Luc Ducalcon
Publié : 14 juil. 2012, 19:11
Rugby-Top 14-RM92
Ducalcon, le coup de boost !Arrivé au Racing-Métro à l'intersaison, Luc Ducalcon a bien l'intention de rebooster sa carrière. De nature réservée, le pilier international sait aussi qu'il va devoir se faire violence.Luc Ducalcon a quitté Castres pour rejoindre le Racing.
« Il n'y a que moi qui passe ? » Eh oui, Luc Ducalcon (28 ans, 1,83 m, 120 kg) peut oublier sa vie "confidentielle" du Tarn. Même dans la cahute fatiguée de la Croix-de-Berny, l'exercice des interview marque une profonde rupture avec ses habitudes castraises. Changement de club, changement de décor, changement de coutumes... Pour le nouveau pilier du Racing-Métro, plutôt du genre taiseux, l'arrivée en région parisienne est un virage à 180 degrés. « Quand on passe de Castres à Paris, la ville, les bouchons, le climat... Je découvre plus que je ne m'adapte, confie-t-il. On va s'y faire mais j'espère que vous n'allez pas me manger (sourire). » Sur le terrain d'entraînement du club de Colombes, Ducalcon a le verbe rare, marque toujours un pas de recul dès que le groupe s'enlace autour de Gonzalo Quesada. L'international (10 sélections) est fidèle à sa discrétion.
« C'était aussi un objectif personnel : m'intégrer le plus vite possible. Mais je ne veux pas précipiter les choses non plus. »En dehors de Fabrice Estebanez, côtoyé durant la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, Ducalcon apprend chaque jour un nouveau nom, se fait violence pour atténuer son image de grand timide. « C'était aussi un objectif personnel : m'intégrer le plus vite possible de manière à être à l'aise dans l'équipe et connaître le caractère de chacun. La saison est longue. Il y aura des moments de joie pour délier les langues et des moments difficiles pour se resserrer. Mais je ne veux pas précipiter les choses non plus. Ce n'est pas mon caractère : je suis plutôt du genre tranquille, cool. Mais rien que de souffrir lors de la préparation, cela crée des liens. »
« Il faut savoir partir sur autre chose »Frappé par une série de virus en début d'année, le pilier ciel et blanc doit faire oublier une saison tourmentée qui l'a éloigné de l'équipe de France. « Grippe, gastro, angine... J'ai tout enchaîné, raconte-t-il. Cela m'a pénalisé. Ça donne des coups de fatigue, ça crève. Il a fallu du temps pour retrouver la forme. C'était une saison mitigée, moyenne. Il faut passer à autre chose, se lancer dans un nouveau truc.» Le challenge du Racing s'avance à point nommé. « C'est important de rebooster une carrière professionnelle pour éviter de tomber dans une routine, insiste-t-il. Ca faisait cinq ans que j'étais à Castres. Il faut savoir partir sur autre chose.» Avec l'espoir de s'épanouir au quotidien.
Espérons pour lui qu'il y ai cette "renaissance" au coeur de ce groupe et que les "petits pépins" soient vraiment derrière lui pour qu'il laisse exprimer tout son talent...
Ducalcon, le coup de boost !Arrivé au Racing-Métro à l'intersaison, Luc Ducalcon a bien l'intention de rebooster sa carrière. De nature réservée, le pilier international sait aussi qu'il va devoir se faire violence.Luc Ducalcon a quitté Castres pour rejoindre le Racing.
« Il n'y a que moi qui passe ? » Eh oui, Luc Ducalcon (28 ans, 1,83 m, 120 kg) peut oublier sa vie "confidentielle" du Tarn. Même dans la cahute fatiguée de la Croix-de-Berny, l'exercice des interview marque une profonde rupture avec ses habitudes castraises. Changement de club, changement de décor, changement de coutumes... Pour le nouveau pilier du Racing-Métro, plutôt du genre taiseux, l'arrivée en région parisienne est un virage à 180 degrés. « Quand on passe de Castres à Paris, la ville, les bouchons, le climat... Je découvre plus que je ne m'adapte, confie-t-il. On va s'y faire mais j'espère que vous n'allez pas me manger (sourire). » Sur le terrain d'entraînement du club de Colombes, Ducalcon a le verbe rare, marque toujours un pas de recul dès que le groupe s'enlace autour de Gonzalo Quesada. L'international (10 sélections) est fidèle à sa discrétion.
« C'était aussi un objectif personnel : m'intégrer le plus vite possible. Mais je ne veux pas précipiter les choses non plus. »En dehors de Fabrice Estebanez, côtoyé durant la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, Ducalcon apprend chaque jour un nouveau nom, se fait violence pour atténuer son image de grand timide. « C'était aussi un objectif personnel : m'intégrer le plus vite possible de manière à être à l'aise dans l'équipe et connaître le caractère de chacun. La saison est longue. Il y aura des moments de joie pour délier les langues et des moments difficiles pour se resserrer. Mais je ne veux pas précipiter les choses non plus. Ce n'est pas mon caractère : je suis plutôt du genre tranquille, cool. Mais rien que de souffrir lors de la préparation, cela crée des liens. »
« Il faut savoir partir sur autre chose »Frappé par une série de virus en début d'année, le pilier ciel et blanc doit faire oublier une saison tourmentée qui l'a éloigné de l'équipe de France. « Grippe, gastro, angine... J'ai tout enchaîné, raconte-t-il. Cela m'a pénalisé. Ça donne des coups de fatigue, ça crève. Il a fallu du temps pour retrouver la forme. C'était une saison mitigée, moyenne. Il faut passer à autre chose, se lancer dans un nouveau truc.» Le challenge du Racing s'avance à point nommé. « C'est important de rebooster une carrière professionnelle pour éviter de tomber dans une routine, insiste-t-il. Ca faisait cinq ans que j'étais à Castres. Il faut savoir partir sur autre chose.» Avec l'espoir de s'épanouir au quotidien.
Espérons pour lui qu'il y ai cette "renaissance" au coeur de ce groupe et que les "petits pépins" soient vraiment derrière lui pour qu'il laisse exprimer tout son talent...