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Yannick NYANGA

Publié : 25 mai 2015, 09:21
par plektor
Selon le Midol d'aujourd'hui, c'est un contrat de 3 ans.

Re: Yannick NYANGA

Publié : 29 mai 2015, 13:23
par plektor
Bel article (faut aimer le ton ceci dit :mrgreen: ) sur le monsieur :
http://actu.cotetoulouse.fr/les-dix-rai ... nga_13341/

Bon évidemment le Racing en prend encore pour son grade, mais on vient presque à en tirer une certaine fierté :lol:

Re: Yannick NYANGA

Publié : 29 mai 2015, 15:32
par vincent
plektor a écrit :Bel article (faut aimer le ton ceci dit :mrgreen: ) sur le monsieur :
http://actu.cotetoulouse.fr/les-dix-rai ... nga_13341/

Bon évidemment le Racing en prend encore pour son grade, mais on vient presque à en tirer une certaine fierté :lol:
Oui c'est du Oval Masqué. Ce mec est pour le SF. Son dieu est Pascal Pape. Donc faut pas s'attendre a moins quand il parle du Racing.

Re: Yannick NYANGA

Publié : 21 mai 2016, 17:04
par vincent

Re: Yannick NYANGA

Publié : 21 mai 2016, 17:48
par Fifou
vincent a écrit ::| l'un d'entre vous a vu le truc ?

http://rmcsport.bfmtv.com/rugby/racing- ... 76077.html
Non pas vu mais quelqu'un qui était présent au stade au moment de l'accident m'en a parlé. Apparement gros bruit lors du choc et portière passager méchamment enfonçée. Et effectivement Nyanga seul à bord et heureusement.

Re: Yannick NYANGA

Publié : 25 janv. 2017, 11:19
par mayflower
Très sympa ces vidéos, c'est drôle ça change !

https://vimeo.com/200846709

Re: Yannick NYANGA

Publié : 22 févr. 2018, 13:44
par dorgda
Yannick Nyanga est une de ces voix fortes comme le rugby français n’en fait plus beaucoup. Dans un long entretien qu’il nous a consacré, le flanker racingman évoque les sujets qui font l’actualité avec la hauteur et la sagesse qui le caractérisent.

Rugbyrama : Le Racing 92 s’est fait peur contre La Rochelle mais il poursuit sur sa belle dynamique…


Yannick Nyanga : On a eu chaud, c’est clair. On sait que ces matchs de rentrée sont les plus durs à jouer. Et l’an dernier, on les perdait souvent. Il y a toujours une phase de réadaptation difficile à appréhender. Il suffit de regarder Agen par exemple qui, en temps normal, est très compliqué à jouer à Armandie et qui en a pris cinquante contre Toulouse (25-52, ndlr). Pourtant, je ne suis pas sûr que cela reflète le vrai écart entre les deux équipes.

Cette série de huit victoires consécutives toutes compétitions confondues est-elle grisante pour le groupe ?

Y.N. : Cela marche bien en ce moment mais ça reste assez anecdotique dans notre sport. L’an dernier, on a eu une saison très difficile et pourtant on a réussi à se qualifier et même à remporter le barrage à Montpellier. Donc cette belle série est bonne pour la confiance mais elle ne nous assure de rien. Il ne faut pas être trop serein, ni trop bien trop tôt.

" Je ne préfère pas enterrer trop vite Clermont"

Les résultats du Racing 92 sont bien meilleurs que la saison passée à pareille époque. Est-ce le statut de champion en titre, qui écrase aussi Clermont cette année, qui est trop lourd à porter ?

Y.N. : Tu finis la saison plus tard que les autres donc tu as moins de temps pour te préparer. Ceux qui n’ont pas été en phases finales ont un mois de préparation en plus et, jusqu’à cette année, le champion de Pro D2 était en général en vacances dès le mois de mai… Nous, quand nous avons été champions il y a deux ans, des équipes avaient déjà repris la saison alors qu’on n’avait pas encore joué la finale ! Avant, le champion pouvait rattraper tout cela car le titre ne concernait que quatre équipes. Aujourd’hui, il est impossible de savoir qui sera dans les six à la fin. C’est le signe que le championnat a progressé car tous les matchs sont durs.

