Le top 4 est plus qu'hypothétique pour le SR...cakro92000 a écrit : ↑28 mai 2024, 10:09Bonjour à tous,
Pour moi, La Rochelle jouera jusqu'au bout car ils voudront essayer de décrocher un barrage à domicile.
[25ieme journée Top14] R92 - SP
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
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Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Je ne trouve pas. Ils auront du mal à passer l'UBB (4 points d'écart) qui va à l'USAP et reçoit ensuite Oyo.
Par contre, ils peuvent passer le RCT (3 points d'écart) qui reçoit l'ASM et va ensuite au Stade Français.
1 victoire sur 2 du RCT pendant qu'ils gagneraient les deux et c'est bon pour eux. Donc à voir.
S'ils perdent à Toulouse, là OK, ce serait mort pour un barrage à domicile.
Par contre, ils peuvent passer le RCT (3 points d'écart) qui reçoit l'ASM et va ensuite au Stade Français.
1 victoire sur 2 du RCT pendant qu'ils gagneraient les deux et c'est bon pour eux. Donc à voir.
S'ils perdent à Toulouse, là OK, ce serait mort pour un barrage à domicile.
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Même constat pour moi... Espérons que l'équipe bis du ST, même bourrée, fasse le job...cakro92000 a écrit : ↑28 mai 2024, 18:23Je ne trouve pas. Ils auront du mal à passer l'UBB (4 points d'écart) qui va à l'USAP et reçoit ensuite Oyo.
Par contre, ils peuvent passer le RCT (3 points d'écart) qui reçoit l'ASM et va ensuite au Stade Français.
1 victoire sur 2 du RCT pendant qu'ils gagneraient les deux et c'est bon pour eux. Donc à voir.
S'ils perdent à Toulouse, là OK, ce serait mort pour un barrage à domicile.
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Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Honnêtement, ne comptons que sur nous ...
Soit on gagne Samedi et on fait un résultat à La Rochelle ( au moins 1 point), soit on n' est pas maitres de notre destin ( Grrr ce point perdu à Lyon ....). Donc le compte est vite fait !
Gagnons déjà Samedi ( pas fait d'avance car Pau va venir gonflé à bloc) ....
Espérons que ces 2 semaines de coupure ont permis de remettre l'église au milieu du village et poussons derrière notre équipe jusqu'au bout ... et on verra bien !
Soit on gagne Samedi et on fait un résultat à La Rochelle ( au moins 1 point), soit on n' est pas maitres de notre destin ( Grrr ce point perdu à Lyon ....). Donc le compte est vite fait !
Gagnons déjà Samedi ( pas fait d'avance car Pau va venir gonflé à bloc) ....
Espérons que ces 2 semaines de coupure ont permis de remettre l'église au milieu du village et poussons derrière notre équipe jusqu'au bout ... et on verra bien !
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
OK avec toi ! Ou nous avons remis la marche en avant avec un groupe à l'envie et au collectif retrouvés , ou alors nous ne gagerons pas samedi , car ces Palois vont tout essayer ! Allez Racing , c'est maintenant !!Racingtoujours a écrit : ↑29 mai 2024, 11:48Honnêtement, ne comptons que sur nous ...
Soit on gagne Samedi et on fait un résultat à La Rochelle ( au moins 1 point), soit on n' est pas maitres de notre destin ( Grrr ce point perdu à Lyon ....). Donc le compte est vite fait !
Gagnons déjà Samedi ( pas fait d'avance car Pau va venir gonflé à bloc) ....
Espérons que ces 2 semaines de coupure ont permis de remettre l'église au milieu du village et poussons derrière notre équipe jusqu'au bout ... et on verra bien !
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Les compo probable du midol :
Un pack assez classique quoi qu'il manque Laclayat.
Derrière le staff tente Tuisova à l'aile et met Chavancy en 12.
Racing 92 - Pau
Le XV de départ probable du Racing 92 : 15. Spring ; 14. Tuisova, 13. Fickou (cap.), 12. Chavancy, 11. Habosi ; 10. Gibert, 9. Le Garrec ; 7. Kolisi, 8. Joseph, 6. Diallo ; 5. Rowlands, 4. Woki ; 3. Nyakane, 2. Chat, 1. Kolingar.
