C'est assez incroyable qu'un joueur pareil n'est pas intégré dans le groupe France. ....!plektor a écrit :La porte de l'équipe de France semble a jamais fermée maintenant ...
Novès à l'air de tenir sa ligne de trois-quart ...
Henry Chavancy
Re: Henry Chavancy
Re: Henry Chavancy
Après au final il n'a pas un profil si loin de celui de Lamerat, donc qui sait.
Lamerat est moins manieur de ballon que Fofana, il apporte de la puissance, et c'est aussi le registre de Henry.
Lamerat est moins manieur de ballon que Fofana, il apporte de la puissance, et c'est aussi le registre de Henry.
Re: Henry Chavancy
Oui je pense que c'est cuit pour lui. Dommage, le XV passe a coté d'un tres bon joueur
Re: Henry Chavancy
L’emblématique centre du Racing 92 fait le point sur les fortes turbulences que traverse le club champion de France.
Gros coup de froid juste avant Noël. Le Racing 92 vient d’être piteusement éliminé de la Coupe d’Europe, après trois défaites. Raté majuscule pour les vice-champions d’Europe alors que la Champions Cup était l’objectif affiché de la saison. Méconnaissable dans le jeu, semblant manquer d’envie et de détermination, le champion de France, qui reçoit Castres vendredi, est aussi à la peine en Top 14 et pointe à la 8e place seulement. La saison post-Brennus tourne, pour l’instant, au cauchemar pour les Ciel et Blanc, après résultats sportifs décevants et multiplication des secousses extra-sportives (affaire des corticoïdes, rocambolesque envie de départ de Johan Goosen). Pour Le Figaro, le trois-quarts centre formé au club Henry Chavancy (28 ans) - de retour d’une blessure au mollet - fait le point. Sans s’échapper, comme sur le terrain.
Le Figaro : Quel regard portez-vous sur la mauvaise passe traversée par le Racing ?
Henry Chavancy : Je suis lucide, nos résultats ne sont pas satisfaisants, notamment après cette élimination en coupe d’Europe. C’est une grosse contre-performance. On avait fait de cette compétition un objectif prioritaire de la saison. Il va falloir, de facto, se concentrer sur le championnat. Mais, là aussi, notre classement actuel n’est pas conforme à nos ambitions. En termes de contenus, on sait qu’on n’est pas très bons. On va tout faire pour sortir de la spirale négative dans laquelle on est en train de s’embourber. Tout n’est pas perdu, on est tout près des premières places en Top 14. Si on enchaîne quelques bons résultats, on peut recoller au peloton de tête. Il est temps d’agir.
Le Racing semble méconnaissable…
Il y a eu une lente chute de la confiance que l’on pouvait avoir. On a débuté la saison très rapidement après le titre, on a eu des résultats difficiles à l’extérieur. Une petite « psychose » en déplacement s’est installée quand on n’est pas arrivés à ramener des points. Même si on restait performants, cela nous a fait réfléchir. Tout le monde autour du club ne nous parlait que de ça, on a fini par être affectés et la confiance est partie petit à petit. Mais récemment, on a réussi à inverser la vapeur en gagnant à Bayonne (3-16) et en arrachant le nul à La Rochelle (23-23). Tout n’est pas à jeter. On va oublier la Coupe d’Europe, un épisode très négatif, même s’il nous reste encore trois matchs à disputer.
Avez-vous l’impression que quelque chose s’est cassé dans l’équipe ?
C’est un fait : nos prestations actuelles sont bien moins abouties que celles de l’an passé. Oui, quelque chose s’est cassé. C’est peut-être dû au fait qu’on s’est reposés sur nos lauriers après ce titre de champion de France. Cela avait été très dur et très long, on s’est peut-être dit que ça allait rouler sur des roulettes. On s’est brutalement rendu compte que non et qu’il fallait redoubler d’efforts. Si on veut rééditer les mêmes choses, il va falloir mettre les bouchées doubles. On s’évertue à le faire, on a retrouvé une bonne dynamique de travail. Mais on n’en est qu’à la mi-saison et on va tout faire pour conserver notre titre.