L’ASMCA est distancée en Top 14 et jouera a priori sa saison contre le Racing 92 lors du quart de finale de Champions Cup. Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour vous…

Y.N. : Je ne préfère pas les enterrer trop vite. Et puis ce sera dur de toute façon. Ce sera un match de phases finales et on sait très bien que ces matchs-là sont à part. Ils auront peut-être un peu plus de pression mais on sait très bien que les Clermontois, pour un quart de finale de coupe d’Europe chez eux, seront prêts. Ce serait une erreur d’imaginer le contraire. Et nous, nous n’aurons rien à perdre.

" Le Top 16 de mes débuts n’avait rien à voir avec le Top 14 de maintenant"

Vous avez 34 ans et 16 ans de carrière professionnelle derrière vous. Votre grande forme actuelle montre que vous vieillissez très bien…

Y.N. : J’ai essayé de ne pas baser mon jeu sur la puissance physique pure, le jeu direct et les percussions, qui usent énormément. Mon jeu à moi, je l’ai axé sur l’évitement. Quand j’ai démarré, j’avais 18 ans et je faisais 87 kg (il pèse 105 kg aujourd’hui) ! J’ai fait partie de la première génération qui n’a connu que le rugby pro. Au début de ma carrière, ceux avec qui je jouaient avaient connu le rugby amateur. J’ai vu l’évolution des corps et du championnat. Le Top 16 de mes débuts n’avait rien à voir avec le Top 14 de maintenant.

C’est-à-dire ?

Y.N. : C’était moins rapide et physique et il y avait beaucoup plus d’espaces. Tous les matchs n’étaient pas télévisés non plus, ce qui signifie aussi moins de vidéo pour analyser les adversaires. Pas la même préparation, pas le même rythme… C’était différent. Et puis, tous les matchs n’étaient pas durs lorsque je suis arrivé au Stade toulousain. Il y avait deux championnats, c’était dur face à Clermont, Biarritz ou le Stade français et il y avait aussi des équipes qui étaient vraiment en-dessous. Aujourd’hui, je le répète, tous les matchs sont durs. Cette année par exemple, on a mis 50 points à Clermont mais je peux vous assurer que c’était dur, on est ressorti mâché. À la fin, on ne se dit plus "c’était facile" mais "ça s’est bien passé". En seize ans, le championnat est devenu homogène et bien plus physique. Un match comme celui qu’on a joué contre La Rochelle dimanche, en termes d’intensité, il y a dix ans, on ne le retrouvait quasiment qu’en phases finales.

Si vous aviez 18 ans aujourd’hui, auriez-vous peur de démarrer en Top 14 ?

Y.N. : Non car le rugby reste le même. Ce qui change, c’est la marge d’erreur. Si tu te trompes, ça coûte beaucoup plus cher. Tout le monde est solide et si tu ne joues pas un deux contre un et que tu prends de plein fouet Census Johnston ou Ben Tameifuna, ça peut faire très mal. Il y a dix ans, des gars comme ça, tu en avais un ou deux par équipe. Du coup, en regardant un peu l’équipe d’en face, tu te disais : "à droite c’est solide en revanche à gauche ça peut passer". Maintenant, tu peux bien regarder partout…

" Une fois qu’il aura fait son temps, j’espère qu’il y aura une suite logique à Brunel"

La place de l’équipe de France sur la scène mondiale a également beaucoup changé. Souffrez-vous de voir ses mauvais résultats ?

