Le plaisir selon Mehrtens
Publié : 16 févr. 2010, 15:52
une interview sympathique d'un de nos numéros 10 sur www.lequipe.fr
Le plaisir selon Mehrtens
Alors que le Racing Métro va recevoir Castres pour un choc de la 20ème journée de Top 14. Andrew Mehrtens évoque sa passion sans faille pour le rugby et n'élude pas la question du temps qui passe.
Andrew Mehrtens témoigne de son attachement au Racing Métro 92.(EQ)
Légende sur les terrains et gentleman en dehors, voilà comment on pourrait définir rapidement Andrew Mehrtens. L'ouvreur mythique des All bLacks fait le bonheur du Racing Métro 92 depuis deux saisons. Après avoir remporté quatre Super 12, quatre Tri-Nations et avoir participé à deux Coupes du monde, le Néo-Zélandais sévit maintenant dans le Top 14. « Une compétition très difficile où on trouve des équipes aux styles très différents. Il faut toujours arriver à s'adapter entre celles qui jouent et celles qui veulent fermer le jeu » reconnaît-il sur le site de son club. Mais malgré son impressionnant pedigree, Mehrtens n'est pas le titulaire indiscutable du Racing. La faute à ses 37 ans. « Franchement, à mon âge, je ne prends plus trop de plaisir à m'entraîner en semaine. Mais j'aime toujours autant jouer avec les copains. Je ne pense pas à changer de club. A mon âge, c'est normal de ne plus être trop présent sur le terrain. Mais le rugby reste tout ce que j'ai et je n'ai pas envie d'arrêter. Même si tenir toutes les quatre-vingt minutes d'un match est maintenant un challenge pour moi (rires). Mais je suis vraiment attaché à ce club et je veux rester en France ».
La relève Wisniewski
La faute aussi, peut-être, à l'éclosion du jeune Jonathan Wisniewski à l'ouverture. Un joueur que Mehrtens apprécie tout particulièrement. « J'ai de très bonne relations avec Jonathan. Je ne lui donne pas vraiment de conseils. Nous parlons du poste d'ouvreur, c'est sûr, mais un 10 doit se faire son expérience sur le terrain. Il est très gentil de dire que je l'aide, mais je crois surtout qu'il est très talentueux. Quand je ne joue pas, j'aime le regarder ». Voilà ainsi une belle déclaration de la part d'un homme qui n'a plus rien à prouver. Surtout, en dehors du terrain, l'ancien All Black démontre un humour constant et un vrai appétit pour la vie. « Je n'ai jamais été trop sérieux. J'aime m'amuser et prendre du plaisir à ce que je fais. Il faut savoir s'aérer en dehors du rugby, qui est un univers très exigeant ». Un humour que l'on peut aussi retrouver sur les terrains. « Je ne suis pas fort, pas costaud. Je ne joue pas devant. Alors dans les bagarres, je n'ai que l'humour pour m'imposer. Cela peut aider quand les situations sont tendues. Mais peut-être qu'un jour, je vais tomber sur un gars qui ne comprendra pas... »
Un exemple de cette volonté de ne pas se prendre au sérieux fuse dès que les prochain Mondiaux, chez lui en Nouvelle-Zélande, sont évoqués. « Je ne jouerai pas. Ils m'ont demandé de jouer parce qu'ils ne savent si Carter pourra y arriver... Mais je ne serai pas disponible à cette période. Désolé ». En tout cas, si le joueur n'est plus forcément le mythique All Black, l'homme est toujours une référence. - B.L.
Le plaisir selon Mehrtens
Alors que le Racing Métro va recevoir Castres pour un choc de la 20ème journée de Top 14. Andrew Mehrtens évoque sa passion sans faille pour le rugby et n'élude pas la question du temps qui passe.
Andrew Mehrtens témoigne de son attachement au Racing Métro 92.(EQ)
Légende sur les terrains et gentleman en dehors, voilà comment on pourrait définir rapidement Andrew Mehrtens. L'ouvreur mythique des All bLacks fait le bonheur du Racing Métro 92 depuis deux saisons. Après avoir remporté quatre Super 12, quatre Tri-Nations et avoir participé à deux Coupes du monde, le Néo-Zélandais sévit maintenant dans le Top 14. « Une compétition très difficile où on trouve des équipes aux styles très différents. Il faut toujours arriver à s'adapter entre celles qui jouent et celles qui veulent fermer le jeu » reconnaît-il sur le site de son club. Mais malgré son impressionnant pedigree, Mehrtens n'est pas le titulaire indiscutable du Racing. La faute à ses 37 ans. « Franchement, à mon âge, je ne prends plus trop de plaisir à m'entraîner en semaine. Mais j'aime toujours autant jouer avec les copains. Je ne pense pas à changer de club. A mon âge, c'est normal de ne plus être trop présent sur le terrain. Mais le rugby reste tout ce que j'ai et je n'ai pas envie d'arrêter. Même si tenir toutes les quatre-vingt minutes d'un match est maintenant un challenge pour moi (rires). Mais je suis vraiment attaché à ce club et je veux rester en France ».
La relève Wisniewski
La faute aussi, peut-être, à l'éclosion du jeune Jonathan Wisniewski à l'ouverture. Un joueur que Mehrtens apprécie tout particulièrement. « J'ai de très bonne relations avec Jonathan. Je ne lui donne pas vraiment de conseils. Nous parlons du poste d'ouvreur, c'est sûr, mais un 10 doit se faire son expérience sur le terrain. Il est très gentil de dire que je l'aide, mais je crois surtout qu'il est très talentueux. Quand je ne joue pas, j'aime le regarder ». Voilà ainsi une belle déclaration de la part d'un homme qui n'a plus rien à prouver. Surtout, en dehors du terrain, l'ancien All Black démontre un humour constant et un vrai appétit pour la vie. « Je n'ai jamais été trop sérieux. J'aime m'amuser et prendre du plaisir à ce que je fais. Il faut savoir s'aérer en dehors du rugby, qui est un univers très exigeant ». Un humour que l'on peut aussi retrouver sur les terrains. « Je ne suis pas fort, pas costaud. Je ne joue pas devant. Alors dans les bagarres, je n'ai que l'humour pour m'imposer. Cela peut aider quand les situations sont tendues. Mais peut-être qu'un jour, je vais tomber sur un gars qui ne comprendra pas... »
Un exemple de cette volonté de ne pas se prendre au sérieux fuse dès que les prochain Mondiaux, chez lui en Nouvelle-Zélande, sont évoqués. « Je ne jouerai pas. Ils m'ont demandé de jouer parce qu'ils ne savent si Carter pourra y arriver... Mais je ne serai pas disponible à cette période. Désolé ». En tout cas, si le joueur n'est plus forcément le mythique All Black, l'homme est toujours une référence. - B.L.