Chabal - « Je ne serai jamais parisien »

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Templier92
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Chabal - « Je ne serai jamais parisien »

Message par Templier92 » 05 mars 2010, 14:46

Dans le Parisien d'aujourd'hui

« Je ne serai jamais parisien »

Blazer du Racing sur le dos, confortablement assis dans un fauteuil dans l’un des salons de l’Hôtel de BBerny, à Antony (Hautsde-Seine), Sébastien Chabal récupère d’une journée de repos bien chargée en sirotant un soda. Au menu, rendez-vous avec un banquier dans la matinée puis séance d’autographes organisée par la RATP à la stationAuber.Détendu et enjoué, le sportif préféré des Français a évoqué mercredi sa fin de saison avec le Racing-Métro, les perspectives de Grand Chelem avec les Bleus et sa vie en dehors du rugby.

Le Racing-Métro

Comment appréhendez-vous le déplacement du Racing en Top 14, ce samedi à Montpellier ?
SÉBASTIEN CHABAL. On y va pour gagner parce que tous les matchs vont compter si on veut rester dans les six premiers. Le classement s’est resserré, il ne va pas falloir laisser de points en route.On a notre destin en main.

Imaginiez-vous si bien figurer à six journées de la fin ?
Non. Aujourd’hui, on se trouve là où personne ne nous voyait, même pas nous. Pour être franc, on savait qu’on avait du potentiel, mais de là à naviguer entre la 3e et la 6e place… On pensait plus à la mise en place de notre jeu qu’à viser un tel classement.

Le Racing champion dès cette saison, c’est possible ?
Sur un malentendu, le Racing peut être champion (rires). Tout est possible. Il faut être ambitieux. Si on a la chance de faire les barrages, il ne restera plus que troismatchs (NDLR : le barrage, la demie et la finale). Ce serait fantastique, mais on n’en est pas là.

Vous donnez l’impression de réaliser votre meilleure saison. Est-ce votre ressenti ?
Non. Ceux qui pensent ça ne m’ont pas vu évoluer pendant les cinq dernières saisons en Angleterre. Ma seule certitude est d’être plus régulier dans la performance, d’avoir une meilleure vision du jeu et un meilleur déplacement sur le terrain.

Quand vous passez du Racing à l’équipe de France, avez-vous besoin d’un temps d’adaptation ?
Non. Aujourd’hui, c’est facile, car j’habite à un quart d’heure de Marcoussis. Quand j’ai un après-midi de repos, je prends la voiture pour aller embrasser ma femme et les filles, plutôt que d’aller faire du shopping dans Paris. La principale différence, c’est qu’à Marcoussis, on est enfermés, on vit en vase clos. On s’entraîne, on se repose, on va aux soins, on partage les repas et on joue aux cartes le soir. En club, je mange, je m’entraîne et je rentre en famille.


Le Tournoi des Six Nations

Comment avez-vous vécu le début du tournoi, dont vous avez été privé au dernier moment sur blessure ?
J’ai pris beaucoup de plaisir à voir jouer l’équipe de France, tout en étant très frustré de ne pas y être. Surtout le deuxième match, contre l’Irlande, où j’étais dans les tribunes du Stade de France. J’avais une petite boule au ventre. Et malgré la blessure de Pascal Papé, j’ai été content d’être rappelé contre Galles.

Des nouvelles de votre dos ?
Je ne sens plus rien. J’avais fait un mauvais mouvement, je suis resté coincé. C’est passé avec beaucoup de repos et un peu de manipulation. Pendant quinze jours, je n’ai rien pu faire.

Que représente pour vous la possibilité de réaliser le Grand Chelem ?
Malgré une cinquantaine de sélections, je n’ai jamais beaucoup joué dans le tournoi et je n’ai pas de Grand Chelem. A chaque fois, j’étais soit blessé, soit écarté. Mais ce n’est pas mythique pour moi. C’est juste bien de dominer tout l’hémisphère Nord du rugby.

Peut-il encore vous échapper ?
Ce serait malheureux parce qu’on a fait le plus dur. On peut dire qu’on a presque gagné le tournoi et que le Grand Chelem nous sourit. Je pense qu’on devrait arriver à battre les Italiens. Derrière, je crains les Anglais. On ne sait jamais trop comment les jouer.