Le Racing a-t-il toujours envie de se faire mal?
Le fait est qu’on peut effectivement se le demander. Sur certains matchs, on s’est fait secouer et on n’a pas montré l’envie de marquer physiquement nos adversaires. Mais on bosse dur pour retrouver ce qui faisait notre force. Nous savons que la roue tourne vite, on connaît notre mauvais moment maintenant, mais on sera encore là au mois de mai (au moment des phases finales, NDLR).
Même votre défense, qui était pourtant l’une de vos principales forces ces dernières saisons, est défaillante…
C’est vrai qu’on a également du mal dans ce secteur. Si on regarde dans le détail et qu’on met de côté la Coupe d’Europe, on se rend compte qu’on est très indisciplinés et qu’on encaisse beaucoup de points sur pénalités. On ne prend pas tant d’essais que cela, mais il y a à l’évidence un problème de discipline à régler. Je suis confiant pour les mois qui viennent. Même en n’étant pas bons, on n’est qu’à cinq points du deuxième (Montpellier). Le groupe est conscient de ses faiblesses actuelles.
Depuis le Brennus décroché à Barcelone contre le RC Toulon, tout le monde veut forcément faire chuter le champion…
Oui, on est attendus partout. Mais on l’était déjà ces dernières saisons. Auparavant, on était des chasseurs. Nous sommes désormais dans la peau des chassés. C’est normal, on était prévenus. Il faut qu’on assume cela. On doit rester des compétiteurs et vouloir encore chasser. C’est ce qu’il nous a manqué durant ce début de saison. Mais avec les claques qu’on a déjà prises, on veut arrêter d’en prendre plein la gueule tous les week-ends.
Le Racing a décidé d’évoluer vers un rugby plus offensif. Est-ce aussi une explication à vos problèmes ?
On essaie de basculer vers un jeu plus dynamique. Mais les joueurs se connaissent bien, il n’y a pas eu beaucoup de changements à l’intersaison, donc on ne peut pas évoquer cette excuse-là. C’est plus dû à un enchaînement de choses. À nous de vaincre le signe indien…
Le Racing a été miné par les affaires (celle des corticoïdes puis le cas Goosen). Quel effet cela a-t-il eu sur l’équipe ?
Ces affaires, même si on n’en parle pas ou que ça ne touche pas personnellement, nous impactent. On est tous un peu blessés et nos prestations en pâtissent, c’est un fait. Forcément, tout ça ne nous a pas aidés…
Comment le groupe réagit-il à la décision du Sud-Africain Johan Goosen de quitter le club en avançant qu’il a décroché un CDI en Afrique du Sud ?
Pour être honnête, j’ai arrêté de suivre cette affaire. Johan, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Peut-être a-t-il subi de mauvaises influences… Je pense qu’il est un peu perdu dans sa tête actuellement. J’espère juste qu’il va de nouveau être heureux… C’est une situation vraiment particulière (le meilleur joueur du dernier Top 14 est encore au club et prétend être blessé, NDLR). Je le laisse régler cela avec le club, que je comprends très bien et qui n’a pas envie d’être lésé.
Gros coup de froid juste avant Noël. Le Racing 92 vient d’être piteusement éliminé de la Coupe d’Europe, après trois défaites. Raté majuscule pour les vice-champions d’Europe alors que la Champions Cup était l’objectif affiché de la saison. Méconnaissable dans le jeu, semblant manquer d’envie et de détermination, le champion de France, qui reçoit Castres vendredi, est aussi à la peine en Top 14 et pointe à la 8e place seulement. La saison post-Brennus tourne, pour l’instant, au cauchemar pour les Ciel et Blanc, après résultats sportifs décevants et multiplication des secousses extra-sportives (affaire des corticoïdes, rocambolesque envie de départ de Johan Goosen). Pour Le Figaro, le trois-quarts centre formé au club Henry Chavancy (28 ans) - de retour d’une blessure au mollet - fait le point. Sans s’échapper, comme sur le terrain.