Y.N. : Forcément, et pas forcément parce que j’ai porté le maillot, mais parce que je suis Français. Je ne suis pas un grand fan des sports d’hiver, mais en ce moment, c’est les JO, et si je vois un Français, je m’arrête et je regarde. En ce qui concerne le XV de France, je suis déçu du fait qu’on en soit arrivé là après avoir été une nation majeure du rugby. C’est cette dégringolade qui m’embête le plus. Et je me dis que pour les joueurs et le staff, ce sera très difficile de redresser la barre. Quand on voit le match de l’Irlande, les mecs se sont donnés à fond mais ils payent aussi cette série noire. Je suis plus mesuré sur celui de l’Écosse car il y a eu une forme de démission, ou du moins de relâchement en seconde période et ça me gêne un peu.

Cela fait déjà quelques années que le XV de France va mal…

Y.N. : Ce qui me dérange le plus, c’est tout ce qui a été fait avant qui nous a amenés dans cette situation. Combien de fois on a entendu : "on prépare la Coupe du monde", ou "on sera prêt à la Coupe du monde" ? J’ai même entendu "On prend ce joueur parce qu’on espère qu’il sera bon à la Coupe du monde". Mais non, désolé, le meilleur moyen de préparer le futur est d’être très bon dans le présent. Il faut prendre de la hauteur et se poser les bonnes questions. Qu’est-ce qui nous permettait, à l’époque, d’être dans le top 3 des meilleures nations ? Qu’est-ce qui peut nous permettre d’y être de nouveau ? Si on en est là aujourd’hui, c’est que, forcément, des choses ont mal été faites.

" Si un enfant fait une petite bêtise, on ne va pas lui mettre une grosse tarte dans la gueule"

Lesquelles ?

Y.N. : Ce n’est pas une question d’hommes pour moi. Le rugby doit se réfléchir. C’est quoi, pour nous, le rugby ? C’est quoi pour nous le "French Flair" ? Que doit être l’équipe de France ? Comment doit-elle jouer ? Et en fonction, se demander qui serait le meilleur ambassadeur pour mener cette équipe. Ne pas se dire "on prend untel parce qu’il a gagné x titres". Quand tu regardes les différents sélectionneurs du XV de France, ils avaient tous leurs propres compétences, mais si tu cherches un fil conducteur… Où est la cohérence et la continuité ? Je souhaite donc beaucoup de réussite à Jacques Brunel, qu’on lui laissera du temps. Une fois qu’il aura fait son temps, j’espère qu’il y aura une suite logique à Brunel.

Dans ce contexte de résultats, les écarts d’Edimbourg passe mal…

Y.N. : D’après ce que j’ai entendu, il ne s’est passé rien de grave. Mais par rapport au contexte, cela arrive au mauvais moment. C’est une équipe très jeune et peut-être que ces bêtises-là, à leur âge, on les a faites aussi. Il faut aussi avoir de la mesure dans tout ça. On a tous notre part dans la réussite et l’échec de l’équipe de France. Si le mec a déconné et qu’un journaliste donne l’info, c’est son boulot. Mais la course à l’info et les "peut-être" que cela comporte, là on se tire une balle dans le pied. On a tous intérêt que l’équipe de France marche bien.

Avez-vous été choqué par certaines réactions ?

Y.N. : Quand on lit certains anciens qui balancent alors qu’eux-mêmes ont fait pire… Ils crachent sur la nouvelle génération sous prétexte que ce qu’ils ont fait eux, personne ne l’a su ! Après, ce qui s’est passé à Édimbourg, ce n’est évidemment pas bien. Vous représentez un maillot, des gens ont économisé longtemps pour pouvoir se payer le voyage et les billets pour ce match, vous avez perdu donc faites profil bas. Moi le premier, je ne pense pas que je serais sorti. Mais ces joueurs n’ont tué personne ! Il faut avoir de la mesure. Si un enfant fait une petite bêtise, on ne va pas lui mettre une grosse tarte dans la gueule ! Toutes les réactions n’ont pas été justes.

" J’ai trop d’humilité pour dire que je suis disponible et réclamer l’équipe de France"

Comprendriez-vous que certains joueurs, vu le contexte, soient réticents à revenir en équipe de France ?