Parmi la nouvelle génération, quel joueur vous impressionne le plus ?
Morgan Parra. Il a 21 ans et c’est déjà un patron, un chef. Il va s’installer en équipe de France pour des années. C’est le patron des gros et c’est loin d’être le plus gros. Il n’a pas peur de prendre les anciens par la peau des fesses, que ce soit Sylvain Marconnet), Lionel (Nallet) ou moi. Nous sommes ses soldats.


La vie hors des terrains

Six mois après votre arrivée au Racing, vous êtes-vous bien adapté à la vie francilienne ?
Je me suis bien adapté à ce qui se passe entre le centre d’entraînement de la Croix-de-Berny, à Antony, et chez moi, à 3 km. Au-delà, je suis dépendant de mon GPS. Je ne serai jamais parisien. J’ai un très mauvais sens de l’orientation et il y a trop de routes ici. Les embouteillages m’exaspèrent.

Il y a bien des choses qui vous attirent dans la capitale…
Plein de choses. Je ne connais pas Paris. Avant d’habiter ici, j’y allais en taxi ou je traversais la ville en bus pour aller au stade. Je n’ai pas encore beaucoup pris le temps de m’y balader, mais je vais pouvoir aller visiter les monuments, les musées, assister à des spectacles… Il m’a fallu un temps d’acclimatation.

Vous devez être souvent abordé dans les lieux publics. Est-ce pénible ?
Ça peut être pénible. Je suis allé à la Cité des sciences il y a deux semaines. Trente à quarante personnes sont venues me demander une photo ou un autographe. J’ai dit non à tout lemonde, car j’étais en famille.

Votre site Internet personnel sera lancé le 10 mars, vous écrivez chaque jour dans votre messagerie Twitter. En quoi est-ce important pour vous d’être présent sur la Toile ?
C’est d’abord important que ce soit moi, plutôt que ce soit quelqu’un d’autre qui se fasse passer pour moi. Pour l’instant, il n’y a que de faux sites et de fausses pages Facebook avec mon nom. Au moins, je suis sûr que les informations que je publierai seront vérifiées et contrôlées.

Quels types de messages délivrez-vous sur Twitter ?
Tout et n’importe quoi. Ce sont mes humeurs de la vie.Quand j’ai un truc à dire, je le mets. Hors rugby, je ne m’interdis rien. Ça ne sert à rien, mais ça m’amuse. Récemment, j’ai fait une expérience en tapant simplement quinze fois de suite la lettre O. Ça ne veut rien dire, mais il y a 50 personnes qui ont réagi.

Quel temps consacrez-vous à vos affaires extra-rugby ?
Ça peut être huit heures dans une journée quand il y a un shooting, une demi-heure pour faire le bilan d’une opération ou cinq minutes sur Twitter.

PROPOS RECUEILLIS PAR MATTHIEU LE CHEVALLIER ET OLIVIER FRANÇOIS
Ciel & Blanc ou Bleu & Rouge

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Ced78
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Re: Chabal - « Je ne serai jamais parisien »

Message par Ced78 » 05 mars 2010, 14:55

C'est impressionnant quand même.... 16 questions sur l'équipe de france, ces performances, le Racing et dans le titre on donne une phrase completement sortie de son contexte pour attirer les lecteurs (comme si Chabal ne suifisait pas :mrgreen: ) Avec le match contre le SF qui commence a faire couler de l'encre c'est pas mal. Il aurait pu mettre aussi "je suis dépendant de mon GPS" mais c'est moins accrocheur ;).

Ah le journalisme quand tu nous tiens.......
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Fourkid
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Re: Chabal - « Je ne serai jamais parisien »

Message par Fourkid » 05 mars 2010, 15:15

Ced78 a écrit :C'est impressionnant quand même.... 16 questions sur l'équipe de france, ces performances, le Racing et dans le titre on donne une phrase completement sortie de son contexte pour attirer les lecteurs
j'allais poster la meme remarque : hors contexte on fait du scandaleux .............
Parce que Racing .........

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Re: Chabal - « Je ne serai jamais parisien »

Message par la crapouille » 05 mars 2010, 17:30

Ils (les journaleux) auraient pu écrire : "Chabal bientot au bois de Boulogne" (pour une visite bien sur) et là ça aurait été encore plus racoleur. ok je :arrow:
Les journaleux = à eu memes.

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