Le Figaro : Quel regard portez-vous sur la mauvaise passe traversée par le Racing ?
Henry Chavancy : Je suis lucide, nos résultats ne sont pas satisfaisants, notamment après cette élimination en coupe d’Europe. C’est une grosse contre-performance. On avait fait de cette compétition un objectif prioritaire de la saison. Il va falloir, de facto, se concentrer sur le championnat. Mais, là aussi, notre classement actuel n’est pas conforme à nos ambitions. En termes de contenus, on sait qu’on n’est pas très bons. On va tout faire pour sortir de la spirale négative dans laquelle on est en train de s’embourber. Tout n’est pas perdu, on est tout près des premières places en Top 14. Si on enchaîne quelques bons résultats, on peut recoller au peloton de tête. Il est temps d’agir.
Le Racing semble méconnaissable…
Il y a eu une lente chute de la confiance que l’on pouvait avoir. On a débuté la saison très rapidement après le titre, on a eu des résultats difficiles à l’extérieur. Une petite « psychose » en déplacement s’est installée quand on n’est pas arrivés à ramener des points. Même si on restait performants, cela nous a fait réfléchir. Tout le monde autour du club ne nous parlait que de ça, on a fini par être affectés et la confiance est partie petit à petit. Mais récemment, on a réussi à inverser la vapeur en gagnant à Bayonne (3-16) et en arrachant le nul à La Rochelle (23-23). Tout n’est pas à jeter. On va oublier la Coupe d’Europe, un épisode très négatif, même s’il nous reste encore trois matchs à disputer.
Avez-vous l’impression que quelque chose s’est cassé dans l’équipe ?
C’est un fait : nos prestations actuelles sont bien moins abouties que celles de l’an passé. Oui, quelque chose s’est cassé. C’est peut-être dû au fait qu’on s’est reposés sur nos lauriers après ce titre de champion de France. Cela avait été très dur et très long, on s’est peut-être dit que ça allait rouler sur des roulettes. On s’est brutalement rendu compte que non et qu’il fallait redoubler d’efforts. Si on veut rééditer les mêmes choses, il va falloir mettre les bouchées doubles. On s’évertue à le faire, on a retrouvé une bonne dynamique de travail. Mais on n’en est qu’à la mi-saison et on va tout faire pour conserver notre titre.
Le Racing a-t-il toujours envie de se faire mal?
Le fait est qu’on peut effectivement se le demander. Sur certains matchs, on s’est fait secouer et on n’a pas montré l’envie de marquer physiquement nos adversaires. Mais on bosse dur pour retrouver ce qui faisait notre force. Nous savons que la roue tourne vite, on connaît notre mauvais moment maintenant, mais on sera encore là au mois de mai (au moment des phases finales, NDLR).
Même votre défense, qui était pourtant l’une de vos principales forces ces dernières saisons, est défaillante…
C’est vrai qu’on a également du mal dans ce secteur. Si on regarde dans le détail et qu’on met de côté la Coupe d’Europe, on se rend compte qu’on est très indisciplinés et qu’on encaisse beaucoup de points sur pénalités. On ne prend pas tant d’essais que cela, mais il y a à l’évidence un problème de discipline à régler. Je suis confiant pour les mois qui viennent. Même en n’étant pas bons, on n’est qu’à cinq points du deuxième (Montpellier). Le groupe est conscient de ses faiblesses actuelles.
Depuis le Brennus décroché à Barcelone contre le RC Toulon, tout le monde veut forcément faire chuter le champion…
Oui, on est attendus partout. Mais on l’était déjà ces dernières saisons. Auparavant, on était des chasseurs. Nous sommes désormais dans la peau des chassés. C’est normal, on était prévenus. Il faut qu’on assume cela. On doit rester des compétiteurs et vouloir encore chasser. C’est ce qu’il nous a manqué durant ce début de saison. Mais avec les claques qu’on a déjà prises, on veut arrêter d’en prendre plein la gueule tous les week-ends.