Y.N. : Non, je ne pourrais pas comprendre ça. En tant que joueur, ce n’est pas acceptable de se dire qu’on ne va plus jouer pour l’équipe de Franc,e pour une histoire d’image. C’est même hors de question. De l’autre côté, il faut aussi créer les conditions pour que tout le monde ait envie d’y être. Si cette équipe de France n’est que pression, on peut comprendre que cela soit difficile à vivre. On peut adorer son métier, si en permanence votre patron vous engueule et est derrière vous, cela ne sera pas très agréable. Cela a beau être l’équipe de France, si le discours est uniquement fait d'interdictions, de punitions et de sévérité, qu’on vous tape dessus tout le temps, cela ne marche pas. On en revient à la mesure. Si l’équipe de France, c’est le bagne, c’est aussi nul que de se mettre sur le toit après une défaite en Écosse. Tu peux boire un verre, mais n’exagère pas.

Jacques Brunel souhaite sélectionner des hommes en forme et cherche désespérément des leaders. Vous avez les deux caractéristiques, peut-on donc imaginer un retour de Yannick Nyanga en équipe de France ?

Y.N. : Ce n’est pas à moi de penser à ça. Je n’ai jamais déclaré une seule fois depuis le début de ma carrière que l’équipe de France était un objectif. Pour moi, elle est trop grande pour être réclamée. Tout comme je n’ai jamais annoncé que je mettais un terme à ma carrière internationale. J’estime que très peu de personnes peuvent le faire. Frédéric Michalak ou Dimitri Szarzewski, ça a du sens. Mais certains qui ont déclaré avoir pris leur retraite internationale, je suis persuadé qu’il n’aurait de toute façon plus été pris même s’ils ne l’avaient pas fait. C’est Bernard Laporte qui, un jour, a estimé que je pouvais être en équipe de France et m’a sélectionné. Quand Guy Novès a repris l’équipe de France, il a estimé que je ne pouvais plus en faire partie. Cela n’a jamais été à moi de dire quoi que ce soit par rapport à l’équipe de France.

On imagine que cela vous ferait quand même plaisir de revenir…

Y.N. : Le dire, c’est déjà commencer à réclamer. Ce que je sais, c’est que j’ai 34 ans, ce sera bientôt la fin pour moi mais j’adore toujours jouer au rugby et je veux surtout prendre du plaisir jusqu’au bout. L’équipe de France doit trouver un équilibre. Si le bon équilibre, c’est de mettre plus d’expérience devant et me rappeler, je ne sais pas. J’ai trop d’humilité pour dire que je suis disponible et réclamer. Une chose est sûre, peu importe le maillot que je porterai jusqu’à la fin, je continuerai à me donner à fond et à faire du Yannick Nyanga.
J'espere qu'il deviendra entraîneur et qu'il restera au Racing. Ce mec a un vrai leadership. De plus il est intelligent et je pense qu'il nous emmènerait loin. Bien content qu'il ait quitter le ST pour venir chez nous

Re: Yannick NYANGA

Publié : 02 avr. 2018, 20:38
par Cornichon joufflu
La Nyague c'est le Thuram du rugby un grand monsieur qui saura donner son talent bien au delà du rugby

Re: Yannick NYANGA

Publié : 12 mai 2018, 22:12
par Ichnusa92
Il vient de l'annoncer officiellement en CF, à la fin de cette saison il prendra sa retraite sportive.
Grosse perte pour nous, dernière saison époustouflante qui aurait mérité mieux qu'une défaite en Finale de Champions Cup.
On peut lui souhaiter un nouveau Brennus ? :yum:

Re: Yannick NYANGA

Publié : 13 mai 2018, 12:12
par papinou31
J'espère que c'est la déception d'avoir perdu cette finale qui lui fait dire ça .

Il est au top niveau encore aujourd'hui,en forme internationale