Remplaçants : 16. Tarrit, 17. Gogichashvili, 18. Palu, 19. Baudonne, 20. Le Bail, 21. Tedder, 22. Wade ou Arundell, 23. Gomes Sa.
Le XV de départ probable de Pau : 15. Attissogbe ; 14. Carol, 13. Gailleton, 12. Decron, 11. Roudil ; 10. Simmonds, 9. Daubagna ; 7. L. Whitelock (cap.), 8. Gorgadze, 6. Zegueur ; 5. Tagitagivalu, 4. Ducat ; 3. Tokolahi, 2. Delhommel, 1. Chauvac ou Calles.
Remplaçants : 16. Rey ou Ruffenach, 17. Parrou, 18. Cummins, 19.Hamonou, 20. Hewat, 21. Robson, 22. Desperes ou Manu, 23. Papidze ou Corato.
Un pack assez classique quoi qu'il manque Laclayat.
Derrière le staff tente Tuisova à l'aile et met Chavancy en 12.
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Un banc 6 +2 pour la Section. Retour du capitaine Luke Whitelock. Surprenante titularisation du U20 Desperes à l'arrière
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Si l'on n'est pas discipliné,l'artilleur Simmonds va nous allumer.
Derrière j'ai peut de Gaulle ton et Attissogbe dont les cannes peuvent nous faire mal face à notre ligne de 3/4 en mode tanks.
Attention aussi à leur 3ieme ligne.
Pour leur 5 de devant aucune idée de ce que cela vaut. J'espère que l'on aura au moins une conquête satisfaisante pour avoir des lancements de jeu.
Derrière j'ai peut de Gaulle ton et Attissogbe dont les cannes peuvent nous faire mal face à notre ligne de 3/4 en mode tanks.
Attention aussi à leur 3ieme ligne.
Pour leur 5 de devant aucune idée de ce que cela vaut. J'espère que l'on aura au moins une conquête satisfaisante pour avoir des lancements de jeu.
Re: [25ieme journée Top14] R92 - SP
Arundell, Gibert, Kolisi... face à Pau, le Racing doit retrouver ses individualités De retour à l'Abbé-Deschamps deux semaines après le fiasco contre Bayonne (28-37), le Racing doit impérativement battre Pau ce samedi lors de la 25e journée de Top 14 (15 heures), s'il ne veut pas manquer sa première phase finale depuis sa remontée en 2009. Individuellement, certains joueurs sont attendus au tournant.
Est-il incongru que la treizième équipe de la phase retour - seul Oyonnax a engrangé moins de points -, marche sur un fil à deux journées de la fin ? Est-il farfelu qu'une équipe qui a trouvé le moyen à la fois de perdre à domicile contre Bayonne (28-37, déjà à Auxerre, le 11 mai) et de laisser repartir Montpellier avec une victoire bonifiée (20-44, le 17 février), ce dont personne d'autre ne peut se vanter, ne soit pas à l'abri de déclarer ouverte la saison des barbecues et des grandes vacances dans une semaine ? La réponse tombe sous le sens.
lire aussiFace à Bayonne, le Racing a affiché ses limites
Pourtant, la greffe « Lancaster » avait bien pris en début de saison. On louait les vertus de cette équipe récoltant toujours au moins un point à chaque match de la phase aller. En ce temps-là, le discours général se voulait plus qu'optimiste. « Cette équipe n'est pas du tout au maximum de ce qu'elle peut faire, disait Nolann Le Garrec, le jeune demi de mêlée du Racing. On n'en est qu'au début. La marge de progression est énorme. Quand on voit ce qu'on est capable de faire à l'entraînement, on le voit, on le sait. »
« Dans quelques mois, cette équipe sera bien plus forte », assurait quant à lui Stuart Lancaster, l'entraîneur. Les « quelques mois » ont passé et cette équipe, qui n'a pris que 17 points sur la phase retour (40 à l'aller), pédale dans la semoule. Symptomatiques d'un collectif qui s'effrite, certaines individualités piochent et sous-performent.
