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par chomelaregle » 05 oct. 2012, 14:03
Quesada : «Ne pas m'éparpiller»
Avec sincérité, Gonzalo Quesada a évoqué l'arrivée probable du duo castrais Travers/Labit.
Malgré une situation inconfortable, le manager du Racing-Métro 92 ne veut pas s'éparpiller.
Ce vendredi matin, en conférence de presse, le manager du Racing-Métro 92 Gonzalo Quesada a répondu aux informations parues dans L'Equipe de ce jour quant à l'arrivée probable du duo castrais formé par Laurent Travers et Laurent Labit à la tête du club francilien la saison prochaine. Sans se dérober aux questions et avec sincérité, l'ex-demi d'ouverture des Pumas argentins a évoqué sa situation personnelle et un contexte forcément inconfortable.
« Gonzalo Quesada, que savez-vous de l'arrivée potentielle des entraîneurs de Castres à votre place la saison prochaine ?
Les rumeurs existaient déjà quand j'ai accepté le poste de d'entraîneur en chef au Racing (le 14 juin 2012). Dans la gestion du groupe, c'est très simple, je n'ai rien à faire. Les joueurs bossent. Ils me font confiance. Je sais qu'ils en parlent tous les jours entre eux, mais ça n'a pas encore créé de malaise. Après je ne sais pas combien de temps cela va durer avant que cela s'installe.
Justement ne craigniez-vous une situation trop difficile à gérer avant de prendre les manettes ?
Au début, je me suis dit que ce serait comme un virus dans le groupe, qui allait nous ronger toute la saison. Que les joueurs allaient se poser des questions, surtout les mecs en fin de contrat, mais franchement, je crois être totalement transparent et honnête avec les gars. On bosse tous dur pour avancer et sortir une belle saison. Pour l'instant, je n'ai pas à gérer de problème. Tant que les joueurs sentiront que nous, le staff, sommes dans le même bateau, qu'on ne triche pas, tous ces bruits ne nous toucheront pas. J'espère que ça va durer, mais évidemment ça peut devenir compliqué dans l'avenir.
«Tant que les joueurs sentiront que nous, le staff, sommes dans le même bateau, qu'on ne triche pas, tous ces bruits ne nous toucheront pas. J'espère que ça va durer, mais évidemment ça peut devenir compliqué dans l'avenir.»
D'un point de vue personnel, quelle est votre situation ?
J'ai mon contrat et un objectif très difficile que je me suis fixé à moi-même pour sortir une saison d'enfer. En règle générale, pour réussir une belle saison, il faut une grosse intersaison et attendre une ou deux années de plus pour que tout se mette bien en place entre le staff que l'on a formé et le groupe de joueurs. Là, dès le premier jour, il a fallu que l'on soit performant et c'est tout ce que j'ai en tête. Vraiment.
Est-ce difficile à assumer professionnellement ?
J'essaye de ne pas m'éparpiller parce que je suis encore un jeune entraîneur. C'est vrai que j'ai eu la chance d'avoir très vite des responsabilités l'hiver dernier en faisant la dernière partie de saison comme entraîneur en chef. Ça s'est plutôt bien passé, mais je suis toujours en train de faire mes preuves. Donc je me projette sur ce qui va se passer demain. Je continue de montrer qu'on est capable d'être performant et la suite dira pour moi comme pour le club quelle continuité il y aura...
Etes-vous anxieux quant à votre avenir personnel ?
Je suis tellement pris par le quotidien, la gestion du match et du staff avec le besoin de résultats et de performance, d'avoir l'état d'esprit qu'il faut en sachant que si j'avais quinze ans d'entraînement derrière moi, je serais allé voir Jacky (Lorenzetti) ou un autre pour leur dire?: "maintenant je veux être fixé sur mon avenir. J'ai plein de propositions, qu'est-ce que l'on fait ?" Là aujourd'hui, avant que l'on me rassure, je dois faire mes preuves et prouver que je suis capable de gérer le groupe dans un contexte pas évident. Mais pour l'instant je ne demande rien, sinon parfois une mise au vert avant un match ou rajouter une boisson énergétique supplémentaire à notre menu. Et puis la seule façon de voir si j'ai un bon avenir c'est d'être bon aujourd'hui.»
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