Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Le calendrier, la billetterie, les déplacements ...
Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par plektor » 09 oct. 2016, 19:08

OK.

Donc comme prévu ce que tout le monde va retenir c'est que l'Equipe a fait son boulot d'alerte alors qu'il n'y avait rien, que la FFR a enterré l'affaire alors que le processus s'est déroulé selon les normes et que le Racing a volé son titre.

Avatar de l’utilisateur
dhammadanam
Messages : 1436
Inscription : 08 déc. 2015, 18:55

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par dhammadanam » 09 oct. 2016, 21:07

plektor a écrit :

Tout le monde a droit à son opinion.
J'alertais sur la forme (meme si je me questionne sur le pourquoi de sa venue hormis polémiquer gratuitement), mais tu as raison ;)
.Image.

Avatar de l’utilisateur
vincent
Messages : 2488
Inscription : 12 sept. 2009, 23:17
Localisation : Au Bar.

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par vincent » 09 oct. 2016, 23:17

dhammadanam a écrit :
plektor a écrit :

Tout le monde a droit à son opinion.
J'alertais sur la forme (meme si je me questionne sur le pourquoi de sa venue hormis polémiquer gratuitement), mais tu as raison ;)
Il y a une veille maxime sur Internet disant qu'il faut éviter de nourrir les trolls...
Depuis 1882

dorgda
Messages : 10629
Inscription : 27 déc. 2011, 17:36

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par dorgda » 10 oct. 2016, 09:25