Arundell-Laclayat, extinction des feux
Depuis plusieurs semaines, Henry Arundell a l'air hésitant. Comme s'il avait perdu confiance en son fonds de commerce : la vitesse pure. Contre Toulouse, puis contre Bayonne, il donnait l'impression de refuser les un-contre-un, loin du finisseur décidé capable d'inscrire un triplé à Mayol contre Toulon en novembre (26-31, le 12). Il y a deux semaines, à Auxerre contre l'Aviron, le jeune Anglais (21 ans) avait fini par arracher le gros strapping protégeant un de ses genoux depuis un ou deux mois.
Est-il gêné physiquement ? « Non, physiquement, il est très bien, assure Lancaster. Les gens pensent qu'il a une grande expérience internationale mais ce n'est pas vrai (10 sélections). C'est encore un très jeune joueur. Il vient de faire un grand saut en changeant de Championnat. Techniquement et mentalement, il sait qu'il peut progresser, beaucoup. Henry est très honnête avec lui-même sur ses performances. »
lire aussiLa 25e journée du Top 14
Absent à Lyon, lors du dernier match (14-20, le 18 mai), Arundell ne sera pas sur la feuille de match contre Pau, samedi. Thomas Laclayat non plus. Le pilier droit de 26 ans, arrivé d'Oyonnax avec le titre de meilleur joueur de Pro D2 en début de saison, avait commencé fort, imposant sa puissance près de la ligne (4 essais dans ses 5 premiers matches). Mais depuis plusieurs mois, il a reculé dans la hiérarchie, notamment derrière Trevor Nyakane et Cedate Gomes Sa.
Gibert dans le dur
C'est un paradoxe et ce n'est pas la première fois qu'un joueur en souffre. En janvier, il n'y avait pas homme plus heureux qu'Antoine Gibert (26 ans) lorsque Fabien Galthié l'appela dans le groupe du XV de France pour le Tournoi. Quatre mois plus tard, le meneur de jeu si épanoui du début de saison n'arrive pas à retrouver cette fluidité. Ses passes au pied ne sont plus des fléchettes, ses petits chips se retournent parfois contre lui, comme c'est arrivé contre Bayonne.
« C'est souvent comme ça avec un jeune joueur qui a beaucoup progressé. Il y a un moment où il atteint un plafond »
Stuart Lancaster, entraîneur du Racing
« C'est souvent comme ça avec un jeune joueur ou un joueur qui a beaucoup progressé, explique Lancaster. Il y a un moment où il atteint un plafond. Antoine a fait un super début de saison (Finn Russell parti, l'héritage n'était pas évident à porter). Retenu en équipe de France, il n'a pas joué pendant sept semaines. C'est très long. D'un côté, ça a été une super expérience, une vraie reconnaissance. Mais d'un autre, ça a affecté son rythme, sa condition physique. Je l'ai déjà observé en Irlande, particulièrement à des postes clés. Et comme on a manqué de profondeur en 10, en 9 ou au talonnage, ça a été compliqué. On sait qu'il y a un gap entre un joueur qui n'a pas encore joué au niveau international et des garçons comme Finn Russell et Owen Farrell (qui rejoindra le Racing cet été). Mais Antoine a beaucoup travaillé pour retrouver ses sensations. On est tous derrière lui. C'est notre ouvreur numéro 1. »
lire aussiFin de saison pour Taofifenua et Klemenczak
Kolisi doit faire plus
La dernière fois qu'il est venu à Auxerre, contre Bayonne il y a trois semaines, Siya Kolisi avait encore des cheveux. Méconnaissable ce jour-là, le capitaine des doubles champions du monde sud-africains ne s'était pas échappé en conférence de presse : « Prendre quarante points (37 en réalité) à la maison, ce n'est pas possible, carton rouge ou non (Sanconnie avait été exclu dès la 14e minute). Moi, je n'ai pas été pas bon. Pour quelqu'un qui est censé apporter du leadership et de l'énergie, ça n'allait pas. Je ne suis pas fier de moi, l'équipe entière ne peut pas l'être. »
lire aussiEntretien croisé Kolisi-Drogba : « Quand nous sommes divisés, nous sommes faibles »
Arrivé après la Coupe du monde, freiné par deux blessures, le troisième-ligne a des circonstances atténuantes. Mais on attend forcément plus d'un joueur de sa trempe. On en attend encore plus à ce moment de la saison. Cet hiver, Kolisi avait livré deux ou trois performances de haut vol, notamment contre Cardiff en phase de poules de la Coupe des champions (48-26, le 20 janvier). Au-delà de son cas, c'est tout le pack du Racing qui doit monter en gamme. Royal en touche (meilleur voleur de lancers du Top 14), Cameron Woki reste trop peu visible dans le jeu courant. Ibrahim Diallo doit redevenir le « caillou » en défense qu'il était il y a deux ou trois ans.
