Le Racing et le corona

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AbaRa
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Re: Le Racing et le corona

Message par AbaRa » 19 avr. 2020, 18:07

la LNR vient d’amputer la prime de méritocratie qui lui était accordée. En cause ? Le non-respect, au cours des dix-sept premières journées, des nouvelles réglementations sur le nombre de Jiff (quinze par feuille de match). Un manquement qui, en tout état de cause, aurait pourtant pu être rééquilibré au fil des neuf journées suivantes…
D'après le midol, l'ASM n'aurait pas eu la prime pour avoir aligné suffisamment de JIFF

Racingforever
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Re: Le Racing et le corona

Message par Racingforever » 19 avr. 2020, 18:36

Déconfinement, phases finales... Le médecin de Clermont tire le signal d'alarme !
https://www.rugbyrama.fr/rugby/coronavi ... tory.shtml

"Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre!", disait ma grand-mère.
Faudrait que ce toubib de Clermont donne l'adresse d'un de ses confrères ORL à Goze et à tous les présidents de clubs qui espèrent finir la saison et reprendre la prochaine comme si de rien était... ;)
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Re: Le Racing et le corona

Message par AbaRa » 19 avr. 2020, 19:30

Effectivement, même en mettant de côté le virus, les intersaisons classiques dure 1 mois. Là c'est moins 2 mois voir plus et dans des conditions très particulières. Les 4-5 semaines d'entrainements envisagées initialement ne sont plus suffisantes.
8 semaines parait plus pertinent vu la situation.

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Re: Le Racing et le corona

Message par Racingforever » 20 avr. 2020, 09:20

La vie va drôlement changer à cause du coronavirus. Le masque va devenir un objet de mode puisque nous devrons le porter en permanence à l’extérieur de notre domicile. C’est là que la phrase de drague Gabinesque : « T’as de beaux yeux, tu sais », va prendre toute sa valeur puisque ce sera la seule partie du visage visible de la personne aimée. Par contre, n’en déplaise à Brassens, fini de voir les amoureux s’bécoter sur les bancs publics. En outre, on s’amusera à se remémorer que la République française a récemment (janvier 2019) renforcé la loi ayant pour objet d’interdire dans l’espace public le port d’une tenue destinée à dissimuler son visage… ;)
Sinon, quel avenir pour les sports d’équipe, surtout ceux de contact comme le rugby ? Serons-nous condamnés à regarder du volley-ball ? Si quelqu’un a une idée sur d’autres sports d’équipe où les adversaires sont situés sur deux parties différentes du terrain, je suis preneur car je n’en vois pas.
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Re: Le Racing et le corona

Message par chomelaregle » 20 avr. 2020, 09:37

Racingforever a écrit :
20 avr. 2020, 09:20
La vie va drôlement changer à cause du coronavirus. Le masque va devenir un objet de mode
Après tout pourquoi pas, c'est déjà le cas dans certain pays d'Asie. 😁

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Re: Le Racing et le corona

Message par AbaRa » 20 avr. 2020, 10:03

Racingforever a écrit :
20 avr. 2020, 09:20
Sinon, quel avenir pour les sports d’équipe, surtout ceux de contact comme le rugby ? Serons-nous condamnés à regarder du volley-ball ? Si quelqu’un a une idée sur d’autres sports d’équipe où les adversaires sont situés sur deux parties différentes du terrain, je suis preneur car je n’en vois pas.

Qu'est ce que tu as contre le volley ?
J'adore le volley et je le pratique depuis de très nombreuses années :blush:

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Re: Le Racing et le corona

Message par Racingforever » 20 avr. 2020, 10:48

Faire de l'Arena une salle pour le volley est à envisager. Vue la taille du terrain, faudra seulement ne pas oublier ses jumelles ;)
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Re: Le Racing et le corona

Message par AbaRa » 20 avr. 2020, 14:24

Comme chaque semaine, les médecins des clubs de Top 14 et de Pro D2 vont échanger par visioconférence, ce lundi soir. Ils devraient notamment donner leur avis sur les hypothèses de reprise envisagées par la LNR.
On n'avait pas entendu les médecins jusque là. Et cela ne devrait pas plaire à la ligue et aux présidents sur leur scénarios

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Re: Le Racing et le corona

Message par AbaRa » 20 avr. 2020, 15:14

ça coupe sec dans les salaires dans le sud :
Les joueurs australiens acceptent des baisses de salaire
Par AFP

il y a 51 minutesMis à jour il y a 49 minutes

CORONAVIRUS - La Fédération australienne de rugby, le syndicat des joueurs (Rugby Union Players Association) et les quatre franchises australienne de Super Rugby ont annoncé lundi avoir trouvé un accord sur des baisses de salaire en raison de l'arrêt des compétitions provoqué par la pandémie de coronavirus.