En mode gangsta, le bas du visage plissé
à la De Niro, Laurent Labit dévisageait
un à un les cinquante journalistes qui
lui faisaient face. Il jurait ne pas en reconnaître
la moitié. « Franchement, il y
avait moins de monde quand nous avons
été champions de France. Ça sent le sang, hein ? Je parie
que vous n’allez même pas me parler du derby. »
Tropique FM, La Voix du Nord et La Liberté de
l’Yonne se contrefoutaient en effet des coups de
pied de celui qu’ils appelaient à voix basse « le petit
chevelu impatient » (Machenaud) ou de la raison
pour laquelle « le pépère pansu de la deuxième mitemps
» (Tameifuna) avait passé dix minutes « sur
une chaise de cuisine ». Alors, quoi ? Avaient-ils
pensé une seconde arracher quelques mots à l’idole
(Carter), aperçue en tribunes à la 14e minute et exfliltré
en fin de match par le service de sécurité de
Colombes ? Avaient-ils cru que la vendetta des
Racingmen serait plus sanglante qu’elle ne le fut réellement
samedi soir ? En coulisses, Jacky Lorenzetti
nous confiait qu’il règlerait ses comptes mercredi
soir, une fois que Dan Carter, Juan Imhoff et Joe
Rokocoko auraient été reçus par la commission de
lutte contre le dopage, présidée par l’ancien sélectionneur
roumain Robert Antonin. « Les anciens
nous ont appris à attendre quelques mêlées avant de
rendre les baffes », ironisait de son côté un des cadres
du club, faisant ici référence au temps où
Michel Tachdjian éteignait les polémiques avec ses
seules phalanges. Pourtant, les faits sont là et, qu’on
le veuille ou non, les journalistes de l’Équipe ont
simplement répondu au devoir d’information qui est
le leur.
MACHENAUD : « MA MÈRE M’A APPELÉ
EN PANIQUE »
Depuis vendredi, le Racing a mobilisé une armée
d’avocats, lesquels recensent actuellement tout ce
qui a été dit ou écrit au sujet du club, décortiquant
avec l’acharnement d’un gang d’horlogers la moindre
phrase, le moindre mot ayant trait à l’affaire.
« C’est un jeu de rôles entre nos services administratifs
et la presse, analyse Virgile Lacombe. La semaine
dernière, ma famille m’a posé un milliard de
questions sur tout ce qui avait été publié au sujet de
mes coéquipiers. Des jours durant, j’ai du me justifier
auprès d’eux, leur assurer que nous n’avions rien à
nous reprocher. C’est ça, le plus triste ». Comme
anesthésiés par l’histoire des « corticos », les champions
de France ont livré samedi la plus épouvantable
première mi-temps de l’ère moderne, ne devant
qu’à un essai opportuniste de Juan Imhoff le
droit d’y croire encore. « On n’avait pas la tête qu’au
derby, confiait Maxime Machenaud. La préparation
de ce match a été difficile. Ma mère m’a même appelé
en panique : « Toi aussi, tu as été contrôlé positif
? » Dès que ça touche de près ou de loin au
dopage, les gens font des amalgames. Il a fallu tout expliquer
à mes proches et à tous ceux qui s’inquiétaient.
Ce fut long et fatigant… »
En interne, les Racingmen assurent que Dan Carter,
dont l’image fut écornée pour la première fois de son
immense carrière, a été profondément meurtri par
l’affaire : « Vendredi soir, il a découvert ses bilans
médicaux à la télé (sur Canal + Sport, N.D.L.R.) et en
a été choqué. Des mecs se sont également pointés
chez lui, à Meudon, pour lui demander des comptes.
C’était n’importe quoi, une vraie traînée de poudre. »
Relayée dans le monde entier, l’affaire des corticoïdes
fit la Une du New Zealand Herald et, chez
le voisin australien, du Sydney Morning Herald.
Cette même source poursuit :
« En Anglais, le mot « corticoïdes » est systématiquement
traduit par « corticosteroïds ». C’est ce terme
qui est apparu dans tous les journaux anglo-saxons.
Les gens, là-bas, n’ont donc retenu que le mot de
« stéroïdes ». C’est irréel. Pour les joueurs, les dommage
seront irréverscibles. » Alors, Carter se rendra-
t-il ce soir à la traditionnelle Nuit du Rugby,
où il devrait recevoir des mains de Paul Goze le
prix de meilleur joueur de l’année ? Il semblerait
que oui. L’ouvreur des Blacks s’autorisera-t-il à
évoquer l’affaire à laquelle il a été mêlé ? Il semblerait
que non…
JUAN IMHOFF ET JOE ROKOCOKO TRÈS AFFECTÉS
De son côté, Juan Imhoff n’oubliera jamais la journée
du vendredi 7 octobre et, surtout, l’appel de
son père -José Luis, l’ancien sélectionneur des
Pumas- survenu en première partie de soirée. Un
Racingman raconte : « Il a appelé Juan pour l’engueuler,
pour le pourrir ! Juan était dans tous ses
états. Il a mis une heure pour se justifier et calmer son
père ! » L’entourage de Joe Rokocoko a enfin demandé
à l’ancien ailier des Blacks de couper tout
contact avec l’extérieur pendant vingt-quatre heures.
De ce que nous ont raconté certains de ses coéquipiers
dimanche matin, Rokocoko a lui-aussi
accusé le coup. Seize ans de rugby pro, soixantehuit
sélections et quarante-six essais sous le maillot
des All Blacks peuvent-ils être anéantis en quelques
heures ? « L’image du club et des joueurs est
salie, souffle Wenceslas Lauret. On pourra dire ce que
l’on veut désormais, c’est du blabla. La situation est
irrécupérable parce que la suspicion sera toujours
dans les têtes des gens. » Aujourd’hui resserrés contre
le monde entier, persuadés que l’environnement
extérieur est plus nocif qu’il ne l’a jamais été,
les Racingmen se sont repliés au Plessis-Robinson
pour réfléchir à la Coupe d’Europe et au Munster,
que Ronan O’Gara refuse obstinément d’évoquer.
« Je suis dévasté que les gens croient qu’une bande de
tricheurs a remporté le Top 14, confiait-il dimanche
à l’Irish Independent. Franchement, si j’avais le moindre
doute sur ce qui se passe au Racing, j’aurais claqué
la porte aussitôt. Je suis le premier à lutter contre
les hormones de croissance ou les stéroïdes. Mais
nous parlons ici d’anti-inflammatoires. C’est une
non-histoire ». Une « non-histoire » ayant pourtant
eu la vertu de mettre le doigt sur la très inquiétante
surmédication du rugby pro…
Si Mercredi, les joueurs sont blanchis, j'espere qu'on trouvera quelque chose contre ce torchon même si j'en doute car les journaliste sont tres protégé ici.
Mais ca me ferais plaisir qu'ils soient condamnés

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par plektor » 10 oct. 2016, 10:02

Ça vient de l'Equipe je suppose ?
Vu le lexique et le ton ...