Plus généralement, le Racing, qui a l'ambition de tenir le ballon et donc de poser beaucoup de rucks offensifs, a besoin de mieux nettoyer cette zone, où il concède trop de turnovers. « C'est vrai qu'on doit régler ça, abonde Lancaster. Il nous faut des rucks nickels pour avoir des ballons rapides. Mais pour moi, l'arbitrage du plaqueur et de l'assistant plaqueur, qui doit relâcher clairement, est inconsistant en Top 14. »
Est-il incongru que la treizième équipe de la phase retour - seul Oyonnax a engrangé moins de points -, marche sur un fil à deux journées de la fin ? Est-il farfelu qu'une équipe qui a trouvé le moyen à la fois de perdre à domicile contre Bayonne (28-37, déjà à Auxerre, le 11 mai) et de laisser repartir Montpellier avec une victoire bonifiée (20-44, le 17 février), ce dont personne d'autre ne peut se vanter, ne soit pas à l'abri de déclarer ouverte la saison des barbecues et des grandes vacances dans une semaine ? La réponse tombe sous le sens.
lire aussiFace à Bayonne, le Racing a affiché ses limites
Pourtant, la greffe « Lancaster » avait bien pris en début de saison. On louait les vertus de cette équipe récoltant toujours au moins un point à chaque match de la phase aller. En ce temps-là, le discours général se voulait plus qu'optimiste. « Cette équipe n'est pas du tout au maximum de ce qu'elle peut faire, disait Nolann Le Garrec, le jeune demi de mêlée du Racing. On n'en est qu'au début. La marge de progression est énorme. Quand on voit ce qu'on est capable de faire à l'entraînement, on le voit, on le sait. »
« Dans quelques mois, cette équipe sera bien plus forte », assurait quant à lui Stuart Lancaster, l'entraîneur. Les « quelques mois » ont passé et cette équipe, qui n'a pris que 17 points sur la phase retour (40 à l'aller), pédale dans la semoule. Symptomatiques d'un collectif qui s'effrite, certaines individualités piochent et sous-performent.
Arundell-Laclayat, extinction des feux
Depuis plusieurs semaines, Henry Arundell a l'air hésitant. Comme s'il avait perdu confiance en son fonds de commerce : la vitesse pure. Contre Toulouse, puis contre Bayonne, il donnait l'impression de refuser les un-contre-un, loin du finisseur décidé capable d'inscrire un triplé à Mayol contre Toulon en novembre (26-31, le 12). Il y a deux semaines, à Auxerre contre l'Aviron, le jeune Anglais (21 ans) avait fini par arracher le gros strapping protégeant un de ses genoux depuis un ou deux mois.
Est-il gêné physiquement ? « Non, physiquement, il est très bien, assure Lancaster. Les gens pensent qu'il a une grande expérience internationale mais ce n'est pas vrai (10 sélections). C'est encore un très jeune joueur. Il vient de faire un grand saut en changeant de Championnat. Techniquement et mentalement, il sait qu'il peut progresser, beaucoup. Henry est très honnête avec lui-même sur ses performances. »
lire aussiLa 25e journée du Top 14
Absent à Lyon, lors du dernier match (14-20, le 18 mai), Arundell ne sera pas sur la feuille de match contre Pau, samedi. Thomas Laclayat non plus. Le pilier droit de 26 ans, arrivé d'Oyonnax avec le titre de meilleur joueur de Pro D2 en début de saison, avait commencé fort, imposant sa puissance près de la ligne (4 essais dans ses 5 premiers matches). Mais depuis plusieurs mois, il a reculé dans la hiérarchie, notamment derrière Trevor Nyakane et Cedate Gomes Sa.