"Cet accord verra les 192 joueurs professionnels australiens baisser leurs salaires de 60% en moyenne et ce, jusqu'au 30 septembre", explique le communiqué de Rugby Australia. Le 31 mars, la fédération, craignant d'énormes pertes financières, avait mis les trois-quarts de son personnel au chômage partiel jusqu'au 1er juillet. Sa directrice générale Raelene Castle avait, elle, vu son salaire annuel de plus de 450.000 euros réduit de moitié. "Ces mesures financières ont été garanties pour les six prochains mois, ou bien jusqu'à ce que les compétitions reprennent", ajoute le communiqué.

Le Super Rugby, le championnat de l'hémisphère Sud, qui réunit des équipes d'Australie, de Nouvelle-Zélande, d'Argentine, du Japon et d'Afrique du Sud, est suspendu depuis le 14 mars. Déjà en difficulté financière avant la pandémie, Rugby Australia a enregistré lundi un déficit de près de 10 millions de dollars australiens (5,5 millions d'euros), à cause notamment du contentieux avec l'ancien Wallaby Israel Folau, licencié en mai 2019 pour avoir tenu des messages homophobes. Quelques jours plus tôt, les All Blacks avaient accepté un gel de 50% de leurs revenus, soit 25 millions de dollars néo-zélandais (environ 14 millions d'euros), correspondant à la moitié des revenus (salaires de base, primes, intéressement...) restant à percevoir par les joueurs jusqu'à la fin de l'année.
mais c'est une coupe temporaire

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Re: Le Racing et le corona

Message par AbaRa » 20 avr. 2020, 15:20

côté france cela s'annonce plus compliqué notamment avec le droit du travail français.
https://www.sudouest.fr/2020/04/19/top- ... 25-773.php

Top 14 et Pro D2 : la bataille des salaires va commencer

Après s’être envolés à l’image du deuxième ligne sud-africain Eben Etzebeth (Toulon), les salaires du Top 14 vont-ils redescendre ?

Par Arnaud David

La rémunération des joueurs doit-elle servir de variable d’ajustement pour permettre aux clubs de faire face à la baisse attendue du sponsoring ? Cela va se discuter.

« Les clubs vont entrer dans une période de turbulences », prévenait la semaine dernière Dominique Debreyer, le patron de la DNACG, en évoquant l’impact de la pandémie de coronavirus sur l’économie du rugby professionnel contraint à l’arrêt au moins jusqu’à la fin du mois d’août. La métaphore vaudra-t-elle aussi pour les relations joueurs-présidents sur les questions des rémunérations ? Ce n’est pas impossible.

Avec une perte de recettes de sponsoring évaluée à 30 %, l’organisme de contrôle et de gestion du rugby français a dès la fin mars tiré la sonnette d’alarme. Neuf clubs de Top 14, sept de Pro D2, pourraient ne pas être en mesure d’assumer leur budget sans une baisse importante de leur masse salariale.

« Le combat qui arrive pourrait être le plus important jamais connu par ce club et pourtant, on a vécu des passages difficiles », avouait Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, particulièrement exposé. Si en Angleterre, les clubs de la Premiership ont imposé de manière unilatérale une baisse des salaires de 25 % à leurs joueurs dès la mise en sommeil des compétitions, le droit du travail est beaucoup plus protecteur en France.

