pas vraiment. » Le virus faisait semblant de dormir sans que le deuil de la première étoile européenne du club, objectif déclaré numéro 1 par la direction, soit accepté par tout le monde. Par simplification, on pourrait croire que les joueurs étrangers traînent davantage les pieds quand il faut se projeter sur les affaires franco-françaises de fin de saison. « Détrompez-vous, dit Labit. Ceux qui ont réagi comme ça sont plutôt les Français ayant gagné le Bouclier il y a trois ans. À la limite, si on avait gagné cinq ou six Boucliers ces dix dernières années, je pourrais peut-être le comprendre. Mais là, je ne peux pas. »

TROP D’INDIVIDUALISME
Un autre poison insidieux a été détecté par le staff du Racing ces dernières semaines. « Beaucoup de joueurs sont sur des objectifs externes, pas internes, signale Labit. Ils veulent marquer des points en vue de la Coupe du monde. Plutôt que se concentrer sur ce qu’un pilier doit faire, ce qu’un troisième-ligne doit faire, ce qu’un demi de mêlée doit faire, ils veulent dépasser leur fonction. Les mecs sont éparpillés. » Cela expliquerait une certaine surdité aux consignes données avant les deux derniers matches. « À Pau, explique le futur adjoint de Fabien Galthié en équipe de France, on les met en garde sur l’entame de match face à une équipe qui vient de changer d’entraîneur. On prend vingt points en vingt-cinq minutes. Contre le Stade Français, on se lance dans une stratégie de jeu au pied pas forcément annoncée et comme on est battus dans les airs, on se met en danger. Ça, c’est inquiétant. »

Ces dernières heures, les coaches ont multiplié les entretiens, en aparté ou en petit comité. Il semblerait que le groupe ait pris conscience de l’urgence à réagir, ce qui est le minimum requis. Le stage à Saint-Cyprien, dès mardi prochain, servira à resserrer les rangs et à dépolluer les esprits du flou né du départ imprévu de Labit. Cet épisode a changé la relation entre Travers et Labit, au moins temporairement. « Ça ne doit pas mettre l’équilibre du club en péril, assure Labit. Ne pas se qualifier pour la Coupe d’Europe serait une très, très mauvaise saison, même si c’est arrivé à Clermont l’an dernier, et à Toulouse encore avant. » En interne, l’idée d’un essoufflement ou d’une fin de cycle faisait son chemin avant l’annonce du départ de l’entraîneur des trois-quarts. Comme s’il fallait ouvrir les fenêtres pour aérer un peu tout ça.

DES LEADERS A MINIMA

Plus que d’autres, le jeu du Racing dépend de ses individualités. Le problème, c’est ce qui reste quand Vakatawa ou Imhoff n’ont pas le coup de reins et quand Nakarawa disparaît du match après une action de classe, comme ce fut le cas dimanche dernier. Sur quoi se reposer et sur qui ? Pas sur Teddy Thomas, trop souvent blessé et qui n’a été titularisé que sept fois en Top 14 cette saison (6 essais). L’ailier doit reprendre l’entraînement collectif cette semaine sans la garantie d’être apte à Perpignan.

Pour avoir trop joué pendant le Tournoi, Finn Russell a manqué de fraîcheur dernièrement. À Pau, on a bien vu qu’il était hors sujet, tout comme Simon Zebo. Après six mois remarquables, l’Irlandais s’est éteint. « Depuis qu’il est passé à travers contre Tou- louse en Championnat (défaite 29-34 en février), il a du mal, admet Labit. Ce jour-là, il avait des soucis personnels, on lui avait demandé s’il ne préférait pas ne pas jouer… » Dimanche, Zebo était hors du groupe pour le derby. C’est Brice Dulin qui a joué à l’arrière et déjoué à son tour. Coupable de plusieurs erreurs techniques assez grossières ces dernières semaines, Wenceslas Lauret ne tire pas non plus l’équipe vers le haut, quand Iribaren et Machenaud se compliquent parfois trop la vie. «On savait qu’avec l’arrêt ou le départ de joueurs charismatiques (Carter, Nyanga, Lambie…), on risquait de manquer de cadres forts, explique Labit. Moi, j’aimerais plus des joueurs qui haïssent la défaite que des joueurs qui veulent gagner. Malgré tout, je pense qu’on est une équipe à réaction et que, si on se qualifie, avec les joueurs qu’on a, on sera capables de gagner des gros matches. » É

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