Gibert dans le dur
C'est un paradoxe et ce n'est pas la première fois qu'un joueur en souffre. En janvier, il n'y avait pas homme plus heureux qu'Antoine Gibert (26 ans) lorsque Fabien Galthié l'appela dans le groupe du XV de France pour le Tournoi. Quatre mois plus tard, le meneur de jeu si épanoui du début de saison n'arrive pas à retrouver cette fluidité. Ses passes au pied ne sont plus des fléchettes, ses petits chips se retournent parfois contre lui, comme c'est arrivé contre Bayonne.
« C'est souvent comme ça avec un jeune joueur qui a beaucoup progressé. Il y a un moment où il atteint un plafond »
Stuart Lancaster, entraîneur du Racing
« C'est souvent comme ça avec un jeune joueur ou un joueur qui a beaucoup progressé, explique Lancaster. Il y a un moment où il atteint un plafond. Antoine a fait un super début de saison (Finn Russell parti, l'héritage n'était pas évident à porter). Retenu en équipe de France, il n'a pas joué pendant sept semaines. C'est très long. D'un côté, ça a été une super expérience, une vraie reconnaissance. Mais d'un autre, ça a affecté son rythme, sa condition physique. Je l'ai déjà observé en Irlande, particulièrement à des postes clés. Et comme on a manqué de profondeur en 10, en 9 ou au talonnage, ça a été compliqué. On sait qu'il y a un gap entre un joueur qui n'a pas encore joué au niveau international et des garçons comme Finn Russell et Owen Farrell (qui rejoindra le Racing cet été). Mais Antoine a beaucoup travaillé pour retrouver ses sensations. On est tous derrière lui. C'est notre ouvreur numéro 1. »
lire aussiFin de saison pour Taofifenua et Klemenczak
Kolisi doit faire plus
La dernière fois qu'il est venu à Auxerre, contre Bayonne il y a trois semaines, Siya Kolisi avait encore des cheveux. Méconnaissable ce jour-là, le capitaine des doubles champions du monde sud-africains ne s'était pas échappé en conférence de presse : « Prendre quarante points (37 en réalité) à la maison, ce n'est pas possible, carton rouge ou non (Sanconnie avait été exclu dès la 14e minute). Moi, je n'ai pas été pas bon. Pour quelqu'un qui est censé apporter du leadership et de l'énergie, ça n'allait pas. Je ne suis pas fier de moi, l'équipe entière ne peut pas l'être. »
lire aussiEntretien croisé Kolisi-Drogba : « Quand nous sommes divisés, nous sommes faibles »
Arrivé après la Coupe du monde, freiné par deux blessures, le troisième-ligne a des circonstances atténuantes. Mais on attend forcément plus d'un joueur de sa trempe. On en attend encore plus à ce moment de la saison. Cet hiver, Kolisi avait livré deux ou trois performances de haut vol, notamment contre Cardiff en phase de poules de la Coupe des champions (48-26, le 20 janvier). Au-delà de son cas, c'est tout le pack du Racing qui doit monter en gamme. Royal en touche (meilleur voleur de lancers du Top 14), Cameron Woki reste trop peu visible dans le jeu courant. Ibrahim Diallo doit redevenir le « caillou » en défense qu'il était il y a deux ou trois ans.
Plus généralement, le Racing, qui a l'ambition de tenir le ballon et donc de poser beaucoup de rucks offensifs, a besoin de mieux nettoyer cette zone, où il concède trop de turnovers. « C'est vrai qu'on doit régler ça, abonde Lancaster. Il nous faut des rucks nickels pour avoir des ballons rapides. Mais pour moi, l'arbitrage du plaqueur et de l'assistant plaqueur, qui doit relâcher clairement, est inconsistant en Top 14. »