On dirait qu'ils se réjouissent du mal qu'ils ont fait, ils listent leur palmarès de conséquences néfastes.
la plus épouvantable première mi-temps de l’ère moderne
Rien que ça ?
Une « non-histoire » ayant pourtant eu la vertu de mettre le doigt sur la très inquiétante surmédication du rugby pro…
Non !
Parce que pour cela, il aurait fallu que l'Equipe explique clairement ce qu'il s'est passé. Or ils ont simplement balancé des noms et le mot corticoïdes sans fournir aucun contexte.
La surmédication du rugby est au second plan depuis jeudi.

dorgda
Messages : 10629
Inscription : 27 déc. 2011, 17:36

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par dorgda » 10 oct. 2016, 11:38

Non la source c'est le midol

Avatar de l’utilisateur
dhammadanam
Messages : 1436
Inscription : 08 déc. 2015, 18:55

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par dhammadanam » 10 oct. 2016, 11:44

Depuis vendredi, le Racing a mobilisé une armée d’avocats, lesquels recensent actuellement tout ce qui a été dit ou écrit au sujet du club, décortiquant avec l’acharnement d’un gang d’horlogers la moindre phrase, le moindre mot ayant trait à l’affaire.
:roll: ... :lol:
.Image.

dorgda
Messages : 10629
Inscription : 27 déc. 2011, 17:36

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par dorgda » 11 oct. 2016, 09:16

Un "fort sentiment d'injustice" habite le Racing 92 après la révélation des traces de corticoïdes retrouvées dans les urines de trois de ses joueurs fin juin, a confié le président du club, Jacky Lorenzetti, lundi.

Des traces de ce produit interdit en compétition sans autorisation ont été retrouvées dans les urines de Dan Carter, Juan Imhoff et Joe Rokocoko à l'issue de la finale du Championnat remportée fin juin face à Toulon et jouée au Camp Nou à Barcelone. Le club, qui assure que le traitement administré était "autorisé" et prodigué "en réponse à des pathologies avérées", sera auditionné mercredi par la commission disciplinaire de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR).

Interrogé sur le sujet lors de la remise annuelle des prix du rugby professionnel lundi à l'Olympia, à Paris, Jacky Lorenzetti a déclaré: "Non, il n'y a pas d'amertume mais un fort sentiment d'injustice. On va attendre mercredi pour s'exprimer. On veut que la commission médicale de la FFR débatte sereinement de ce qui s'est passé et après on s'expliquera avec les médias. Mais certains ne perdent rien pour attendre..." "Cette polémique nous gâche un peu le plaisir", a-t-il ajouté, alors que le Racing 92, vainqueur du Top 14 et finaliste de la Coupe d'Europe la saison dernière, a remporté les titres de meilleur joueur (Johannes Goosen) et de meilleur encadrement (Laurent Travers, Laurent Labit et Ronan O'Gara).

"Je pense surtout à mes proches, aux proches des joueurs. Au papa de Juan Imhoff qui est médecin et qui connaît la probité de son fils. A ma mère qui a 82 ans et qui m'a demandé si mes joueurs étaient drogués. A mes enfants. A Dan (Carter) et à Joe (Rokocoko) qui sont des hommes exceptionnels" a poursuivi Jacky Lorenzetti. "Il y a des mots qui ont été dits, des raccourcis qui ont été faits. On s'expliquera de tout ça", a-t-il conclu, précisant que le club allait "engager des procédures" en justice une fois que la commission de la FFR aura statué.

Avatar de l’utilisateur
plektor
Messages : 3683
Inscription : 05 mai 2011, 08:50
Localisation : Versailles

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par plektor » 11 oct. 2016, 09:34

Malheureusement (ou heureusement ?) je ne pense pas qu'on pourra faire quoi que ce soit contre l'Equipe.
Leur attaque est le côté négatif d'une presse libre, mais ce "dommage collatéral" est acceptable par rapport aux dégâts qu'engendrerait une presse muselée.
Évidemment quand c'est toi qui est visé c'est difficile à accepter, j'en conviens volontiers.

dorgda
Messages : 10629
Inscription : 27 déc. 2011, 17:36

Re: Des traces de corticoïdes dans les urines de Carter ...

Message par dorgda » 11 oct. 2016, 09:40

plektor a écrit :Malheureusement (ou heureusement ?) je ne pense pas qu'on pourra faire quoi que ce soit contre l'Equipe.
Leur attaque est le côté négatif d'une presse libre, mais ce "dommage collatéral" est acceptable par rapport aux dégâts qu'engendrerait une presse muselée.
Évidemment quand c'est toi qui est visé c'est difficile à accepter, j'en conviens volontiers.
Je ne pense pas que tu puisse les faire condamné devant un tribunal car ils sont trop malin pour tomber dans la diffamation.
Neanmoins je leur interdirais tout sorte d'interview et/ou conf de presse

Répondre