Le Racing a décidé d’évoluer vers un rugby plus offensif. Est-ce aussi une explication à vos problèmes ?
On essaie de basculer vers un jeu plus dynamique. Mais les joueurs se connaissent bien, il n’y a pas eu beaucoup de changements à l’intersaison, donc on ne peut pas évoquer cette excuse-là. C’est plus dû à un enchaînement de choses. À nous de vaincre le signe indien…
Le Racing a été miné par les affaires (celle des corticoïdes puis le cas Goosen). Quel effet cela a-t-il eu sur l’équipe ?
Ces affaires, même si on n’en parle pas ou que ça ne touche pas personnellement, nous impactent. On est tous un peu blessés et nos prestations en pâtissent, c’est un fait. Forcément, tout ça ne nous a pas aidés…
Comment le groupe réagit-il à la décision du Sud-Africain Johan Goosen de quitter le club en avançant qu’il a décroché un CDI en Afrique du Sud ?
Pour être honnête, j’ai arrêté de suivre cette affaire. Johan, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Peut-être a-t-il subi de mauvaises influences… Je pense qu’il est un peu perdu dans sa tête actuellement. J’espère juste qu’il va de nouveau être heureux… C’est une situation vraiment particulière (le meilleur joueur du dernier Top 14 est encore au club et prétend être blessé, NDLR). Je le laisse régler cela avec le club, que je comprends très bien et qui n’a pas envie d’être lésé.
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dhammadanam
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Re: Henry Chavancy
Les deux passages intéressants même si tu t'attends pas à ce que les langues se délient ...
Bon ca fait écho ou pas ou post bilan mi saison ? on voit bien qu'il y'a un malaise maintenant de là à ce que Riton sorte du sentier balisé de la com' ...Avez-vous l’impression que quelque chose s’est cassé dans l’équipe ? Oui, quelque chose s’est cassé.
Allelujah :lol: ca change de Travers qui nous explique en long en large qu'on est pas plus pénalisés que d'habitude ...Même votre défense, qui était pourtant l’une de vos principales forces ces dernières saisons, est défaillante…
on se rend compte qu’on est très indisciplinés et qu’on encaisse beaucoup de points sur pénalités [...] mais il y a à l’évidence un problème de discipline
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.Re: Henry Chavancy
C'est un mec en OR et si on pouvait avoir que des joueurs comme lui on serait champion tous les ans
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dhammadanam
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Re: Henry Chavancy
+1 le problème c'est que le clonage d'humains n'est pas encore autorisé donc à moins que Riton soit très prolifique avec madame et d'attendre une 20aine d'année ... :lol:dorgda a écrit :C'est un mec en OR et si on pouvait avoir que des joueurs comme lui on serait champion tous les ans
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.Re: Henry Chavancy
Henry sera-t-il enfin convoqué pour le XV de France ?
Guy Noves doit annoncer demain le groupe pour le tournoi, peut-être aurons-nous une belle surprise et une belle récompense pour Henry.
Guy Noves doit annoncer demain le groupe pour le tournoi, peut-être aurons-nous une belle surprise et une belle récompense pour Henry.
Re: Henry Chavancy
J'ai toujours voulu voir un centre composé de Fofana avec Henry. Defensivement ca serait monstreux mais offensivement ils se completent bien aussijb190967 a écrit :Henry sera-t-il enfin convoqué pour le XV de France ?
Guy Noves doit annoncer demain le groupe pour le tournoi, peut-être aurons-nous une belle surprise et une belle récompense pour Henry.
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dhammadanam
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Re: Henry Chavancy
Pour moi la paire Fofana-Lamerat est indéboulonnable à juste titre, Fickou montre de belles choses, reste Mermoz qui n'a pas sa place.
En ce sens Riton a une carte à jouer mais je reste pessimiste, Dudule n'a eu sa place que parce que Medard était bléssé ...
En ce sens Riton a une carte à jouer mais je reste pessimiste, Dudule n'a eu sa place que parce que Medard était bléssé ...
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