Complètement perdu..."
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Les ambitions du Racing
Vendredi soir, le demi de mêlée Nicolas Durand est revenu sur la pelouse d'Aimé-Giral sous ses nouvelles couleurs du Racing-Metro. L'ancien Catalan s'est dit ravi de la victoire des Franciliens face à l'Usap (29-30) et dévoile les ambitions élevées de son club pour la nouvelle saison.
Pierre Berbizier, pince sans rire, constatait vendredi soir que vous étiez encore plus connu que Sébastien Chabal. Une réaction ?
Nicolas DURAND : A Perpignan, c'est normal ! (rires) Et encore, même là-bas, je ne pense pas en être là... (Chabal est resté un long moment pour signer des dizaines d'autographes après le match, NDLR). A Paris, ce que vous avez vu à Aimé-Giral, c'est tous les jours. En plus, il est hyper disponible pour les supporters et vraiment cool.
Plus sérieusement, le Racing-Metro, vainqueur 30 à 29, a donné l'impression de disputer plus qu'un match amical vendredi soir. Vouliez-vous absolument l'emporter ?
N.D : A Toulon (10-39), nous avions joué tous les ballons. Nous avions livré un match vraiment amical, sans tenter les pénalités. Finalement, nous sommes repartis de là-bas un peu vexés par le score. A Aimé-Giral, nous avions décidé de jouer un vrai match, un vrai rugby, comme celui que l'on joue en championnat.
Comme la saison dernière, le Racing a déjà impressionné en mêlée et sur les mauls. Ce sera cette saison encore votre marque de fabrique ?
N.D : Je crois qu'il est important pour toutes équipes de posséder des bases solides. Nous sommes en début de saison, de nouveaux joueurs sont arrivés et nous voulons d'abord nous appliquer à bien faire cela. Avec un groupe de qualité, des recrues qui vont apporter de la vitesse au jeu, nous allons prendre le temps de continuer à construire cette équipe. Et je pense que nous aurons les moyens de ne pas nous contenter de la puissance de nos avants.
Comment s'est passé ce premier mois dans votre nouveau club ?
N.D : Très bien. J'ai repris le 1er juillet. Physiquement, je me sens bien. Il faut encore que je trouve mes marques dans ce groupe mais c'est normal. Mon impression est renforcée surtout depuis ce match à Aimé-Giral, qui était un peu spécial pour moi...
C'est-à-dire ?
N.D : Au bout de cinq minutes, je ne savais plus avec qui je jouais (sourire). J'étais même complètement perdu. Mes anciens coéquipiers, en particulier Freshwater et Pulu en début de match, n'arrêtaient pas de me faire des blagues. Ils me donnaient des anciennes annonces de l'Usap... Le contexte était quand même très particulier. Depuis six ans, je m'entraînais tous les jours sur ce terrain. Ce n'est vraiment pas le match que j'ai préféré jouer ces derniers temps. Mais c'était sans doute mieux qu'il passe avant que je revienne ici en championnat.
Avez-vous vu vos anciens coéquipiers après le match ?
N.D : Oui, on a pu parler ensemble. Vendredi soir, ils devaient fêter l'anniversaire de Jean-Phi (Grandclaude, né le 4 août 1982) et d'Ovidiu (Tonita, né le 6 août 1980). Ensuite, je suis rentré tranquillement à l'hôtel avec le reste de l'équipe pour bien récupérer car nous avons un match difficile à Brive dans une semaine.
Quels sont les objectifs du Racing cette saison ?
N.D : Nous voudrons faire au moins aussi bien que la saison dernière, avec un barrage et une qualification européenne. Et même mieux si possible.
Des nouvelles de Juan Martin Hernandez qui n'a joué ni à Toulon ni à Perpignan ?
N.D : Je ne peux rien dire de spécial à son sujet, si ce n'est qu'il s'entraîne avec nous et qu'il se montre très présent au stade.
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