Pas sans contrepartie

Des discussions ont été entamées entre Provale, le syndicat des joueurs, l’UCPR, celui des présidents de clubs et Tech XV qui gère les intérêts des entraîneurs. Intervalles, le syndicat des agents sportifs, a été également associé à une partie des discussions. Le 30 avril prochain, ces protagonistes se retrouveront pour tenter de poser un cadre et de trouver des solutions. Mais quelle que soit la bonne volonté manifestée par les parties, il va être impossible pour les joueurs d’échapper à la question qui fâche : « Êtes-vous prêts à consentir une baisse substantielle de vos revenus ? »

« Les joueurs français dont je m’occupe ne seront pas très chauds et les étrangers ne voudront probablement pas », pronostique Laurent Quaglia, le représentant en France de Semi Radradra et Eben Etzebeth. « Certains accepteront peut-être de faire le deuil de primes ou d’avantages en nature mais très peu accepteront de baisser leur salaire sans contrepartie », estime son confrère Jérôme Lollo. « Il y a des joueurs un peu âgés qui voudront en échange se voir prolonger la durée de leur contrat. D’autres essayeront d’en diminuer la durée car ils estiment ne pas être payés à leur juste valeur. »

Dix ans de surenchères

Ces deux avis dessinent une tendance. Même si la réunion paritaire entre les syndicats permet de fixer des règles, les négociations se feront au cas par cas au sein de chaque club. Et il y aura forcément des heurts. Du côté des employeurs, on mettra en avant la « survie » du club car c’est bien de cela qu’il s’agit pour une partie d’entre eux. On soulignera aussi, notamment en Top 14, que les rémunérations sont désormais très confortables (voir infographie). Du côté des joueurs, on opposera la brièveté des contrats, la fragilité des carrières, surtout pour ceux qui sont en bout de piste.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Si les négociations peuvent être tendues, c’est que certains clubs semblent vouloir saisir l’opportunité de la crise pour trancher dans le vif, dégraisser brutalement salaires et effectifs pour revenir à une forme de normalité après avoir concouru avec des dettes. Ce sont ceux qui présentent depuis des années un déficit structurel comme Montpellier ou le Stade Français.

« Si nous ne nous posons pas des questions de fond par rapport à l’économie de notre sport, on passe à côté de quelque chose », affirme Robins Tchale-Watchou, le président de Provale.

Quel autre secteur d’activité par exemple aura connu une hausse de plus 50 % des rémunérations en dix ans ? À l’heure de faire face à la déflagration Covid-19, le rugby français paie aussi une décennie de surenchères au niveau des salaires.

Repères

579 574 euros par saison. C’est la rémunération moyenne des trente joueurs les mieux payés du Top 14.Les trente joueurs les moins bien payés touchent 52000 euros par par saison.

Transferts : "Un deuxième marché au rabais"

Maro Itoje en Top 14 ? C’était une éventualité. En mars, le deuxième ligne anglais des Saracens avait entamé des discussions avec le Racing 92 puis avec le Lyon OU. Mais le Covid-19 est arrivé et Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92 et Olivier Ginon, l’actionnaire majoritaire du LOU, ont commencé à mesurer ce qu’allait être l’impact de la pandémie. S’offrir les services du joyau du rugby anglais est devenu un luxe superflu.

Comme les compétitions, le marché des transferts est à l’arrêt ou presque. Les présidents ont bouclé les dossiers qu’ils considéraient comme prioritaires avant le mois de mars. Et depuis le début du confinement, il ne se passe rien ou presque alors que le printemps est habituellement une période propice aux affaires. « Il n’y a quasiment aucune négociation », confirme Jérôme Lollo, l’un des agents sportifs les plus influents. Des joueurs qui étaient en discussion avec des clubs ont vu les propositions réduites de moitié. « Il y a eu les propositions avant le confinement et celles après le confinement », confirme t-il.

« Il y aura un deuxième marché après le confinement mais ce sera un marché au rabais, poursuit-il. Des présidents m’ont dit : “Au lieu de recruter six joueurs, on en prendra trois et on utilisera des espoirs”. Les effectifs vont baisser. » Des joueurs se retrouveront sur le carreau plus que de coutume. Provale et l’UCPR vont devoir trouver des solutions innovantes pour y remédier.
Des idées pourront être trouvé sur la baisse des salaire au niveau globale mais à la fin les négociations seront individuel et en fonction de la situation de chaque club.

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